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Je dois admettre que j'ai d'abord été un peu déçu par ce roman bien connu. Cela a à voir avec des circonstances personnelles : 2 de nos 4 enfants sont sourds, donc je connais un peu ce monde. L'image que l'auteur donne de John Singer, le personnage central qu'elle décrit systématiquement comme « sourd-muet », ne correspond pas tout à fait à l'image des personnes véritablement sourdes, du moins pas de ceux d'aujourd'hui (cela m'amènerait trop loin pour expliquer pourquoi). Ça explique pourquoi d'abord j'étais régulièrement agacé par cette image incorrecte.

Mais j'ai vite compris que je devais abandonner cette opinion : McCullers n'était clairement pas intéressé à donner une image précise de la communauté sourde. Dans ce roman, John Singer fonctionne plus-tôt comme un centre de composition pour explorer quatre autres personnages : le barman au bon coeur Biff Brannon, le fanatique idéologique Jack Bounty, le docteur noir Benedict Copeland et la jeune fille Mick Kelly. A leur grande surprise, ils voient dans le (évidemment) taciturne Singer un point de contact pour épancher leur coeur, quelqu'un qui comprend tout. de cette manière, McCullers sait approfondir le côté tragique de chacune de ces figures, effleurant ingénieusement de nombreux thèmes : la question raciale, la question du genre (assez remarquable pour un roman de 1940 !), le classique passage à l'âge adulte et de crise de midlife, le rôle de l'idéologie dans la lutte contre l'injustice, etc. C'est assez impressionnant pour un début d'un écrivain de 23 ans.

Mais bien sûr c'est avant tout le thème central qui est essentiel : la solitude fondamentale de chaque personne. le titre ne laisse rien à l'imagination à cet égard, et chacun des 5 personnages principaux de ce roman se heurte presque continuellement à la tragédie de la condition humaine : ne pas être compris, être impuissant face aux faits de la vie, ne pas vraiment pouvoir communiquer, etc. Et à cet égard, je comprends un peu mieux le choix de McCullers du sourd John Singer comme protagoniste. Vers la fin de l'histoire, il s'avère que derrière ce personnage se cache une tragédie humaine encore plus grande que les autres.

Il s'agit d'un roman lent et réfléchi, qui ne correspond peut-être plus au rythme et au dynamisme typiques de la littérature d'aujourd'hui. Par exemple, l'histoire ne démarre vraiment qu'un peu après la mi-chemin. Mais la fin vers laquelle travaille McCullers est absolument dramatique et émouvant, je ne veux pas marchander là-dessus. Seulement, les personnages qu'elle présente sont juste un peu trop caricaturales. C'est certainement le cas pour John Singer, qui est un peu trop angélique, et pour Jack Bounty, un communiste agité dont l'activisme se termine inévitablement en frustration noyée dans l'alcool. Par contre, pour moi, les personnages les plus attachant étaient le Biff Brannon et surtout Mick Kelly. Et puis, bien sûr, je dois certainement mentionner que les pages dans lesquelles le Dr Copeland décrit la condition de la communauté noire sont parmi les plus impressionnantes de ce roman.
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Dans ce roman à forte connotation autobiographique paru en 1940, Carson McCullers entremêle les destins dans une ville industrielle du Sud des États-Unis. Une jeune fille, un docteur noir, un tenancier de bar, une bonne noir ou encore un ouvrier communiste tentent de vivre leurs projets et leurs idéaux, alors que l'Amérique est frappée par la crise économique et que Mussolini et Hitler connaissent une ascension rapide en Europe. le trait d'union qui rapproche les différents protagonistes est un ouvrier graveur sourd-muet dont le calme et la maîtrise de soi tranche avec la précarité et la violence du quotidien. Ecrit à seulement 23 ans, ce livre, à la tonalité pessimiste, aborde en particulier deux thèmes, celui de la ségrégation raciale et celui de la lutte des classes.
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Fin des années 30, dans un État du Sud des États-Unis, nous suivons divers personnages en proie à des bleus à l'âme.

La pauvreté est le lot de tous avec les stigmates de la Grande Dépression et chacun traîne sa vie, ses espoirs et ses rêves.

Une toute jeune fille qui se crée un monde de musique.
Un marginal qui veut refaire le monde.
Un médecin noir qui a soif de justice et d'égalité.
Un patron de bar chez qui tous passent y déposer ses errances en même qu'ils y étanchent leur soif ou se substantent de restes.
Et puis, il y a le sourd et muet qui est le réceptacle de toutes les confidences, le miroir de toutes ses âmes perdues qui trouvent en lui compréhension et humanité.
Lui qui n'a jamais l'occasion de divulguer son désarroi et doit se contenter d'être cet ami universel pour les autres.

Cette histoire se rapproche assez fort de l'ambiance de "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur". A la différence qu'ici je suis restée hermétique à toute émotion et que je n'ai été sous le charme d'aucun des protagonistes.
Le rythme est lent et l'écriture contemplative. Et malgré quelques incidents dramatiques qui viennent de temps à autre donner un sursaut à l'histoire, je me suis ennuyée tout du long.

Ce n'est pas un mauvais livre en soi, mais il n'était pas fait pour moi.
A vous de vous faire votre propre idée bien sûr.
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Je viens de relire ce roman dans sa version originale. Ma première lecture date de plusieurs (euphémisme) années et j'avais envie de revenir sur mes impressions.
Ce fut une lecture plutôt lente, au rythme du roman, qui suit la vie quotidienne de quatre ou cinq personnages, solitaires ou incompris ou déphasés, dans une ville industrielle du sud des Etats-Unis. le point de croisement de toutes ces personnes est John Singer, qui est sourd-muet et travaille dans une joaillerie. Il est auréolé d'une part de mystère, qui attire, presque irrésistiblement les autres.
J'ai progressé à petites doses, mais mon intérêt est resté éveillé et j'ai apprécié ce roman jusqu'au bout. Au delà des histoires individuelles, qui peuvent être pathétiques, agaçantes, émouvantes et souvent les trois à la fois, on découvre la société du sud des Etats-Unis, au temps de la grande dépression: la misère, le fragile équilibre des travailleurs à la merci d'un accident, et la ségrégation qui rend la vie des gens de couleurs encore plus misérable.
On ne peut s'empêcher de ressentir la révolte et la colère de Jake Blount et du Dr Copeland avec intensité. Pourtant ce ne sont pas les personnages les plus sympathiques. Ceci dit, Mick Kelly ne m'a paru beaucoup plus aimable même si elle est attachante par certains côtés. On espère qu'elle arrivera à s'extraire du piège de sa condition.
Le personnage de John Singer est assez fascinant. Tous projettent leurs émotions sur lui, personne ne cherche à savoir qui il est vraiment.
Le tout sous un soleil écrasant et un air lourd que les ventilateurs brassent à peine, qui contribue à créer une ambiance un peu oppressante (pour moi au moins).
Pour ce qui est de l'anglais, il faut le temps de s'habituer au parler du Sud, notamment la syntaxe approximative et les mots déformés de l'argot populaire. J'ai eu besoin du dictionnaire même si ma lecture a été assez fluide.
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J ai beaucoup aimé le style de ce roman où chaque personnage a un message important à délivrer. En vain, cependant car la communication semble impossible et le seul qui "écoute" vraiment est le personnage du muet mais lui personne n'est là pour lui...
Le titre prend alors toute sa signification.
Un style et une ambiance qui m'ont beaucoup plu. Un livre dans la lignée de "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" ,en plus sombre.
A découvrir !
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Voilà un roman fascinant par les personnages, par le désenchantement d'une société sudiste pauvre, par les ambiances, par les destins complexes et sombres des protagonistes que nous décrit l'auteur. Mais aussi déstabilisant par son regard pessimiste et sans concession. Peu ou pas de lueur d'espoir comme si chacun était condamné d'avance à une vie étriquée et sans bonheur. J'aurais aimé m'investir plus dans ma lecture. Mais je me suis sentie spectatrice de bout en bout et peu empathique. Seul la figure de Mick m'a réellement touchée.
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"Ce texte, écrit par une insoumise en 1940 (...) vient réchauffer nos désarrois. Il vient nous porter une parole solidaire, en miroir. Solidaire de nos élans échoués, nos questionnements, de nos incapacités à traverser les apparences, solidaire de nos isolements, de nos désirs incoercibles de nous unir aux autres; ce que Carson McCullers nommait « le besoin basique d'appartenir, de faire partie de quelque chose, de se sentir comme faisant partie de la vie. » "
Kits Hilaire (Extrait) dans Double Marge à propos de la sortie de "Ariane Ascaride lit le coeur est un chasseur solitaire de Carson McCullers, La bibliothèque des voix, Des femmes-Antoinette Fouque."
Lien : https://doublemarge.com/asca..
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Passionnante chronique dans une ville du Sud des États-Unis dans les années 30, où la pauvreté dicte sa loi. J'ai aimé les personnages, qui se côtoient sans vraiment se connaître, qui s'apprécient sans toujours se comprendre. Un roman doux-amer, comme la vie de la jeune Mick, qui avait des rêves, pourtant.
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Le coeur est un chasseur solitaire, c'est un premier roman, celui de Carson McCullers qu'elle publia à l'âge de vingt-deux ans.
L'histoire repose sur trois fois rien, nous sommes dans les années trente, dans une petite ville du sud des États-Unis.
John Singer vit avec son ami Antonapoulos. Tous deux sont sourds-muets. Lorsque Antonapoulos est interné dans un asile, Singer décide de venir loger chez les Kelly.
Ce livre est l'histoire de plusieurs destins qui se croisent. Il y a tout d'abord Mick la fille des Kelly, adolescente de quatorze ans, complexée, garçon manqué, elle ne rêve que d'une seule chose : devenir un jour musicienne. Sous son lit elle cache ce violon qu'elle s'est elle-même confectionnée. le docteur Copeland, médecin noir, pétri d'humanité veut, quant à lui, croire en un monde idéal loin des brimades racistes dont il est victime au quotidien. Il y a Biff, tenancier de bar qui observe ses clients pour échapper à une vie de couple terne. Jake communiste, lui, rêve d'un monde plus juste...
Chaque personnage vit pour un projet, un rêve, une ambition qui le porte, le brûle...
John Singer, personnage principal du roman va très vite devenir le confident de Mick, puis des autres personnages. Il ne parle pas mais recueille leurs confidences. Ce sont des êtres fragiles, désoeuvrés, en quête d'espoir, en quête de communication, cherchant davantage un miroir que dialoguer, simplement croire un instant à cette illusion qu'ils sont entendus. John Singer les apaise alors que lui-même ne vit que pour son ami. Son calme et sa courtoisie inspirent confiance, leur permet d'entrevoir la possibilité d'être compris.
C'est un roman foisonnant et âpre, qui sent la vie et le désespoir, qui incarne le sud des États-Unis des années trente, l'errance, une jeunesse peut-être désabusée qui a un mal fou à passer de l'adolescence à l'âge adulte, la crise déjà là, la pauvreté qui n'a pas attendu la crise, le racisme bien plus ancré encore que les arbres et leurs racines.
Les personnages sont grouillants, attachants, touchants, rêveurs, emplis d'illusions, ils ont des rêves qu'ils n'atteindront jamais et sans doute le savent-ils déjà, du moins inconsciemment...
Le coeur est un chasseur solitaire, c'est le roman de l'Amérique profonde, celle du puritanisme et des laissés-pour-compte.
Parfois les romans sont comme des ricochets. On va de l'un à l'autre. Je me suis demandé brusquement si mon amour des romans américains ne venaient pas de cette rencontre. Dois-je ainsi mon émerveillement, mon admiration à l'oeuvre de Jim Harrison, de John Fante, de Raymond Carver ou encore de William Faulkner et pourquoi pas aussi de John Steinbeck et plus récemment de Toni Morrison ou de Harper Lee, grâce à ce texte fondateur ? Pourtant, il y a si peu de points communs entre ce roman et l'oeuvre de ces autres auteurs, sauf peut-être un rêve américain aussi étincelant qu'une flaque de boue, sauf peut-être une attention aux laissés-pour-compte.
Mon cheminement est pourtant parti de ce roman, relu tout récemment.
Ici il y a comme une voix singulière qui m'a touché.
Ici ce sont de multiples solitudes à plusieurs, le discours de chacun des personnages est solidaire des autres grâce à John Singer qui sait faire le lien entre eux. C'est comme un fil qui se tisse, ouvrant à l'altérité.
Ici se côtoie la joie et la douleur. Ce roman est d'une cruauté insoupçonnée, il décrypte avec acuité les impostures de la réalité et ce qu'il y a de vrai dans les illusions. C'est sombre et en même temps il y a une grâce. C'est beau et touchant.
J'ai adoré ce personnage de Mick Kelly, sans doute est-elle l'alter ego de Carson McCullers. Mick, adolescente solitaire qui n'attend qu'une chose, déployer ses ailes...
Cette solitude n'est pas subie. le personnage de Mick perçoit cette solitude de manière positive. C'est une solitude féconde, un espace du dedans empli de secrets, dans lequel elle construit son rêve de musique tendu comme une promesse.
Souvent on se rachète, on se rattrape, on se réalise dans le silence et la solitude...
En arrière-plan de ce roman figurent la crise, la guerre qui approche, la misère toujours là.
Carson McCullers a un talent fou à savoir peindre les gens ordinaires, ceux que le rêve américain a laissé au bord du chemin.
Sans doute ce livre, par son pessimisme à fleur de peau, ressemble à une petite tragédie. Mais c'est aussi une voix singulière, emplie d'empathie, qui a su me prendre par la main et me bercer comme une musique.
Le coeur est un chasseur solitaire est un roman immense.
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Je ne vous résumerai pas l'histoire de ce roman car d'histoire il n'y a pas ! Et pourtant, pas une seule fois au cours de la lecture de ses 400 et quelques pages, je n'ai senti mon intérêt faiblir ou mon plaisir décroître.

Nous sommes en 1939, dans une petite ville du Sud des États-Unis, où une grande partie de la population, pauvre et ouvrière, est employée dans les florissantes filatures de coton.
L'auteure décrit le quotidien de ses protagonistes, et surtout les relations qui les lient les uns aux autres. Car s'il n'y a pas véritablement d'histoire dans « le coeur est un chasseur solitaire », il foisonne en revanche de nombreux personnages, tous plus intéressants et attachants les uns que les autres.
Il y a…
…Mick, l'adolescente de 15 ans, passionnée de musique, qui rêve de devenir compositeur, mais dont les faibles revenus de ses parents ne lui permettent pas de manger tous les jours à sa faim…
…Benedict Copeland, le médecin noir dont le plus cher désir est de voir ses semblables s'émanciper grâce à l'instruction, que l'attitude soumise et bigote de ses enfants déçoit.
…Jake Blount, le communiste, qui ne tient pas en place et se rend de ville en ville en tentant de faire comprendre à la classe ouvrière qu'elle est asservie et doit se révolter.
…John Singer, le sourd-muet, qui occupe une chambre dans la pension tenue par les parents de Mick, un homme discret, patient, soigneux et qui, en raison de son infirmité, se révèle être l'interlocuteur idéal, toujours à l'écoute.
Et il y en a beaucoup d'autres, le mieux étant de lire ce roman pour faire leur connaissance…

Dans les rapports qu'entretiennent les protagonistes les uns aux autres, c'est la diversité des manifestations d'amour qui s'en dégagent qui m'a frappée dans un premier temps.
C'est…
…l'amour-sollicitude de Portia Copeland pour son père, Benedict, en dépit de leurs dissensions et de l'incompréhension qui règnent entre eux.
…l'amour un peu trouble que Biff, le restaurateur, éprouve pour la jeune Mick, et qui le met mal à l'aise.
…l'amour quasi-mystique que l'adolescente elle-même éprouve pour John Singer, ou encore l'amour « irrité, inquiet », que Benedict Copeland éprouve pour son peuple.
L'expression de toutes ces sensibilités a un côté extrêmement touchant et rassérénant, j'y ai trouvé aussi une certaine beauté, de celles qui vous apaisent. Parfois, j'ai en revanche été surprise par l'extrême sentimentalisme dont faisaient preuve certains personnages (je pense notamment à John Singer, qui écrit à son ami Antonapoulos comme il le ferait à l'attention d'une femme aimée).

Attention, n'allez pas croire que le roman de Carson McCullers est un étalage de mièvrerie et de bons sentiments dégoulinants ! Non, tout y est bien plus subtil. Ses personnages aiment simplement comme nous pourrions le faire, et semblent surtout en quête de reconnaissance, de quelqu'un qui les aimerait eux-mêmes, et surtout qui les écoute, ainsi que le montre la facilité avec laquelle ils s'ouvrent auprès du muet John Singer de leurs aspirations, de leurs déceptions, en bref de tout ce qui fait leur vie et détermine leurs émotions.
L'auteure analyse très finement la psychologie de ses héros, en dépeignant leurs motivations inconscientes et leurs faiblesses, les rendant ainsi très proches de nous. Il y a un côté un peu triste aussi dans tout cela. Il est en effet souvent question de solitude, de celle que l'on ressent en dépit de ceux qui nous entourent, mais qui ne nous comprennent jamais vraiment. Et puis il y a cette idée d'unilatéralité dans les rapports humains, qui fait que les deux protagonistes d'une relation n'en retirent pas la même satisfaction.

Il m'est arrivée plusieurs fois au cours de ma lecture de penser au roman d'Harper Lee : « Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur », en raison de certains aspects du contexte (la condition des noirs-américains dans les années 30, par exemple) et de la part importante qu'y occupent les personnages enfantins.
Seulement, alors que le but du roman d'Harper Lee semble être en partie d'illustrer un propos indissociable d'une époque donnée, j'ai eu le sentiment que « le coeur est un chasseur solitaire » aurait pu se dérouler n'importe quand. En effet, les éléments liés aux réalités économiques et sociales du récit s'y insèrent naturellement car faisant partie intégrante de la vie des héros mais ils ne m'ont finalement pas parus primordiaux. Ce que je retiendrai plutôt de cette lecture, c'est la justesse avec laquelle Carson McCullers traite de thèmes universels tels que ceux évoqués plus haut, cette combinaison des paradoxes qui composent les rapports humains. Et puis que j'y ai pris énormément de plaisir !
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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