Dans cet avant dernier tome de Fortune de France, le comte d'Orbieu relate trois années du règne de Louis XIII !!
Ces 3 années verront les deux campagnes d'Italie, et surtout certains évènements tels la Journée des Dupes qui sonnera le glas de la reine mère Marie de Médicis.
On constate aussi la volonté de Richelieu et du Roi de " rogner" le pouvoir des grands qui ne pensent qu'à comploter et retirer des avantages pour eux mêmes et non pour le royaume.
La saga commence un peu à s'essouffler, l'histoire devenant de plus en plus une chronique du règne de louis XIII au détriment de la vie et des aventures des Siorac , chose qui selon moi, contribuait au charme de cette série.
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Fortune de France
Tome 12
Je m'approche tout doucement de l'épilogue de cette série que j'ai adorée.
Pourtant ce tome m'a laissé de marbre. Je me suis un peu ennuyée, peut-être parce que les deux tomes précédents sur le siège de la Rochelle m'avaient passionné. Ici, ce sont plutôt des intrigues de cour qui agitent le royaume et j'avoue que cela m'a semblé un peu fade.
Je verrai bien ce que donne le dernier tome et si j'y retrouve le plaisir que m'a procuré les tomes précédents.
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J'avoue que cette fois, je ne l'ai pas lu d'un trait. J'ai eu un peu de mal au début. Toujours autant de passion, de tendresse, et de curiosité pour les péripéties de cette famille, que dis-je, de cette dynastie presque, mais plus feutrée. Cette deuxième partie avec la troisième génération est plus rigoureusement académique que les premiers volumes, et parfois on se noie dans la densité des informations. Il faut prendre le rythme, suivre, suivre, ne pas perdre le fil. comprendre toutes la complexité dans la conjoncture, et une fois qu'on tient le bon bout, c'est vraiment marrant. Il faut s'accrocher. Et en fait, c'est vraiment sympa. Bon, évidemment la reine-mère en prend pour son grade (quel grade lui reste-t-il d'ailleurs ?) et il nous manque tout le piquant si savoureux d'Henri IV mais son fils ne manque pas de charme non plus. Dans le genre un peu rigide. le problème majeur de ce livre, disons-le à la franche marguerite, c'est que c'est l'avant-dernier, qu'après c'est déjà le dernier, et alors comment on fait ? Dites-le-moi, pitié, comment vit-on quand on a fini ces livres ? On les relit ?
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Quand en novembre 1628 le siège de la Rochelle s'acheva, fort glorieusement pour nos armes, fort affreusement pour la pauvre ville huguenote qui, en un an, avait perdu de verte faim les deux tiers de ses habitants, je tombai en proie à des sentiments bien contraires : d'une part, la compassion que m'inspirèrent, à mon entrant dans la malheureuse cité, les cadavres qui jonchaient les pavés et, pis encore peut-être, trébuchant à chaque pas, les squelettiques survivants.
Et d'autre part, bien que je fusse, comme avait dit Richelieu (qui savait toujours tout sur tout), "quasi souverain au château de Brézolles", et m'y sentais déjà chez moi pour les raisons que l'on devine, j'éprouvais une vive et profonde joie à la pensée, et d'aller retouver en son hôtel à Nantes la marquise de Brézolles et de retourner avec elle et son fils, qui était aussi le mien, dans mon duché d'Orbieu....
(extrait du chapitre premier de l'édition de poche parue en 2001)
Du diantre si je sais pourquoi nos animaux ont pour nous tant de gratitude, alors que les humains en ont si peu !
Ne savez vous pas que d'un homme on se gausse, quand sa femme chez lui porte le haut-de-chausses ?
Monsieur, de ce que j'ai le cheveu long, il ne faudrait pas conclure que j'ai la mémoire courte.
https://www.laprocure.com/product/458979/amis-martin-la-zone-d-interet
https://www.laprocure.com/product/374972/merle-robert-la-mort-est-mon-metier
La Zone d'intérêt - Martin Amis - le livre de poche
La Mort est mon métier - Robert Merle - Folio
Quel est le lien entre “La Zone d'intérêt” de Martin Amis écrit il y a quelques années, et “La Mort et mon métier” écrit par Robert Merle en 1952 ?
On évoque un sujet d'une grande lourdeur. On est pendant la guerre dans le milieu concentrationnaire. Ce n'est pas un témoignage de la vie dans un camp de concentration, c'est presque pire que cela. C'est le quotidien de celles et ceux qui participent à faire en sorte que ce terrible rouleau compresseur qu'est le monde concentrationnaire, ils fonctionnent au quotidien (...). Des lectures qui semble nécessaire. Martin Amis, “La Zone d'intérêt” au Livre de poche. “La Mort est mon métier”, Robert Merle, chez Folio.
Stéphane, libraire à la Procure Paris
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