L'orage gronde sur Marsac. Oliver Winshaw écrit un poème lorsqu'il aperçoit dans son champ de vision, la collection de poupées de sa voisine dans l'eau de la piscine, et près d'elles, un jeune homme assis.
Jugeant la situation anormale, il prévient les forces de l'ordre. Les gendarmes, une fois sur place, découvrent la propriétaire de la maison, Claire Diemar, ligottée et décédée dans sa baignoire et Hugo, qui attend près de la piscine, hébété.
Au même moment, Servaz reçoit l'appel de Marianne, la mère de Hugo, son amour de jeunesse dont il était sans nouvelle depuis vingt ans. Persuadée de l'innocence de son fils, elle le supplie de venir à Marsac.
Les circonstances sont contre le jeune homme, surtout lorsqu'il révèle qu'il était non seulement l'élève
De Claire mais aussi son amant…
Le cercle m'a permis de retrouver Servaz et son équipe que j'avais découverts il y a quelques mois déjà dans glacé. Cette seconde enquête est toute aussi bien développée que la première dans laquelle on va suivre essentiellement Martin Servaz, bien aidé par son adjoint Espérandieu et par la gendarme irène Ziegler.
Le commandant, bien qu'obnubilé par Julian Hirtmann, échappé de l'Institut Wargnier, viendra à bout de ce mystère ayant ses racines dans le passé. La petite ville de Marsac a, en effet, été le théâtre d'un drame bien des années auparavant et il faudra toute leur sagacité aux enquêteurs pour faire le lien entre
le cercle et leur affaire.
Pour le bien de l‘enquête, Servaz va être amené à renouer avec deux personnes importantes de son passé : Marianne, qu'il aimait passionnément et qui lui avait brisé le coeur et son ex meilleur ami Francis van Acker, devenu le professeur de littérature de sa fille Margot.
Contrairement à glacé, l'intrigue ne repose pas sur deux temporalités mais pour résoudre les crimes commis, les enquêteurs devront néanmoins, comme je le disais plus haut, se replonger dans le passé du collège de Marsac afin de retrouver les membres du cercle qui donne son titre au second opus de
Bernard Minier.
Si j'ai beaucoup aimé le volet policier que j'ai trouvé très addictif, je déplore néanmoins les nombreuses descriptions et digressions dont nous abreuve l'auteur et dont on aurait pu se passer, je trouve dans l'ensemble que ce récit a pas mal de longueurs, ce que je n'aime guère comme vous le savez. Une histoire un peu plus resserrée d'une centaine pages aurait été encore plus efficace à mon avis.
Heureusement, l'histoire est prenante, crédible et les nombreux rebondissements permettent de passer un très bon moment ce qui n'est pas un mince exploit lorsque l'on propose un polar de 800 pages !
L'intrigue est bien ficelée, le suspens maintenu, la galerie de personnages intéressante et surtout on en sait davantage sur le passé de notre héros et les raisons qui l'ont poussé à abandonner ses études de lettres au profit de la police.
Et, cerise sur le gâteau, le dénouement m'a totalement surprise, ce qui n'est pas si courant il faut bien le dire.
Bernard Minier m'a mené par le bout du nez et j'ai adoré ça !
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