AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,06

sur 6543 notes
Franchement pas terrible, toujours les mêmes phrases qui reviennent: "viens il faut partir ou "tu crois qu'on va mourir" ou "qu'est ce qu'on va faire papa" en gros j'ai résumé le livre.
Très déçu, je l'ai terminé mais je ne comprends pas comment ce livre a eu un prix.
Livre complètement abstrait, on ne sait rien, on ne sait pas pourquoi exactement ils marchent, ce serait une peinture, il représenterait un point noir sur une feuille blanche.
Commenter  J’apprécie          00
L'enfant et l'adulte : aucun prénom… La foule anonyme dans un drame ?… Sauf que nous savons pas ce qui s'est passé : vague de chaleur extrême, perturbateur endocrinien, vaccin qui a dégénéré… le lecteur débarque avec deux personnages dans la forêt, avec un caddie (et débrouille toi avec ça). Dommage, le sujet peut être intéressant : la survie dans un monde post apocalyptique. Il manque surtout un début avec le contexte : pour apprécier le survivalisme, le lien entre les individus, la méfiance, un point de départ est, de mon point de vue, appréciable. Comme quoi, même un ouvrage primé peut être décevant (mais bon les goûts et les couleurs…).
Commenter  J’apprécie          55
Quel livre exceptionnel.
Oui, j'enfonce une porte ouverte, il suffit de regarder le nombre de notes et critiques positives pour s'en convaincre, mais j'ai rarement été aussi happé par une lecture.
Cormac Mcarthy fait passer tant d'émotions malgré un style âpre et dépouillé, et il arrive à nous montrer qu'il est possible de, et qu'il faut toujours tenter de conserver notre humanité quand bien même tout ne serait que désespoir autour de nous.
Commenter  J’apprécie          154
Voilà, j'a enfin lu ce monument de la littérature, prix Pulitzer 2007, adapté au cinéma et tout récemment en bande dessinée.

Un récit d'une puissance incroyable, à la fois angoissant et émouvant. Dans ce monde dévasté, la relation entre ce père et son fils, jetés sur la route, est d'une force inouïe. On tremble devant les dangers terrifiants qui les guettent, devant les difficultés rencontrées pour trouver ne serait-ce qu'un peu de nourriture pour survivre.

Le récit s'effectue selon un style sec et dépouillé, les paragraphes sont brefs, les dialogues réduits au strict minimum.

Cette histoire, que j'ai lu avec la chanson "Plus rien" des Cowboys fringants qui me résonnait dans la tête, est loin d'être terne malgré l'absence totale de couleur et de chaleur.

"La route" est un roman profondément marquant, une lecture éprouvante, mais tellement indispensable.


Commenter  J’apprécie          161
Ils sont deux, l'homme et l'enfant. Ils marchent vers le Sud, vers la mer. Au milieu d'un monde post-apocalyptique et des hordes cannibales. Charognards opportunistes, survivants dans un monde déjà mort.

Lu juste après la fidèle adaptation de Larcenet, le roman n'en est pas moins impressionnant.

Une père qui veille sur son fils. Ils avancent. Pourquoi ?

Quelle est cette pulsion de vie qui ne lâche jamais et qui m'a rappelé Quand on eut mangé le dernier chien de Justine Niogret ?

En bien plus sombre, sous une pluie de cendres
Lien : https://www.noid.ch/la-route/
Commenter  J’apprécie          212
Enorme ! Quasi biblique. Mais si la Bible est littérairement chiante, ici c'est plutôt un intense cinquième Evangile post-moderne. Ou une postface de l'Apocalyspe... selon Saint-Christophe, patron des voyageurs, qui sauva l'Enfant qui (peut-être) sauvera le Monde.
Commenter  J’apprécie          20
« 𝐔𝐧 𝐣𝐨𝐮𝐫 𝐣𝐞 𝐩𝐞𝐢𝐠𝐧𝐚𝐢𝐬, 𝐥𝐞 𝐧𝐨𝐢𝐫 𝐚𝐯𝐚𝐢𝐭 𝐞𝐧𝐯𝐚𝐡𝐢 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞 𝐥𝐚 𝐬𝐮𝐫𝐟𝐚𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐭𝐨𝐢𝐥𝐞, 𝐬𝐚𝐧𝐬 𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞𝐬, 𝐬𝐚𝐧𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐚𝐬𝐭𝐞𝐬, 𝐬𝐚𝐧𝐬 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐩𝐚𝐫𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬.
𝐃𝐚𝐧𝐬 𝐜𝐞𝐭 𝐞𝐱𝐭𝐫𝐞̂𝐦𝐞 𝐣'𝐚𝐢 𝐯𝐮 𝐞𝐧 𝐪𝐮𝐞𝐥𝐪𝐮𝐞 𝐬𝐨𝐫𝐭𝐞 𝐥𝐚 𝐧𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐧𝐨𝐢𝐫. » 𝐏𝐢𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐒𝐨𝐮𝐥𝐚𝐠𝐞𝐬
Certaines lectures ne sont pas que des lectures.
Certaines lectures ne sont pas que des distractions.
Ce ne sont pas que des voyages, de belles phrases, ou des aventures imaginaires.
Des instants de poésie ou de rêverie, des fenêtres ouvertes sur des mondes inventés ou non pour créer le plaisir et/ou le frisson, ou encore pour nous éclairer sur notre condition humaine, misérable et magnifique.
Nous sommes de grands enfants, toujours friands de contes avec des loups, des ogres ou de vilaines sorcières. Les méchants loups, les horribles monstres, et les affreuses sorcières se sont transformés en criminels, en individus abjects, inhumains, mais c'est pour de faux, et du coup, cela reste acceptable, pas vivable, mais lisible, et donc acceptable.
Alors, lorsqu'on referme le livre, même si le malaise persiste, il ne dure jamais bien longtemps. de toute façon, L'Histoire d'hier ou d'aujourd'hui et les faits divers se chargent de l'horreur, on vit avec, même si c'est de loin... L'humain est habile pour créer de la distance.
Certaines autres lectures en revanche sont de véritables expériences de vie.
De ces expériences qui vous laissent le souffle court, le mental hagard, l'imagination exsangue et le coeur décroché.
Ces lectures-ci sont rares.
D'une intensité rare.
Et heureusement peut-être. Car le risque de se dissoudre dans les mots serait grand.
La route de Cormac MCCarthy m'a laissée totalement pétrifiée.
Jamais rien lu de tel.
Je ne saurais dire si je peux recommander ce livre. C'est un chemin de douleur.
Mais je ne regrette pas cette traversée.
Lue d'une traite comme si ma propre vie en dépendait. le coeur accroché à un fil ténu.
Cormac McCarthy plante un décor apocalyptique, fait de cendre, de cendre, et… de cendre. Aucune autre couleur que le gris et la mort.
La survie est le possible espoir. La peur, un autre espoir possible. Tant qu'il y a de la peur…
Alors on s'accroche à l'amour inconditionnel du père pour le fils et à la confiance absolue de l'enfant envers le père.
Le style de l'auteur, ses choix de structure et de narration, la construction des dialogues, tout est mis au service de l'histoire qu'il nous raconte. Et provoque un effet d'immersion totale.
Dans ce monde de désolation, entièrement calciné et dévasté, déshumanisé et insoutenable, seul l'enfant semble avoir le pouvoir de rallumer le feu, ou de faire en sorte, malgré lui, que la flamme ne s'éteigne...
On en conclut alors que le salut de l'homme ne serait pas la femme, mais l'enfant...
Et que prendre soin de son enfant, intérieur ou pas, serait la seule façon de prendre soin de la Vie.
Commenter  J’apprécie          10
256 pages ressenti 1000 (Non j'abuse).

Ce livre est lent et chiant, c'est rempli de détails inutiles.
J'ai pas aimé comment sont écrit les dialogues, j'ai l'impression que l'auteur voulait vite expédier les dialogues pour vite revenir sur les descriptions des lieux et des choses que fait "Homme" et "Petit".

Et parlons de "Homme" et "Petit" je trouve que l'auteur a très bien écrit leur relation qui est touchante et complexe mais par contre répéter constamment "Homme" et "Petit" c'est très répétitif et un peu ennuyeux heureusement que c'est surtout voyant que lors de la première moitié du livre.

J'ai bien aimé aussi les interactions avec les différents personnages dommage qu'il en a pas plus et pareil pour les scènes d'action que je trouve bien écrit mais manquant et vite expédier.

Mais j'ai bien aimé le réalisme du monde.

Conclusion : Déçu pour l'instant ma plus mauvaise lecture de l'année 2024 je vais redonner sa chance a Cormac McCarthy avec "Meridien de sang " et "No Country For Old Men" j'espère être surpris.
Commenter  J’apprécie          10
Désolation,
dénuement,
désespoir,
détresse,
découragement,
déshumanisation ...
Une dé-route dans un monde en décomposition. C'est très dur mais captivant!
Commenter  J’apprécie          20
Incroyable. Si je fais le pitch du livre, c'est incroyablement monotone. Ce livre est totalement hypnotisant. Il ne raconte presque rien mais on y trouve pourtant du suspense. Une attente plutôt, de ce qu'il va se passer et une attente assez oppressante.
On peut résumer ce livre en disant qu'il s'agit de suivre un homme et son fils sur la route. Mais en disant cela, on n'a rien dit du tout pour autant. le récit peut paraître monotone mais il véhicule beaucoup de sentiments et d'émotion au au lieu d'être dites ou racontées sont suggérées ou mises en scène. Terriblement plus efficace. Nous sommes dans un monde post-apocalyptique, aucune explication du contexte, ce n'est pas le sujet. On apprend la solitude, la peur, les questions sans réponse, l'attachement, la réflexion sur le statut d'humain, sur l'humanité qui devrait habiter tout être humain.
Vous reprendrez bien un peu d'empathie. Un livre à lire, un classique à connaître.

Pour une fois, je me laisserai peut-être tenter par la mise en image de ce livre à l'occasion de sa sortie en bande dessinée.

Lien : https://chargedame.wordpress..
Commenter  J’apprécie          242




Lecteurs (14993) Voir plus



Quiz Voir plus

La Route de C.McCarthy (SPOIL)

Comment est le monde dans le roman ?

Il y a des petits feux partout
Il est inondé
Il est recouvert de cendres
Tous les sols sont craquelés

6 questions
714 lecteurs ont répondu
Thème : La Route de Cormac McCarthyCréer un quiz sur ce livre

{* *}