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sur 481 notes
Mignon et Light.

Georgina est un succube. Si vous ne savez pas ce que c'est, inutile d'attaquer ce roman. Vous n'êtes pas équipé pour ce genre de littérature.
Créature démoniaque pluri-millénaire, elle travaille néanmoins dans une librairie, fréquente de gentils vampires, archidémon et Ange de haut rang. Adoratrice de l'écrivain à succès Seth, v'la tit pas qu'il se pointe dans sa librairie. Mais c'est sans compter sur le sublime Roman. Pauvre succube avec tous ses principes, elle ne sais plus où elle en est. Si en plus un vilain commence à assassiner son entourage…

Ce n'est pas vraiment de la bit-lit. Oh, tout y est, créatures surnaturelles et tout et tout, mais franchement. 100 pages de blabla ésotérique en moins, et on aurait eu un chick-lit en bonne et due forme.
Un habillage prétexte voire cosmétique parce que c'est ça qui se vendait à l'époque où c'est sorti ? (Encore maintenant).

Georgina Kincaid, son personnage est difficilement crédible, bien trop émotif et midinette qui ne cadre pas avec sa condition. Les personnages secondaires, vampires du monde des bisounours. On les remplace par des hommes qui aiment les hommes avec tous les clichés du genre dans la littérature et le tour est joué.
Bref, ce n'est pas un bon roman de Bit-lit. Est-il pour autant mauvais ?

Nous avons au final un charmant récit d'une jeune femme très séduisante, un peu paumée, un mignon babillage qui se laisse lire, un peu de sexe, mais pas trop. C'est loin d'être désagréable mais il faut savoir dans quoi on s'engage. Un roman de chick-lit avec habillage surnaturel prétexte.
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Les ouvrages estampillés Bit-Lit ne sont définitivement pas fait pour moi. Je ne suis pas génétiquement équipé pour apprécier ce genre de trucs. Je prie donc les amatrices et les amateurs de ce genre littéraire de ne pas lire les lignes qui vont suivre, car elles vont forcément pourrir leur groove.

C'est à chaque fois la même chose avec la Bit-Lit : je me laisse convaincre de tenter ma chance avec telle ou telle auteure, et au bout d'une poignée de chapitres j'ai déjà identifiée tous les emprunts aux jdr gothiques (généralement "World of Darnkess" et cie, mais ici c'est plutôt "In Nomine Satanis / Magna Veritas"), les emprunts à "Buffy" & cie (mais n'a pas l'humour de Joss Whedon qui veut), les trucs girly et le fanservice qui ne me parlent absolument pas… Et mieux vaut passer sous silence le côté ouvertement commercial de l'ensemble qui fait la part belle à un consumérisme parfois à la limite du placement publicitaire (enseignes, marques, produits).


Richelle Mead nous raconte le quotidien de Georgina Kincaid, une succube qui ne veut pas être une succube, une succube qui veut être humaine. On suit donc ses tribulations avec ses collègues humains d'Emerald City Books & Coffee (Doug Sato du rayon livre, Bruce Newton du rayon café, Warren Llyod le patron bellâtre), et avec ses collègues inhumains collecteurs d'âmes (Peter le vieux vampire prof de danse, Cody le jeune vampire fashion victim, Hugh le démon chirurgien esthétique). Force est de constater que les uns et les autres ne se sentent pas très concernés par leur job...
Évidement les représentants des forces du mal sont cool et branchés, et les représentants des forces du Bien sont nazes et has been. On est plus près de bobos blasés que d'immortels engagés dans une lutte pour le contrôle de l'humanité... J'ai néanmoins apprécié l'inversion des rôles entre le très sérieux archidémon Jérôme, fanboy de John Cusack, et Carter l'archange débraillé et soiffard. ^^ Je ne sais pas si c'est un hasard ou une coïncidence, mais on dirait les caricatures de Crowley et Castiel dans la série "Supernatural"… ^^
Comment dire... Je n'ose même pas qualifier cela de sous Anne Rice tellement l'héroïne n'est pas très crédible dans ses états d'âme vis-à-vis de sa situation d'immortelle par rapport à Louis, Lestat, Armand et compagnie. Mais bon, ce n'est pas grave vu que ce n'était visiblement pas le but. Mais elle fait vraiment cagole sur les bords en voulant systématiquement le beurre et l'argent du beurre... Car elle peut changer d'apparence à volonté (on revient souvent sur les économies de dressing et de maquillage qui sont ainsi permises) et accroître son charme naturel, elle dispose de la jeunesse éternelle, de l'immortalité et de l'invulnérabilité, elle est désirée et adorée par tout le monde, mais cela ne lui suffit pas. Elle veut en plus le grand Amoûr avec l'Homme Idéal…
Elle se donne le beau rôle en expliquant qu'elle a vendue son âme et son humanité en voulant réparer ses erreurs et épargner de la peine à ses proches, mais elle s'est foutue dans la merde toute seule comme une grande en voulant en même temps un mari doux et aimant et un amant fougueux et passionné (et je passe sur les flashbacks historiques qui nous expliquent cela, car la Chypre du Ier millénaire avant Jésus Christ qui nous est décrite est moins plaisante que les décors en carton pâte de l'Âge d'Or d'Hollywood).
C'est donc tout naturellement que 2500 ans plus tard on la retrouve embourbée dans un énième triangle amoureux :
- (fantasme n°1) se caser avec un homme riche et célèbre mais timide, comme ça aucun conflit entre ego à la maison
- (fantasme n°2) rencontrer l'âme soeur, à savoir un beau gosse intelligent et drôle (si possible romantique et ténébreux)
Et quand elle n'arrive pas à se décider, elle se tourne vers sa roue de secours habituelle et s'envoie en l'air comme une bête avec son supérieur hiérarchique queutard (fantasme n°3). Pour une strong independant woman, on repassera. lol

L'héroïne à la répartie facile et à la langue bien pendue, comme dans toutes les séries bit-lit que je connais, met en scène son propre one woman show, comme dans toutes les séries bit-lit que je connais, qui se base essentiellement sur ses remarques acerbes et ses duels verbaux riches en allusions sexuelles, comme dans toutes les séries bit-lit que je connais.
Mais dès qu'on aborde des sujets sérieux, on botte systématiquement en touche... On reste donc dans le politiquement correct. On est ni plus ni moins que dans une version surnaturelle de "Sex in the City", alors qu'on aurait pu être dans une version sexy de "Supernatural"... tant mieux, tant pis, cela sera selon les goûts de chacun / chacune.
On papote vêtements, musiques, danses de salons, fast-food et restaurants à la mode ou et sorties en ville… et l'intrigue tourne d'autant plus en rond que les cliffhangers stéréotypés ne peuvent lui venir en aide pour relancer la mécanique.
Car l'intrigue qui se veut principale, mais qui passe bien après les amourettes et les coucheries de la narratrice, ressemble à n'importe quel thriller des années 90 : un serial killer joue avec les nerfs de l'héroïne sur laquelle il a flashé, et avec ceux des forces de l'ordre censées l'arrêter, en envoyant des messages et des indices sur ses activités et ses prochaines victimes. le suspens étant insoutenable (ironie inside), le coupable est-il :

Pour moi la réponse m'a sauté au visage avant même le premier crime, l'auteur ne se donnant même pas la peine de semer des fausses pistes dignes de ce nom. Dans cette optique le premier gros twist tombe très à plat, et le deuxième gros twist qui aurait pu être très bien tombe lui aussi à plat car intercalé entre une déclaration de flamme pitoyable et une scène pornographique assez pour ne pas dire très complaisante. Et puis tout repose sur un concept éculé dans les historie d'anges et de démons : les nephilims. L'héroïne, âgée de 2500 ans pour rappel, m'a semblé aussi naïve que le Richard Virenque des "Guignols de l'Info"…


Malgré tout, j'ai lu cet épisode pilote sans déplaisir, grâce au 2e degré distillé par l'auteure. Car cette dernière se moque de Georgina la Mary Sue (elle ressemble plus aux photos de sa créatrice qu'aux diverses illustrations de couverture), d'elle-même et de ses lectrices.
Georgina kiffe les livres et le moka blanc : cela tombe bien, elle est employée d'Emerald City Books & Coffee.
Georgina est très fière de poste de directeur adjoint, mais elle officie à la caisse de la librairie et au service du café.
Georgina est très fière de sa ponctualité mais entre ses congés, ses retards et ses maladies imaginaires, on ne peut pas dire qu'elle soit un bourreau de travail…
Georgina est très fière de ne vampiriser que les pauvres types et ainsi d'éviter les braves types (selon le principe que plus la victime est vertueuse et plus vite elle est vampirisée, et vice-versa), mais elle est plus préoccupée par le sort de son patron queutard que par le geek puceau dont elle a volé l'âme…
Georgina est très fière de se présenter comme une vamp de légende, mais s'avère incapable de gérer des amourettes à 2 balles. Si elle a été mutée à Seattle, métropole américaine de 2e voire 3e zone ce n'est sans doute pas un hasard…^^ Et plus avant dans la série, elle sera mutée au Canada, la honte ultime !
Georgina se comporte de manière fantasque avec tout le monde, alternant avec une belle régularité le très chaud et le très froid, mais s'étonne qu'on puisse s'en offusquer et est mortellement blessée dans son amour propre quand on lui pose un lapin.
Georgina se lamente sur sa condition d'immortelle maudite, mais se comporte comme la dernière des cagoles hipsters : il faut se distinguer de la masse et soulager son amour propre ^^
Ainsi on ne s'éloigne jamais du centre ville de Seattle, mises à part 2 ou 3 virées en banlieue, où l'héroïne narratrice fait bien sentir sa condescendance envers le conformisme ennuyant à mourir des classes moyennes (cette héroïne bit-lit condense vraiment les stéréotypes du bobo hipster).
Georgina est fangirl des aventures de Cady et O'Neill écrits par Seth Mortensen, qui ne sont que d'énièmes clones des héros de "Claire de Lune" et consort…
C'est donc tout naturellement que Georgina loue la connaissance qu'a l'auteur de Chicago et son équipe de hockey alors que ce dernier avoue s'être limité sur le sujet aux quelques recherches internet qu'il en a fait. On peut faire la même remarque pour Richelle Mead qui de Seattle semble ne connaître le Space Needle et l'équipe de hockey locale. D'ailleurs Richelle Mead comme Seth Mortensen ont déménagé de Chicago à Seattle… Sûrement un hasard… ^^
Et on pourra aussi supposer que moult lectrices reconnaîtront leurs moments de faiblesse dans l'héroïne qui va se réfugier sous sa couette avec son chat, son best-seller préféré et un demi-litre de glace au tiramisu…


Au final, c'est de manière très sympathique qu'on inverse doublement la formule de la midinette tombant amoureuse d'un démon nocturne avec un grand timide qui tombe amoureux d'une créature de la nuit. J'aurais vraiment aimé que cela soit bien plus réussi que cela. Je continuerais bien pour savoir si cela prend son envol, mais je me suis laissé entendre dire que la série allait decrescendo et qu'on tourne rapidement en rond avec une bonne poire spectateur des coucheries de l'héroïne lididophage, sans parler de la réutilisation de tous les clichés du genre. Oui car les appétits de succube de la narratrice sont bien commodes pour placer une série de scènes de culs de plus en plus précises niveau pièces de lingeries, caresses, léchouilles, et sécrétions corporelles diverses et variées inhérentes au cahier des charges des séries de bit-lit que je connais.
Lien : http://www.chemins-khatovar...
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Un livre agréable à lire. Dans cette histoire les anges et les démons s'affrontent avec plus ou moins d'enthousiasme dans le grand jeu du Bien et du Mal. Chacun recueillant des âmes pour son camp. Un thème déjà souvent exploité (De bons présages de Pratchett et Gaimann ; le jeu de rôle In Nomine Satanas/Magna Veritas….), mais j'aime bien quand on tord la mythologie biblique.
Ici nous faisons connaissance d'une succube (démon femelle qui se nourrit de l'énergie vitale des hommes qu'elle prélève durant les rapports sexuels… bon ne chercher quand même pas trop les scènes de sexes, elles sont en quantités très raisonnables). Georgina Kincaid est très insatisfaite de son éternité, il faut dire que quand on est née humaine, faire l'amour sans amour jusqu'à la fin du monde, ça peut paraitre long. Alors Georgie préfère son travail de libraire et son amour des livres (un auteur en particulier Seth Mortensen) ainsi que les cours de danse qu'elle donne à ses collègues au lieu d'aller voler l'âme des hommes… Sauf que lorsqu'un vampire se fait tuer, c'est sur elle que se portent d'abord les soupçons. Mais comment un succube dont le seul pouvoir est de transformer son corps pour le rendre plus attirant aurait-elle réussi cet exploit ??? Force lui est faite de chercher elle-même le coupable puisque son supérieur démon et son ami l'ange refuse de fournir des explications…
Une enquête dans le monde des démons donc mais pas seulement. le passé de Georgina/Letha revient la tourmenter et explique son blues récurent, ses démêlés avec les hommes qu'elle attire malgré elle ou non, ses relations compliquées, le fait qu'elle-même en sache peut sur son propre monde nous permet de suivre l'enquête et d'avoir des explications nécessaires.
Ce livre est facile à lire, agréable, on passe un bon moment mais ce n'est pas un grand livre non plus, le style est simple, le scénario agréable mais sans surprise, pire même, on devine aisément la trame à venir, les coups de théâtre sont connus d'avance, on devine aisément qui est le « méchant », comment il s'y prend…
Ce qui est agréable dans cette histoire c'est que l'on aperçoit une possibilité de rédemption pour notre héroïne, il est vrai que sa punition est bien lourde comparée à sa faute et sa damnation ne vient que d'une volonté de sauver ce qui pouvait encore l'être.
Les références à la bible sont bien conçues, rien de fantaisiste, et utilisent différentes versions afin de les comparer et de mieux les comprendre. L'auteur oppose également les versions pour fidèles des versions pour étude et utilise dans écrits apocryphes dans ses références.
Au final je dirai que c'est une bonne lecture détente, sans grande prétention.
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J'ai commencé la lecture de succubus blues pour répondre à l'item lire un roman bit lit pour le challenge multi défis 2016. Sans y être allergique, il y a de tout dans ce genre. Je ne savais pas trop sur quoi j'allais tomber. C'est sans réelle motivation que j'ai commencé ma lecture. La couverture ne me plaisait pas trop non plus. Les premières pages ne m'ont pas hyper emballée non plus puisqu'on y découvrait giogina l'héroïne qui avait pour mission de "dépuceler un mec de 34 ans" pour qu'il vende son âme au diable (les termes ne sont pas de moi hi hi hi). Je me suis même dit "purée ça va être long" (la lecture).
Et bien j'avais fait fausse route. Cette lecture fut une agréable surprise et je vais lire également le tome 2 !
Giorgina est un succube. Elle travaille donc pour le mal. Séduisante, elle se nourrit de l'énergie vitale des hommes avec qui elle couche. Mais ce qu'elle est ne lui convient pas. Elle est devenue succube par désespoir et ne veut s'attacher à aucun homme. C'est donc triste une vie éternelle sans amour possible. Je me suis attachée très vite à Giorgina. Mon intérêt pour elle a commencé lorsque j'ai découvert qu'elle était libraire. Deux hommes gravitent autour d'elle. Seth un auteur et Roman rencontré par hasard. Lequel des deux va la faire craquer? voilà pour le côté romance. L'intrigue est surtout intéressante car l'histoire prend un tour thriller. Un démon est assassiné. giorgina est suspectée. Un ange est aussi tué. La belle jeune femme est encore suspectée. S'engage alors une enquête.
Ce petit côté policier m'a bien plu. Surtout que je ne m'y attendais pas.
Je pensais qu'il y aurait beaucoup de scènes de sexe sans vraiment d'intrigue. Ce n'est pas le cas. J'ai passé un bon moment.
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J'ai beaucoup aimé lire ce roman, déjà que la pochette m'intéressait vachement… logique, c'est de Jean-Sebastien Rossbach (Oui, oui, c'est bien lui qui a illustré en partie le Merlin avec Istin et Aleksi).

Je n'ai pas été déçue par ce livre, j'ai d'ailleurs eu plusieurs fous rires… Car Georgina est très douée pour se mettre dans des situations à la fois compliquées et ridicules, surtout en présence de son auteur favori. Mais revenons à son côté succube…Cette employée des forces infernales a pour mission de tenter les mortels afin qu'ils vendent leurs âmes pour le compte de son camp. Elle possède pour cela certains dons surnaturels tels que le pouvoir de se métamorphoser, une capacité de séduction accrue ou peut encore profiter d'une récupération physique supérieure à la normale…

J'ai beaucoup aimé le côté un peu plus développé et réaliste des anges présent dans cette histoire, on sent quand même que l'auteure s'est documentée et n'a pas écrit n'importe quoi non plus.

Enfin, quelques scènes un peu plus chaudes dans le roman ne sont pas sans déplaire aux lecteurs, des deux sexes… Bref, un bon divertissement pour les adultes ou jeunes adultes dans le domaine de la « Bit-lit *» qui est d'ailleurs assez bien représentée dans les romans des éditions « Milady ».

Le personnage de « Georgina », me fait d'ailleurs un peu penser à « Mercy Thompson ».
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Il était grand temps que je lise cette oeuvre de Richelle Mead. J'apprécie beaucoup Cygne Noir, je suis une grande fan de Vampire Academy, il me manquait encore la découverte de Georgina Kincaid. Il m'aura fallu de la patience pour que cette série sorte en poche et que je puisse enfin me l'offrir. L'attente aura été longue, mais la lecture n'en a été que plus agréable!

Georgina est une succube ce qui complique bien sa vie amoureuse puisqu'elle absorbe l'énergie vitale de ses conquêtes et qu'elle met leur âme en péril. Elle évite donc au maximum toute relation et tâche d'éviter tous les rencards proposés. Seulement en travaillant dans une librairie, difficile d'éviter les gens.

J'ai été touchée par cette héroïne dès le début de l'histoire. Georgina est attachante, le prototype même de la bonne copine avec qui on passerait ses soirées. Elle est drôle, sympathiques et elle n'a pas sa langue dans sa poche. Derrière une façade joyeuse au sourire facile, elle cache des blessures, des doutes, une certaine fragilité et une solitude qu'elle peine à supporter par moments. Elle a toutefois une passion: les livres de Seth Mortensen. L'amour qu'elle porte à ses écrits m'a rappelé ma propre attitude face aux ouvrages de mes auteurs préférés, j'ai adoré!

Seth n'est pas un auteur comme les autres. Elle va finir par le rencontrer, par hasard, sans savoir qui il est et je peux vous garantir que son entrée en matière vaut le détour. Elle aura d'ailleurs bien des difficultés à entrer en relation avec cet écrivain complètement asocial qui ne sait pas vraiment comment se comporter face aux autres. C'est d'ailleurs ce qui le rend très mignon et adorable. J'ai aimé ses difficultés de communication, difficultés qui s'évaporent quand il écrit. Les e-mails qu'il envoie à Georgina sont excellents et montrent mieux sa personnalité. Dommage qu'il la cache si souvent.

L'autre mâle de cette histoire, c'est Roman. Beau gosse, dragueur invétéré et très attiré par elle, il se montre attentionné et ne lâche pas le morceau malgré les refus de Georgina. Les passages entre eux sont parfois très chauds et leur relation prend une place importante dans l'histoire. J'ai tout du même eu un peu de peine avec lui, son empressement était parfois exaspérant.

Ses amis et collègues ont tous une personnalité bien trempée et différente. Entre vampires, démons, anges et humains, Georgina côtoie vraiment toute sorte de gens. J'ai particulièrement apprécié Doug et Cody qui sont très protecteurs avec elle, chacun à sa façon. Par contre, Jerome m'a insupporté à un point innommable! Quant à Carter, le bel ange sarcastique, je me suis attachée de plus en plus à lui au fil des pages. Son attitude vis-à-vis d'elle à la fin de l'histoire m'a tout simplement fait fondre! Je me réjouis d'en apprendre plus sur lui.

Je me suis beaucoup épanchée sur les personnages, mais venons-en à l'histoire. le récit en lui-même est bien ficelé et mélange action, humour et rebondissements. J'ai aimé tout ce que l'auteur nous propose dans ce volume et s'il faut vraiment chercher un petit point négatif, je pourrais signaler le manque d'action (ce qui déplaira certainement à certains). le livre tourne surtout autour du quotidien de Georgina et de ses rencontres (amoureuses ou non) et moins sur l'enquête autour des meurtres d'immortels. C'est un choix scénaristique que j'apprécie et qui me rappelle la série Rachel Morgan. Ce choix aide à se sentir plus proche des personnages.

Le style de l'auteur est toujours aussi bon. Plus adulte que certains tomes de Vampire Academy, cette histoire se rapproche de Cygne Noir. La seule différence: les relations sexuelles ne sont pas au premier plan comme dans cette autre série. Ce qui est agréable et étonnant vu la nature de l'héroïne (mais je ne m'en plains pas).

J'ai hésité longtemps à savoir si cette série serait un coup de coeur ou non, car mon ressenti évoluait à chaque chapitre. Mais en faisant cette article, je me rends compte qu'à ma façon d'en parler ce premier tome en est un, ce serait mentir que dire l'inverse. J'ai déjà hâte de lire la suite et de poursuivre les aventures de Georgina!
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Encore une nouvelle saga bit-lit à laquelle je m'attaque et j'étais assez sceptique à la lecture du résumé.

Une succube, Georgina Kincaid, est une femme immortelle qui vit à Seattle avec un groupe d'immortels que sont les anges, démons, vampires... Elle vit mal le fait de devoir absorber l'énergie des hommes afin de survivre et de les faire souffrir. Elle évite ainsi toute histoire d'amour mais ne va pas pouvoir s'empêcher d'apprécier Roman, un jeune homme avec qui elle pourrait vivre une belle histoire.

Mais un tueur immortel rode, il tue des immortels de son entourage et se rapproche dangereusement d'elle en lui envoyant des messages et en l'attaquant. Qui est-il donc ?

Un livre qui se lit facilement, un personnage vraiment attachant du fait qu'elle veut être humaine le plus possible, un vrai plaisir à lire ce roman et une envie urgente de lire la suite....

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Pas très motivée par cette couverture un peu enfantine et par le résumé un peu vide mais je me suis quand même lancée .
Georgina , une belle femme , succube, libraire entourée d'amie immortels vit sa vit comme tout le monde avec juste un hic: elle avale l'énergie de ses partenaires au moindre contact sexuel .
Cela lui ote tout espoir d amour durable alors elle se plonge dans les histoire d'un écrivain de talent le beau seth.
Elle va avoir la joie de le rencontré mais va être déconcerté face a la réalité .
J'ai adorée cette histoire qui commence tout de suite sur un ton sexy , humoristique et tranchant.
La belle na pas sa langue dans sa poche et rêve comme toute femme d un amour sincère , vibrant et qui n'engendre pas la mort .
Elles entourée de plusieurs personnages .
le beau seth écrivain de renom qu'elle idolatre mais va s'apercevoir qu'il ne maitrise pas aussi bien les mot dans la vrai vie et qu'il se cache derrière ce virtuose un homme solitaire et introverti.
nous avons aussi le beau Roman , rencontré par hasard , engageant, marrant , et viril l'homme parfait mais humain donc not touch .
Carter le bel ange un peu coquin mais qui se révèle être touchant et intelligent (mon préféré ) et qui va au fils du temps montré son intérêt fraternel pour la douce .
Sans oublié Hught, cody et peter des "frères" immortels : démons et vampires.
Sans oublié le chef Jérome archidémon qui dirige toute la petite troupe .
L'histoire est captivante , et commence des le débuts sans longueur . On est toute suite dans le fil de l'histoire a vibré avec l'héroïne en essayant de résoudre les meures avec elle .
Vivement le tome 2 même si je sais que mon souhait de carter et Georgina ne sera pas excausé
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Georgina Kincaid c’est la bonne surprise urban fantasy de mon été
J’avais lu ça et là quelque bonne critiques (souvent mitigé) sur la série, mais assez pour me donnée l’envie de lire au moins le tome 1 histoire de me faire une idée. Ce fut une très bonne idée.
Le roman étant écrit a la première personne on profite pleinement de la personnalité de Georgina que j’ai vraimant apprécier elle est drôle , intelligente et un brin torturé .
Elle n’aime pas particulièrement son travail de Succube, qu’elle pratique contrainte et forcé histoire d’avoir de l’énergie pour se maintenir en vie le reste du temps elle aime surtout son boulot de Libraire, et ses amis. Et dégusté les livres de Seth Mortensen .
L’entourage de Georgina est d’ailleurs haut en couleur, le petit groupe qui l’entour humain et non humain sont bien travaillé, présent, et ont une psychologie intéressante. J’ai apprécié tout les personnages ce qui est assez rare, et mérite donc d’être signalé. Ils apportent tous quelque chose. Et ne sont jms relégué à la place de figurant.
A coté de ca, bien sûr, il y a l’histoire de cœur, Georgina fuit les hommes en général . Et pour ce premier tome elle aura droit à deux prétendants, en commençant le livre: je me suis dit, non pitié pas encore une histoire d’amour triangulaire ! Pour mon plus grand bonheur cette triangulaire se conclura a la fin du livre, il est certes possible que ca reprenne a un moment ou a un autre de la série, mais ca c’est une autre histoire.
Quant a l’histoire développée dans le tome 1, j’ai bien accroché, elle a justement permise de mettre en place tout les personnages. De les développés, en particulier Carter un ange hors norme et franchement drôle. De mettre aussi en place la mythologie de la série, enfin une partie, et ca promet pour la suite !
J’ai été heureuse de voir que l’auteur n’a pas choisi la facilité pour la fin du roman, j’ai eut peur que Georgina face certain choix qui aurait ouvert une voie bien différant a la série. Une conclusion de tome 1 pleine de promesse, et de changement .
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C'est avec bonheur que j'ai découvert cette série. Sans aucune motivation, je me lançais dans une énième série Bit-lit. Oui, mais cette série présente beaucoup d'originalités, et se démarque pas mal.

Premièrement l'héroïne est hyper attachante. Elle est certes belle, danse à la perfection, attire la sympathie de tous, mais elle est drôle, simple, touchante. Elle fait des gaffes, elle a des failles, des défauts, elle est remplie de doutes et d'interrogations. Bref on est loin de l'héroïne super forte à qui tout sourit. Ici c'est bien plus compliqué et subtile.

Deuxièmement, si l'héroïne est attachante, pour ses prétendants on n'est pas en reste. Encore une fois, les règles de la Bit-lit sont détournées, on est très loin des mâles dominants, possessifs, des mauvais garçons au regard ténébreux. D'un coté, il y a Seth, un écrivain "perché", un artiste solitaire, maladroit, peu sûr de lui, mal à l'aise à l'oral, mais non moins sympathique et qui écrit des mails touchants que l'on aimerait bien recevoir.

De l'autre, Roman à l'opposé, beaucoup plus sûr de lui, bel homme, jeune, amusant, toujours là pour aider, mais assez énigmatique.

En bref, pour les relations amoureuses compliquées, on est bien servi, qui choisir? Comment Georgina peut-elle aimer sans blesser son amoureux, sans coucher avec lui pour ne pas lui ôter une partie de son âme.

Bien entendu en tant que succube, le récit nous donne quelques scènes de sexe bien tournées. le style est très lisse, plaisant, l'humour et les répliques bien corsées nous attendent à chaque chapitre. La narration est à la première personne, du point de vue de Georgina, ce qui nous rapproche un peu plus d'elle.

Enfin, les sentiments, les doutes, les peurs de l'héroïne, ne nous laissent pas insensible. Et c'est avec beaucoup d'émotion que nous suivons pas à pas ses décisions.

Enfin la fin est un petit moment lyrique. Poésie et émotions, déclarations inattendues, se partagent la vedette pour nous laisser charmé et avide de retrouver ces personnages lorsqu'on ferme le livre.



Voilà, moi je suis emballée par cette série Bit-lit étonnante et originale. L'auteur bien sûr, n'est pas sans talent, puisqu'elle nous a donné la géniale série jeunesse Vampire Académie. Et plus récemment la série Cygne noir.

Lien : http://leslivresdalily.blogs..
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