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EAN : 9791040116202
32 pages
La Martinière Jeunesse (25/08/2023)
3.91/5   87 notes
Résumé :
Parce que les animaux sont des êtres doués de sensibilité et qu'ils sont souvent traités de façon indigne par l'industrie alimentaire, une vraie question se pose : peut-on aimer les animaux et les manger ?
Engagé pour la cause animale, végétarien, Guillaume Meurice met son humour au service d'un texte fort et incarné pour la défense des droits des animaux.
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
3,91

sur 87 notes
Peut-on aimer les animaux et les manger ?
Les débats sont ouverts !
Mes amis Babelio.tte.s ici présent connaissant ma réponse, je ne vais pas trop m'y attarder.

Il s'agit d'un mini ouvrage, qui se lit très rapidement (en même pas une heure) ou nous y trouvons un dialogue entre Guillaume et Lucie, son amie vegan.

Pour ma part, ces dialogues font partie de mon quotidien, je n'y apprends donc pas vraiment grand-chose.
Parce que surtout, c'est typiquement le genre de discours auquel je fais face tous les jours...
Les phrases qu'entend Lucie, sont des phrases que l'on entend (presque) au quotidien.

Juste pour le fun, je vous recense le TOP 3 de celles que j'entends le plus :
1. « Mais à cause de vous ainsi que les lobbyistes animalistes du soja, il y a de la déforestation en Amazonie. »
2. « Les fruits et légumes aussi sont vivants », Je ne vous la présente plus... la fameuse carotte qui crie...
3. « Mais les vaches laitières, elles produisent du lait tout le temps et naturellement, elles ont besoin de nous pour éviter d'avoir des douleurs aux mamelles. Et puis... Elles sont faites pour ça. »

Je me suis procuré ce livre pour vous en parler et aussi parce que j'aime bien Guillaume Meurice, aussi bien sûr plateau radio France Inter, que dans la rue avec son micro-trottoir, que sur scène dernièrement pour son spectacle Meurice 2027.

Bref, pour celles et ceux qui sont curieux d'avoir des réponses courtes à leurs questions, ou bien celles et ceux qui sont végan/végétarien/fléxitarien/Onsenfourien et qui recherche une répartie avec des arguments, ce petit manuel est fait pour vous. C'est un beau petit tremplin pour creuser davantage par la suite.
Comme le dit si bien Lucie, personne ne détient 100% la vérité… Il faut se renseigner !

Petite parenthèse rien à voir, mais un peu quand même. Je suis pressée de retrouver « la bande » à Meurice, qui a malheureusement basculé vers une formule hebdomadaire les dimanches soir sur France Inter.
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On aime beaucoup la collection ALT aux éditions De La Martinière, cette mini collection lancée en fin d'année passée, qui s'adresse à tous ceux qui se posent des questions et qui revendiquent aussi le droit de changer d'avis.

Ce qui, on espère, fera pas mal de monde. Une collection à destination d'une génération sensible aux notions d'engagement, d'expérience et de transparence.


Un tête-à-tête inspirant avec un auteur ou une autrice sur un sujet précis. 1h de lecture pour forger son opinion.

Un texte sous forme de dialogues intelligents et percutants.

Une heure de lecture maximum, des livres petits par la taille, mais grands par les réflexions qu'ils proposent.

Guillaume Meurice, le grand résistant, livre le combat du siècle contre… les commerçants

Et on en pense quoi de " Peut-on aimer les animaux et les manger ?" de Guillaume Meurice qui fait une entrée en force dans la collection en cette rentrée 2023 ?

Disons que c'est une discussion pas banale entre humanistes urbains et policés autour d'une entrecôte et d'un ragout de tofu.

Manifeste militant à apprendre par coeur, c'est facile il n'y a que trente petites pages, pour convaincre , au réveillon de fin d'année, tonton "barbecue" et mamie "pot au feu" que le foi gras n'est bon, ni pour le canard, ni pour le notre, de foi.

Et si ce n'est pas suffisant vous avez assez d'arguments dans votre besace pour recommencer à Pâques ou à la Trinité.

Ecouter, entendre les arguments de l'autre, voila une bien belle proposition que nous propose le chroniqueur de France Inter dans ce texte merci à lui et , merci les Editions de la Martinière et à cette belle collection ALT.
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C'est original de traiter ce sujet entre un non végétarien et une végétarienne. Et sur l'esprit du texte et le fonc, je ne peux qu'être d'accord... Mais, mais, mais... j'ai pris l'habitude (à tort peut-être) pour cette collection d'avoir nombre d'informations en peu de pages. Et d'apprendre des choses. Pour celui-ci, outre les rengaines habituelles et ici capillotractées, c'est rabâcher, répéter, résumer (le but sans doute) des prises de position qu'on connait déjà. Pour ou contre d'ailleurs : rien de neuf. Et malgré son auteur que j'apprécie très beaucoup par ailleurs.
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L'auteur entend démontrer sa thèse par le biais du dialogue fictif
Il s'agit d'un procédé rethorique assez malhonnête puisqu' en argumentant contre soi-même, on est sûr de voir sa cause triompher.
Le procédé est assez voisin de celui que Schopenhauer décrit sous le nom de Stratagème de l'homme de paille dans L'art d'avoir toujours raison
Ce livre ne convaincra donc que les déjà convaincus dont je ne fais pas partie

Quelques mots sur les thèses veganes et animaliste, sans espoir d'ailleurs de convaincre qui que ce soit.
L'expression Animal humain est oxymorique, puisque si l'homme est un animal il est alors le seul animal à être capable de se définir en tant que tel,et donc n'en est pas un
La définitif l'homme en tant qu'animatrice se base sur sa seule nature biologique, et fait abstraction de ses facultés cognitives ( je dirais volontiers de sa nature spirituelle mais tout le monde ne serait évidemment pas d'accord)
Il est d'ailleurs surprenant de constater ceux qui entendent définir l'homme par sa seule nature biologique sont parfois les mêmes qui récusent la notion de sexe biologique au profit du concept de genre

PS. On sait que l'auteur fait partie des humoristes de France Inter et s'y est illustré depuis cette chronique par une fine plaisanterie sur Netanyahou.
Il vient d'aggraver son cas au moyen d'une interview dans Télérama, organisme syndical du boboisme woke en général et des humoristes patentés et cultureux en particulier.
Il y déclare s'inscrire dans une certaine résistance au climat intellectuel actuel et à la montée de l'extrême droite
Bien sûr, bien sûr.....
Il est plus facile d'entrer dans la Résistance aujourd'hui qu'en 1940, l'absence de l' armée allemande rendant les choses moins périlleuses
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Je connaissais Guillaume Meurice en sa qualité d'humoriste sur France-Inter.

J'appréciais ses micros-trottoirs et plus encore lorsqu'il faisait l'objet des moqueries de Aymeric Lompret.

(Arrivé à ce stade de l'introduction, je prend conscience que cet article commence à ressembler à une chronique nécrologique, que le lecteur se rassure, il n'en est rien.)

Je le connaissais moins en sa qualité d'auteur même s'il a déjà plusieurs livres à son actif.

Ce nouveau titre totalement explicite, proposé sur NetGalley, était l'occasion de le découvrir sous ce rapport.

Contrairement à Guillaume Meurice, je ne suis pas végétarien.

Je ne considère pas non plus qu'il doit forcément y avoir une rivalité entre les uns et les autres.

Je précise ma position en préambule pour aller droit au but.

De fait, c'est aussi ce que fait ce livre très court (32 pages) que j'ai lu en une dizaine de minutes. Je voulais juste voir de quoi il parlait et je l'ai finalement lu d'une traite.

Il s'agit d'une discussion entre un Guillaume Meurice de fiction, omnivore comme la plupart de ses contemporains et une amie végétarienne. Ils s'entretiennent sur la question du végétarisme à la terrasse d'un café et un flexitarien s'immisce dans la conversation.

Alors que la question de la cause animale et de la consommation de viande se pose à la conscience de beaucoup de jeunes personnes, ce livre destiné à la jeunesse est intéressant.

Malheureusement, le ton est clivant.

C'est un peu ce que je déplore concernant l'angle d'approche de l'auteur en général, y compris dans ses émissions radiophoniques : il n'y a qu'une façon de faire le bien. Si j'ai raison c'est que les autres ont tort, et inversement mais c'est moins plausible, très clairement.

Mon avis reste donc contrasté : oui, bien entendu, le végétarisme est une vertu. L'ouverture d'esprit en est une autre que j'apprécie beaucoup plus.

Mais la polémique est une tendance très actuelle pour laquelle je ne suis pas prêt, je le reconnais volontiers.

Peut-on aimer les animaux et les manger ? Je pense que oui.

Peut-on aimer Guillaume Meurice et penser autrement que lui ? Je pense que oui.

La réciprocité existe-t-elle ? J'espère que oui.
Lien : http://cequejendis.fr/2023/0..
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critiques presse (1)
Ricochet
17 novembre 2023
À l'image du micro-trottoir poil à gratter, une façon intelligente d'enclencher le débat chez les adolescents pour un prix plus que modique.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Ce n'est pas une histoire d'interdits. Tu sais, végétarien, ce n'est pas une religion. L'idée, c'est d'être en accord avec ce qu'on pense être un bon comportement. p.6
Commenter  J’apprécie          10
Donc moi qui ne mange pas de viande depuis dix ans, tu penses que je n'existe pas ? Que je suis un hologramme en tofu ? Une intelligence artificielle en graines de sésame ?
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Tu sais que nous ne sommes pas obligés d'imiter les comportements des autres mammifères ? Tu te reproduis en public ? Tu pisses autour de ta maison le matin ?
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« Tu insinues que puisque je ne suis pas parfaite, je pourrais, en plus de tout ce que je fais de travers, manger de la viande. C'est-à-dire ajouter une décision pas glorieuse à toutes celles que j'ai déjà prises ? Et donc en gros, tu veux dire que se comporter mal, ce n'est pas grave si l'on se comporte déjà mal par ailleurs ? » (p. 17)
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« Je ne pense pas du tout que tu es un monstre. Tu es simplement comme tour le monde : tu as des contradictions. [...] Tu sais, végétarien, ce n'est pas une religion. L'idée, c'est d'être en accord avec ce qu'on pense être un bon comportement. » (p. 5)
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Vidéo de Guillaume Meurice
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Zombies, aliens, virus, fausses rumeurs : ce sont des fléaux qui se propagent, des épidémies qui se diffusent insidieusement ou avec une rapidité létale. Réification de la monstruosité, du renoncement à l'empathie et la compassion, ils montrent comment se transmet et s'installe l'inhumanité. Comment les sociétés sombrent-elles dans le fascisme, comment la science-fiction en rend-elle compte ?
Avec Christian Lehmann, Guillaume Meurice Modération : Mel Andoryss
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