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sur 6563 notes
📚Tout commence par un geste, en pleine nuit. Celui d'un père qui tend sa main pour vérifier que son enfant est bien à ses côtés. Tout est dit dans ce simple geste . La Route est l'histoire d'un père qui tente de survivre et de garder espoir avec son fils alors qu'ils évoluent dans un monde cauchemardesque de cendres, de ruines et de morts.

🖊Roman post-apocalyptique incontournable du XXIe siècle, La Route de Cormac McCarthy surprend autant par sa simplicité directe que par la puissance des émotions qu'il procure. Récompensé par le prix Pulitzer en 2007 puis adapté au cinéma par John Hillcoat avec Viggo Mortensen, en 2009, nul doute qu'il restera dans l'histoire de la littérature comme un chef d'oeuvre. La relation père-fils y est sculptée comme un diamant dans un vulgaire caillou. Elle illumine le récit et interroge sur l'humanité qui vacille dans les circonstances les plus sombres. de toute beauté. A lire absolument.

👩Chronique complète :
Lien : https://www.mtebc.fr/la-rout..
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❤️ 📜𝕸𝖔𝖓 𝖗𝖊𝖘𝖘𝖊𝖓𝖙𝖎📜 ❤️

Bon , heu.......! belle approche pour ce roman apocalyptiqye !
Il faut le lire au chaud . Chaque fois que je l'ai eu dans mes mains j'ai eu froid, et mon moral descendait ,non à cause de l'écriture (qui en autre est superbe dans ce contexte, avec un dépouillement à l'extrème , rien de superflu !) mais pour l'histoire , sa trame , je me mettais avec eux les deux personnages principaux : l'Homme et son fils ,le Petit.
Marcher, se chauferr ,manger, faire attention à ne pas croiser les méchants, sont ,tout le long de l'ouvrage, les critères à résoudre coute que coute par l'Homme et le Petit.
Il ne faut pas en lire trop d'un coup afin de rester dans l'histoire et faire corp avec eux deux.
Au milieux du livre je me suis surprit d'arréter de lire quand ils s'endormaient sous la pluie avec le froid et la peur.
Cette violence des hommes retournés à la barbarie ,revient sans cesse , et le Petit acquiert des connaissances pour les combattre ,mais souvent il sombre dans la déprime ainsi que son père.
Le style est spontané,rapide pas de fioriture. Les phrases se succèdent ,vite ,courtes souvent que quatre ou cinq mots.
Les dialogues entre le père et le fils ,gràce à l'écriture de MC Carthy qui ne s'embarasse pas de ponctuations afin de rendre les flaschs questions! réponses, se terminant chacune par "D'accord"
Enfin vous verrez en lisant ce livre ou l'Apocalyse à eu lieu, un monde dévasté ,le gris et la cendre ,remplaçant les belles couleurs d'avant! et une humanité retrournée à la barbarie ;
Par contre un amour magnifique existe entre L'Homme le père et le Petit le fils.
La fin est magnifique dans sa venue; même si je n'avais pas envie de cela! mais le lecteur suit l'auteur !.
Je vous le préconise quand même, . Lisez le dans les beaux jours ou le soleil brille de tout son éclat dans l'azur
et garder en vous le courage et l'espoir que celà n'arrive jamais ! mais lisez le!! il y a un peu de "malville " dans cet ouvrage ,(je dis bien un peux !!)
allez tchao tchao tchao! mes amis.
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Un roman minimaliste, post apocalyptique dont l'intrigue se réduit à presque rien : un père et son fils marchent quotidiennement en poussant un caddie sur une route vers le sud en quête (peut-être) d'un avenir meilleur. Des nuits sans fin, des jours sans soleil, un air empli de cendres. Les sociétés de sont effondrées.
Une vie monotone, répétitive, des Sisyphe ou des personnages de Beckett. Un roman survivaliste, science-fiction, métaphysique, philosophique que j'ai eu beaucoup de mal à apprécier sur la durée. le roman prête à des interprétations variées.
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« La fin est dure ». C'est sur cette phrase de Sky de Thinkerview interviewant Paul Moreira et Edwy Plenel que j'ai eu envie de lire ce bouquin. Ayant déjà vu le film, je me souvenais d'une fin avec un peu d'espoir, du moins bien plus que pendant tout le reste du film. du coup j'étais curieux de découvrir cette fin, apparemment différente du film.
Au final, je me suis fait avoir par Sky et j'ai perdu mon temps car le film est une adaptation plutôt fidèle du livre.

J'ai eu quelques soucis avec la forme. C'est souvent assez compliqué de savoir qui parle car seul un retour à la ligne marque la prise de parole. C'est d'autant plus déroutant les quelques fois où plus de deux personnages sont présents. Quelques rares "dit-il" et "dit l'homme" me permettaient de vaguement savoir qui parlait.
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Ce roman profond et sombre est très poétique et très émotionnel.

Dans un monde post-apocalyptique, un père et son fils luttent pour survivre. Leur lutte semble désespérée et pourtant jamais le père ne baisse les bras. Un instinct de survie poussé par l'amour de et pour son fils.

Dans l'extrême de cette situation certains perdent toute humanité et sombrent dans la barbarie. Ils n'ont plus de moralité et sont capables des pires atrocités.

Un livre dur, mais fort qui imprègne et ne laisse pas indifférent. Une écriture superbe (très bonne traduction, car malheureusement pas lu en VO...).
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La terre a sombré dans le chaos. Sur la route, un père et son fils tentent de survivre. Ils poussent un caddie rempli de conserves aux milieu des décombres d'une autre vie, sous un ciel de plomb, sur une terre jonchée de cendres et de cadavres.
Ici, il ne reste rien.
« Du temps en sursis et un monde en sursis et des yeux en sursis pour le pleurer. »
Mais il faut continuer. Sans cesse marcher. Et se cacher. Car des groupes d'hommes redevenus des bêtes, qui n'ont plus « le feu », rôdent et n'hésitent pas à tuer pour manger.
Une (sur)vie de désespoir… Et pourtant, au milieu du chaos, ce petit garçon; Dernier rempart contre la barbarie d'un monde plongé dans la noirceur, dernière parcelle d'humanité. Minuscule flamme dans la nuit.

Je crois bien n'avoir jamais rien lu d'aussi effrayant, d'aussi fort et d'aussi beau.
Avec cette plume métaphysique qui caractérise son oeuvre, Cormac McCarthy propose une réflexion sur la condition humaine d'une rare intensité.
A quoi bon continuer à vivre dans ce monde réduit à néant. Sans perspectives ni issues ?
Dans cet univers sans pitié, combien de temps avant que l'instinct de survie ne prenne le dessus sur notre civilité ? Ce retour à la bestialité est-il inéluctable ?
Père et fils se retrouve confronté au pire mais ils avancent. Prient pour les gens qui sont morts. Remercient ceux dont ils mangent les réserves. Respectent les coutumes d'un autre temps.
Les valeurs transmises par le père au petit garçon sont réduites à l'essentiel, à ce qui fait l'essence même de notre humanité.

L'écriture, toujours à la limite du vers poétique, m'a beaucoup remué. Je l'ai ressenti physiquement, tant l'atmosphère contée est étouffante, stressante.
Un livre puissant, bouleversant, qui va me hanter très longtemps je pense.
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Un roman post-apocalyptique ou l'on va suivre un père et son fils sur les routes d'un pays qui n'en est plus un, sur les routes d'un monde où les rares survivants se livrent au pillage et à l'anthropophagie pour survivre. La nourriture est très rare, les animaux quasi inexistants, la cendre recouvre presque tout et il fait constamment froid, le mieux est donc de se diriger vers le sud. L'écriture est épurée et désabusée, Cormac McCarthy ne s'embarrasse pas de longues phrases descriptives, il n'en a en fait pas besoin tant il arrive en quelques mots à nous faire visualiser le monde dans lequel nos deux protagonistes évoluent. L'environnement est froid, gris, sale, mort. Les phrases sont courtes et les dialogues ne sont pas bavards. L'histoire est belle, cruelle, désenchantée, se lit bien et vite et nous transporte facilement avec le père et le fils sur les routes dangereuses vers un sud peut-être plus vivable.
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Je ne comprends pas... Depuis des mois j'entends que "La route" est LE chef-d'oeuvre de McCarthy, que c'est un livre a mire absolument blablabla. Avis redoublé depuis le décès du monsieur cette année, on se l'est arraché, il faut l'avoir lu, blablabla.
J'espère que je vais retrouver ici des gens comme moi, je n'ai pas réussi à atteindre la moitié du livre. C'est vide, il ne se passe rien, c'est d'un ennui... Peut être n'ai-je pas capté l'essence du livre et j'espère surtout que ce livre n'est pas LE livre de McCarthy car si c'est le cas je ne veux pas imaginer ses autres oeuvres.
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Magnifiquement horrible. Déchirant, angoissant. Une écriture riche, magistrale. Une narration unique.

Sombre, tout est sombre. Un monde de cendres et de cadavres. On ne sait pas pourquoi, ni comment la terre a pu être aussi dévastée, détruit, anéanti. Sur la route, un père et son fils. On ne sait pas depuis combien de temps ni où ils vont réellement, mais ils avancent. Seul l'instinct de survie subsiste. Comment ne pas désespérer quand il n'y a plus d'issue ? Il y a peu d'espoir. Pas une once de lumière. Il n'y a plus rien. La route ne semble jamais avoir de fin. le voyage effrayant de dangers. le froid, la peur, la faim. L'humanité réduit à des atrocités bestiales. Leurs dialogues se réduisent à l'essentiel. Comment peut t'on trouver les mots quand on a tout perdu ?
La lecture est éprouvante autant qu'elle nous enivre par la faculté de l'auteur à manier les mots. Alors au delà de la noirceur, on se raccroche à leurs vies. A l'amour qui les unit. A la moindre lueur, au "feu" en eux qu'ils s'évertuent à garder. Parce qu'il n'y a plus que ça.

L'atmosphère est suffocante. L'émotion palpable jusqu'à la fin. Un roman post apocalyptique poignant.
Lien : https://afleurdemotsfrance.c..
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En fonction de la sensibilité de chacun, un livre peut nous toucher par divers aspects : le scénario, la narration, les personnages, le style, l'émotion, l'ambiance, l'humour, etc…

Dans La route, le scénario est inexistant : un homme et son fils marchent à travers des Etats-Unis dévastés, ils s'arrêtent dans des habitations abandonnées pour trouver à manger (à boire c'est secondaire, ils n'ont jamais très soif apparemment) et… c'est à peu près tout. Pas palpitant, mais l'absence de scénario dans une oeuvre littéraire n'est pas un problème si l'auteur parvient à nous embarquer dans son univers par d'autres voies.

Malheureusement, la narration utilisée ici n'aide pas à nous impliquer dans le récit. le roman est une succession de courts paragraphes représentant des instantanés, des tranches de vie des protagonistes. C'est une construction facile, une suite d'idées balancées les unes après les autres. Dans la première moitié du roman beaucoup de scènes pourraient d'ailleurs être interchangées sans que cela ait un quelconque impact sur la lecture puisqu'il n'y a pas d'évolution du récit. C'est juste une inlassable suite de scènes similaires et inintéressantes : ici on voit un flocon de neige ; là on trouve une boîte de conserve ; maintenant on a froid ; etc, etc…

Cette narration laborieuse est servie par un style abominable. Des phrases construites à base de « ils font ci ET ils font ça ET ils regardent là ET ils repartent ». Quelques exemples :

«Quelqu'un avant lui s'en était méfié ET finalement il ne leur fit pas confiance non plus ET il sortit avec les couvertures sur l'épaule ET ils repartirent le long de la route. »

«Il se pencha sur le feu ET souffla sur les braises ET remit du bois ET se leva ET s'éloigna du bivouac.»

Dans ce calvaire syntaxique, les descriptions se répètent encore et encore... C'est simple, il y a plein de cendres et tout est gris. La neige est grise, le jour est gris, la rivière est grise, il est assis « devant une fenêtre grise dans le jour gris » (vraie citation). AU SECOURS !!! J'imagine bien que c'est volontaire, ce gris jusqu'à l'écoeurement (et au bout de 10 pages c'est bon, on n'en peut plus de cet adjectif, malheureusement ça continue encore et encore…), mais il me semble qu'il y a d'autres moyens de créer et entretenir une ambiance qu'en répétant le même adjectif encore et toujours. Pour ma part ce procédé simpliste a eu l'effet contraire : chaque itération du mot « gris » me faisait sortir du roman avec l'envie d'arracher la page !

Au-delà des adjectifs, ce sont aussi les scènes qui sont identiques. On lit respectivement aux pages 46/48/164 : « Cette nuit-là ils dormirent dans le camion et au matin la pluie avait cessé… » ; « Quand il se réveilla il faisait encore noir mais la pluie avait cessé. » ; « Au matin quand il se réveilla la pluie s'était arrêtée. »

Malgré cette écriture que j'ai trouvée très… laide, c'est le seul mot qui me vient, je n'ai pas ressenti la volonté d'une écriture « simple ». « Simple » n'est pas du tout péjoratif à mon sens, bien au contraire. Ce que je qualifie d'écriture « simple », c'est une écriture au service du récit et/ou des émotions, une absence de volonté de démonstration. Ce n'est pas l'intention qui ressort à la lecture de « La route » puisqu'on sent souvent pointer la prétention littéraire. L'écriture réussit ainsi à être à la fois laide et très pompeuse. On trouve par exemple des paragraphes qui sortent de nulle part et semblent en dehors de l'histoire : « Sur cette route il n'y a pas d'hommes du Verbe. Ils sont partis et m'ont laissé seul. Ils ont emporté le monde avec eux. Question : Quelle différence y a-t-il entre ne sera jamais et n'a jamais été ? » (p35 de l'édition poche chez Points)

D'où sort le « Je » d'un seul coup ? le narrateur est externe depuis le début du roman… Qui sont ces « hommes du Verbe » dont il n'est fait mention que dans cet extrait ? Si quelqu'un a les réponses ça m'intéresse sincèrement, ça pourrait m'éclairer sur quelque chose que je n'ai pas compris. Parce que là j'y vois que de la br**lette pour bobos…

Entre ça et les phrases qui ne veulent rien dire : « Rien dans son souvenir nulle part de n'importe quoi d'aussi bon. » (p113). En fait l'auteur met des mots à la suite des autres au hasard et paf on doit crier au chef d'oeuvre, c'est ça ?

Et les dialogues, quel calvaire… Pour la forme, je ne parviens pas à comprendre le refus de l'auteur d'utiliser la ponctuation. Celle-ci est faite pour garantir une bonne lisibilité, mais apparemment l'auteur est au-dessus de ça. Je comprends tout à fait quand l'auteur use de ses propres règles dans la forme si cela sert le fond, cela donne même beaucoup de puissance à l'oeuvre (je pense à « Des fleurs pour Algernon », « Apocalypse blanche », « Enig Marcheur »…). Mais ici, c'est quoi le rapport entre l'absence de ponctuation et le fond du récit ?  Et pour le fond des dialogues c'est vide, c'est creux, c'est gnan-gnan, ça répète les phrases de l'autre en permanence (« Même s'ils le voulaient. Même s'ils le voulaient. » ; « Seulement dans les livres. Oui. Seulement dans les livres ».) Ils disent d'accord en boucle, ils répondent même « D'accord » quand l'autre dit « d'accord » !!!). AAHHH !!! J'ai vraiment dû me battre pour arriver au bout de ce bouquin sans l'arracher en 1000 morceaux !

Je n'ai rien à dire sur les personnages qui sont inexistants. Un père et son fils qui, au bout des 250 pages de ce roman, ont moins de personnalité que Stephen King n'en donne à ses personnages en une seule phrase.

Le récit est parsemé d'incohérences, par exemple vis-à-vis du gamin né après le cataclysme mais qui sait lire alors que tout est censé avoir brûlé. Je n'ai pas compris d'où venait le besoin de rester en mouvement en permanence, alors que dans les périodes où ils trouvent un abri ils semblent + en sécurité que lorsqu'ils sont sur la route. Mais bon, apparemment c'est dangereux de rester dans un abri bien caché avec des réserves d'eau et de nourriture pour des mois et il vaut mieux aller mourir de froid ou de faim ou tué par d'autres personnes dehors…

En bref : de mon point de vue ce livre est mal écrit, incohérent et rempli de scènes qui se répètent à l'infini, sans aucun travail de caractérisation des personnages ni aucun effort de développement de l'univers. Une purge...

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