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Un roman dans lequel je ne suis jamais vraiment rentré, je garde l'impression d'avoir survolé un récit qui a l'air bien fait, mais qui ne m'a pas atteint. Peut être est-ce moi, ou la faute à une écriture un peu sèche. C'est violent, très sombre, dur de chez dur, mais sans émotion, il m'a été difficile de m'attacher aux personnages. Vite lu, vite oublié.
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Mieux vaut tard que jamais ! J'ai enfin découverte Sam Millar et entamé la fameuse trilogie Karl Kane. Un polar d'atmosphère comme je les aime qui ne se limite pas à une intrigue rythmée et offre une véritable plongée dans cette ville aux facettes multiples et que l'auteur connaît parfaitement. Sans oublier une vraie plume (trop de polars sont vraiment mal écrits) et des références littéraires et cinématographiques toujours subtiles et bien amenées qui donnent une vraie marque de fabrique au Livre. J'ai beaucoup aimé ce roman : l'histoire, crédible et immersive ; le héros, complexe et travaillé ; l'ambiance, le style... Je vais lire très vite le second opus tant j'ai hâte de retrouver Karl Kane.
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Un privé aux liens troubles avec la police, beaucoup de dialogues ironiques qui cachent une terrible réalité.
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Noir, noir, noir mais très bon. Ecriture solide qui passe de la dérision à la violence, de l'amour au sexe, de l'humour débridé à du sérieux dans le propos.
Peu importe finalement l'histoire dont on ne retiendra pas tout. C'est la qualité de l'écriture et des situations mises en scène qui en font un livre à lire.
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L'intrigue démarre pas mal d'années dans le passé. Une fille laissée pour morte, ayant subi des sévices sexuels d'une cruauté inouïe. Sam Millar ne nous en épargne aucun dans une plume cure et sans fioritures.

Ensuite on remet les pieds dans le présent, tout en continuant à alterner avec le passé, de manière assez débridée parfois, et on rencontre les fesses de Karl Kane aux prises avec ses hémorroïdes.

La suite est une suite d'intimidations, de meurtres guidés par la vengeance et de tortures décrites avec un réalisme certain par l'auteur.

Dans la première partie, on oscille entre polar à l'ancienne et roman moderne tout en déconstruction. La seconde moitié est clairement du polar à l'ancienne. Les chapitres se suivent dans l'ordre chronologique.

Et Sam Millar mystifie le lecteur (ce qui est asse peu productif, en ce qui me concerne, dans le polar à l'ancienne) en ne révélant pas l'ensemble des informations que Kane finit par glaner ou trouver. On se retrouve dons, en tant que lecteur, dans une mauvaise position. Celle du type qui suit l'action de manière passive sans vraiment pouvoir anticiper. Ce genre de manipulation du lecteur par l'auteur m'énerve toujours. Et ce livre ne fait pas exception.

Bien sûr, le lecteur aguerri devine la vengeance qui est à l'ouvre. Il peut recoller le coup des flics ripoux. Où, comment, etc. il lui manque quand même des pièces pour tout recoller. Et je me répète, vu la perspective prise par l'auteur (celle du roman déconstruit dans la première moitié), cacher des infos au lecteur, ce n'est pas idéal. J'ai toujours considéré que le but d'un roman déconstruit, c'est de mélanger les pièces en ne cachant rien au lecteur, mais en lui laissant le soin de tout remettre dans l'ordre. Après l'avoir fait, Sam Millar change d'optique et je n'adhère pas.

Pas plus que je n'ai réellement adhéré aux personnages. Trop clichés, trop caricaturaux.

Par contre le vocabulaire cru ne m'a pas gêné. Des déjections canines... eh bien ce sont des merdes de chiens... rien d'autre. Quand on fréquente des brutes, il faut les entendre parler comme des brutes, pas comme Jean d'Ormesson. Et cela, Sam Millar le rend bien.

Rien de mémorable, à mon avis.
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Dès les premières pages, on est plongé dans l'horreur avec le viol et l'assassinat d'une jeune femme par 5 hommes. Pendant vingt ans, personne ne sera inquiété pour ce crime, jusqu'au jour où un homme pousse la porte du détective privé Karl Kane pour lui demander d'identifier un cadavre retrouvé dans un jardin botanique. A partir de là, les événements vont s'enchaîner et Karl Kane va se trouver mêler à une affaire qui le fera plonger dans l'horreur, le ramènera dans son propre passé et fera ressurgir des blessures qui ne sont pas effacées. Tout ça pourrait bien paraître du "déjà-vu", mais c'est sans compter le talent de Sam Millar ! Karl Kane n'a rien du héros invincible : il est en conflit avec son corps et son esprit, se pose beaucoup trop de questions, mais il est doté d'un humour qui frise le cynisme et c'est réjouissant. Il est entouré d'une galerie de personnages auxquels on s'attache très rapidement comme Naomi sa secrétaire et d'autres qu'on déteste aussi rapidement. Quant à l'intrigue, elle est finement menée, sans temps morts, mais on est très loin de l'univers des Bisounours : violence et cruauté sont les maîtres-mots de ce roman et certaines descriptions peuvent être difficilement supportables. C'est un roman noir, vraiment noir et haletant qui ne laisse aucun répit au lecteur. C'est aussi le premier tome d'une trilogie avec Karl Kane comme personnage récurrent, à suivre donc ! Et s'il n'a pas la «dimension» politique des «Fantômes de Belfast» de Stuart Neville, il n'en reste pas moins un gros coup de coeur. Et merci à «Passion Polar», le blog d'une petite souris qui m'a fait découvrir cet auteur !

Lien : http://leschroniquesdu911.bl..
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Publié en 2008.
Une femme mystérieuse attire plusieurs hommes de la ville de Belfast, puis s'offre à leurs dépens des séances de torture raffinées avant de les achever. Folie ? Vengeance ? le soin de démêler les fils de cette histoire échoit à Karl Kane, détective privé cabossé par la vie. Sam Miller nous régale - encore et encore - de son humour noir, très noire, mais cultivé.
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SAM MILLAR est un ancien militant de l'IRA, braqueur de banque et ancien prisonnier.
Karl Kane, détective désargenté, joueur de poker , amateur et grand consommateur de cognac, cabossé par la vie, voit dans l'affaire que lui propose un certain Munday, l'occasion de se refaire un peu.
Pour ma part, un excellent roman.
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Les chiens de Belfast.
Sam Millar.
Editions le Point.
283 P.
QUATRIÈME DE COUVERTURE :
En 1978, à Belfast , une femme est violée puis tuée par des inconnus, son cadavre laissé en pâture aux chiens errants. Nul n'a payé pour ce crime. Mais vingt ans plus tard, une mystérieuse blonde sème les cadavres un peu partout dans la ville. Pour Karl Kane , détective privé, qui enquête sur l'une des victimes , il vaudrait mieux ne pas barrer la route à ce qui a tout l'air d'une vengeance en règle.

MON AVIS :
En commençant ce livre , mon sang s'est glacé dans mes veines....Ce cadavre laissé en pâture aux chiens : horrible. Mais l'auteur écrit avec tellement de détails que l'on se croirait dans un film. Je me suis attachée au personnage de Karl ( qui n'est pas un ange non plus!)et je me suis dit qu'il allait régler l'affaire rapidement .Et bien non ! une course folle nous entraîne dans les bars( alcool, sexe , fric sont au rendez - vous ) . La Police n'avance guère sur ces enquêtes , et pour cause !
D'une écriture cinglante , saignante , Sam Millar nous entraîne dans une drôle d'aventure.Même les sangliers sont de la partie.Pour vous dire que rien n'est laissé au hasard.
Que d'imagination ! Quel polar !
Je me suis régalée !
A vous de jouer les détectives privés.
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Je viens de prendre à la librairie le premier tome des aventures du détective privé Karl Lane inventé par l'écrivain irlandais de polar, Sam Millar. Il me donne envie de lire les suivants ! Une trilogie semble-t-il.
Beaucoup de tueries dans ce polar, apparemment sans liens mais petit à petit, on finit par comprendre qui tient les ficelles et là, c'est noir, très noir.
Un bon moment de frissons intenses avec de temps en temps des touches d'humour (une blague salace de Groucho Marx ; des tee-shirts avec des inscriptions sympa : "I Don't Have A Dick, So I Make The Rules" ou bien "Life Is Liberated As Long As I'm Medicated!" ) , de bonnes citations de Raymond Chandler, Mark Twain, Ernest Hemingway. Celle de Friedrich Nietzsche tiré du Gai Savoir illustre bien l'intrigue : "Le secret pour moissonner l'existence la plus féconde et la plus grande jouissance de la vie est de vivre dangereusement." Il y a aussi des jeux de mots sympa que le traducteur a eu du mal à reproduire en français mais bon, on comprend pourquoi "Chalk Karl et Cheese Tom étaient les meilleurs amis du monde depuis leur arrivée à l'école secondaire." C'est une manière de dire à quel point Karl et Tom étaient différents : "different as chalk and cheese".
Arrivée à la fin, pourquoi ne pas continuer de découvrir les aventures du plus cabossé des privés, Karl Kane en cherchant la suite de ce bon polar en librairie.
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