AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,13

sur 3932 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est fou comme parfois les a-priori vous font passer à côté de certains romans qui se révèlent finalement très bons ! C'est après avoir vu la série télévisée glacé dont l'intrigue était fascinante que je me suis enfin décidée à lire les thrillers de Bernard Minier, en commençant par le cercle où l'on retrouve le commandant Servaz dans une nouvelle enquête.

J'ai beaucoup aimé ce flic perturbé par l'évasion de Julian Hirtmann, ancien juge et surtout psychopathe, qui revient rôder autour de lui et de sa fille, étudiante en khâgne à Marsac (ville imaginaire du Sud-Ouest).
Règne une atmosphère pesante et malsaine autour des protagonistes : prof assassinée dans une mise en scène lugubre, drogue, étudiants qui complotent, hommes politiques un peu troubles, liaisons clandestines dans une ville où les ragots vont bon train, et où les manipulations deviennent un jeu macabre. D'autant que se superposent à l'enquête des chapitres relatant la séquestration d'une femme dont on ne comprend pas immédiatement de qui il s'agit...

800 pages qui défilent sur un rythme effréné, addictif et où, en plus de références musicales très noires (Malher toujours mais aussi Marylin Manson), l'auteur glisse quelques piques assassines sur les hommes politiques et leurs petits arrangements !
Un thriller efficace !
Commenter  J’apprécie          80
Voilà c'est fini, j'ai achevé les trois tomes de M. Minier sur le commandant Servaz. Et je n'ai qu'une chose à dire, je veuuuuuuuux la suite !!! C'est la première fois que je m'attache à un inspecteur et à ses acolytes (Espérandieu et Samira Cheung, on peut également compter Ziegler). J'ai vraiment hâte de pouvoir poursuivre leurs aventures dans de futurs tomes !!

Ce que j'ai beaucoup apprécié dans ce tome (et contrairement au deux autres), c'est que les chapitres sont plus cours. Alors oui c'est peut être bête mais les chapitres trop long m'ennuie vite et j'ai l'impression de ne pas avancer dans ma lecture.

Ce fut également plaisant d'en apprendre plus sur Marianne (j'avais lu le tome 3 avant le 2) et sur l'histoire d'amour qu'elle entretient avec Servaz. J'ai aussi mieux compris le début et la fin de l'intrigue du tome 3 en rapport avec Hitmann. D'où l'envie de connaître encore plus la suite !!

L'enquête en elle-même, dans ce roman est plus banale que dans les autres je trouve. Sans trop en dévoiler, l'idée du cercle est quelque chose qu'on aurait facilement pu voir ailleurs. Et le dénouement ne m'a pas autant surprise que dans les deux autres tomes.

Mais il n'en reste pas moins que c'est un excellent tome, qu'on dévore !!
Commenter  J’apprécie          80
Après un excellent plat glacé, on n'a pas longtemps hésité à remettre le couvert avec Bernard Minier.
Après le premier épisode, on est désormais en confiance avec cet auteur et ça commence plutôt bien avec quelques pages à l'humour ravageur et vengeur, comme on aime, à l'encontre des fans de foot (ça se passe en juin 2010).
On retrouve avec grand plaisir notre commandant toulousain préféré, féru de littérature latine.
Des études ... ça oui, il en sera question ici.
Le serial-killer échappé de l'épisode précédent semble de retour dans la petite ville étudiante.
Une prof salement saucissonnée et noyée dans sa baignoire.
Un 'cercle' mystérieux d'étudiants.
On retrouve avec plaisir les différents personnages de l'épisode précédent : la fliquette Ziegler (la Lara Croft de service), Margot la fille du commandant, et bien d'autres ...
Alors l'infâme Julian échappé de l'asile psychiatrique glacé est-il de retour lui aussi ?
Certainement bien sûr ... mais rien n'est aussi simple, cher lecteur !
Rien d'aussi simple, parce que Minier a construit sa trilogie de façon très astucieuse : c'est d'ailleurs tout le sel de cet opus 2 à lire plutôt comme un épisode charnière.
On pense aux constructions savantes de Pierre Lemaitre : voilà deux auteurs qui partagent le même amour de la belle écriture et du travail soigné.
Bernard Minier est un expert du montage cinéma : il use (et abuse peut-être un petit peu) des ruptures de continuité, des scène alternées. Il joue avec nos nerfs.
Très honnêtement, on aura quand même préféré le premier tome et son décor original : cette saison 2 est beaucoup plus classique mais on espère que cette trilogie va finir en fanfare pour que l'on puisse y épingler un coup de coeur.
En attendant la conclusion de la série, celles et ceusses qui ne connaissent pas encore cet auteur peuvent se précipiter sur les pentes de glacé (qui quoi qu'il arrive en saison 3, se suffit à lui-même).
Pour celles et ceux qui aiment auteurs latins (et donc : pas le foot).
Lien : http://bmr-mam.blogspot.fr/
Commenter  J’apprécie          80
Ce second volet des enquêtes de Servaz et son équipe est une réussite.
L'action de l'histoire se passe à Marsac une ville universitaire des Pyrénées, durant le mois de juin 2010. le climat est lourd et orageux, chargé d'électricité, puis angoissant.
On découvre des éléments du passé du commissaire, ses études, ses amitiés, ses amours, ses blessures. Un roman très prenant jusqu'au dénouement.
Commenter  J’apprécie          80
C'est avec un réel plaisir que j ‘ai retrouvé Martin Servaz et son équipe, Vincent Espérandieu et Samira Cheung ; un trio pour le moins atypique. Servaz c'est un peu la rencontre entre Sherlock Holmes et l'Inspecteur La Bavure. Un flic brillant et intelligent mais aussi redoutablement maladroit, très mauvais tireur et en proie à un vertige maladif. C'est ce côté profondément humain qui fait que l'on ne peut que s'attacher au personnage et vivre pleinement son enquête.

A la traditionnelle question de savoir s'il est impératif d'avoir lu Glacé avant de se lancer dans ce second roman, je répondrai par le tout aussi traditionnel « ça n' s'impose pas mais c'est préférable ».

Si vous connaissez déjà Servaz et son univers sans doute vous demandez-vous si Irène Ziegler interviendra dans cette intrigue ; je ne répondrai pas à cette interrogation afin de laisser intact le plaisir de la découverte. de même l'on peut légitimement se demander si Martin Servaz va de nouveau croiser le chemin de Julian Hirtmann, là encore je serai muet comme une tombe de carpe.

Dans cette affaire la fille de Martin, Margot, tient une place nettement plus importante et joue même un rôle actif dans le déroulement de l'intrigue. de l'autre côté de la barrière on ne retrouve pas de personnalité aussi forte que Julian Hirtmann, même Paul Lacaze fait figure de poids plume.

L'intrigue est toujours aussi bien soignée, l'accent est mis sur la psychologie autant que sur l'action, des rebondissements mais moins de véritables surprises que dans le premier opus ; ce qui n'empêche nullement ce roman de mettre la barre très haut.

Pour la petite histoire l'intrigue se déroule en juin 2010, alors que tous les regards sont tournés vers l'Afrique du Sud et la Coupe du Monde de foot ; compétition au cours de laquelle s'est ridiculisée à tous points de vue. En fait ce n'est pas seulement anecdotique, le contexte a son importance, je vous laisse découvrir le pourquoi du comment de la chose.

De nouveau Bernard Minier utilise son intrigue pour tirer à boulets rouges sur certains dysfonctionnements de la société française…
Lien : https://amnezik666.wordpress..
Commenter  J’apprécie          80
Le cercle de Bernard Minier, présentation
Elle est enfermée. Elle est devenue muette. Depuis combien de temps, elle ne sait plus.

Un vendredi, une nuit d'orage à Marsac. Oliver appelle la gendarmerie après ce qu'il a vu dans la maison en face de chez lui.

Avis le cercle de Bernard Minier
#Servaz2

Ceci est le deuxième tome de Martin Servaz, qui vient donc avant N'éteins pas la lumière où je m'interrogeais sur ce qui avait pu arriver dans l'opus précédent au célèbre commandant. Bernard Minier ne révèle pas tout.


Une femme a été enlevée, elle est abusée, elle est enfermée depuis de nombreux mois dans ce cachot. Elle essaie de résister mentalement mais c'est très dur. Elle va abdiquer et sombrer dans la folie. Au milieu du roman, j'ai compris qui était cette femme et quand je suis plongée dans un roman, je suis tellement scotchée que je ne m'interroge pas forcément. Pourtant j'aurais dû avec ce que j'ai lu avec N'éteins pas la lumière.


A Marsac, une jeune femme est retrouvée morte chez elle, noyée dans sa baignoire. Au vu des atrocités subies, elle ne pouvait pas s'en sortir. Martin Servaz reçoit l'appel d'une femme, qu'il a bien connu quand ils étaient étudiants. Elle l'informe que son fils a été arrêté et qu'il doit reprendre l'enquête. Cela ne plait pas aux gendarmes du cru, ni à la justice. Mais l'enquête lui est confiée. Après l'enquête de voisinage d'usage, la récolte des indices, Martin se rend compte qu'un CD de Malher est présent chez cette professeure. de suite, il fait le lien avec Hirtmann qui s'est évadé il y a près de deux ans et qui n'a jamais été retrouvé. Personne ne croit à la présence du célèbre tueur en série. Pourtant, au fur et à mesure, des indices sont laissés à l'intention de Martin Servaz. Ce dernier pense qu'Hugo, le fils de Marianne, n'est pas coupable, même s'il avait bu et pris de la drogue.


En plongeant dans cette enquête, Martin se rend à Marsac, lieu où il a fait ses études, où il a noué des relations amoureuses et amicales. En revenant dans ce haut lieu d'études, il renouera avec Marianne, même si elle l'a fait souffrir et qu'il ne s'en est jamais remis. Il reverra un de ses meilleurs amis également et ce seront des révélations sur ce qui s'est passé lorqu'ils étaient jeunes et tous très unis. Mais la rivalité amoureuse a été au centre de leurs relations. Prendre le pas sur celui qui est jugé le plus intelligent. Prendre le pas sur une femme. Car Martin Servaz, en devenant flic, n'a pas suivi la voie qui lui était assignée. de plus, à Marsac, Martin va vouloir protéger sa fille, Margot, qui fait ses études. Cette dernière enquêtera, de son côté, avec un de ses amis, sur ce groupe de quatre jeunes gens, dont faisait partie Hugo, qui semble avoir quelque chose à cacher.


Retour également d'Irène Ziegler qui tente de protéger Martin Servaz. Elle revient de vacances et a été rétrogradée dans ses fonctions, après ce qui s'est passé dans l'opus précédent et ce malgré le bon rapport de Martin. Elle aussi veut retrouver Hirtmann et fouille tant et plus pour affiner ses recherches. Martin prendra contact avec elle pour faire avancer son enquête.


Une très belle histoire de manipulations dont on connait les aboutissants à la fin. Martin Servaz joue avec le feu tout du long et il en subira des conséquences puisqu'on s'en prendra à lui. Mais on veille sur lui et pas forcément ceux auxquels on s'attend. Cela ne lui plaira pas du tout de savoir ce que fait Hirtmann. Mais ce dernier a trouvé la personne qu'il juge égale à lui-même, le côté clair face au côté obscur.


Bernard Minier entraîne son lecteur dans une belle histoire. Il a tout développé de main de maître. Je n'ai pas été au meilleur de ma forme pour lire ce roman car sur les derniers temps, j'en lisais qu'une trentaine de pages par soir, et encore, je ne comprenais pas forcément tous les tenants et aboutissants. le lecteur est tenu en haleine jusqu'au bout. Une partie du final est époustouflante avec cette chevauchée sur l'autoroute. Martin Servaz a pris cher avec cette enquête, toute personnelle.


J'ai donc lu assez rapidement les trois premiers de la série, ce qui me permet de savoir ce qui s'est passé avant N'éteins pas la lumière. Je vais donc pouvoir continuer les aventures de Martin Servaz. J'aime bien l'écriture de Bernard Minier, les situations racontées, les personnages de ses romans… Je n'ai pas encore éprouvé de coup de coeur mais j'espère que cela va venir.

Lien : https://livresaprofusion.wor..
Commenter  J’apprécie          70
Palpitant. Un polar moderne et bien construit, plein de passages à couper le souffle.

Je regrette juste quelques longueurs (558 pages) et quelques passages déplaisants avec des violences assez insupportables, en tout cas pour mon goût personnel, mais l'ensemble est de qualité.
Commenter  J’apprécie          70
Un excellent Minier, que je chronique de longues semaines après l'avoir lu, mais avec le recul, le livre n'a rien perdu de sa saveur, au contraire ! Il me donne surtout envie de replonger dans les aventures de Martin Servaz.
L'enquête est, comme d'habitude, glaçante à souhait et menée de main de maître. Aux côtés de ce pauvre Servaz, on se promène d'un bout à l'autre de Marsac dons une atmosphère oppressante qui est très bien rendue sur cette centaine de pages. Il n'en ressort pas indemne et nous non plus... Une belle réussite !
Commenter  J’apprécie          70
A peine remis de sa course et enneigée dans les Pyrénées à la poursuite de Julian Hirtmann, tueur en série en fuite, Martin Servaz est mis à contribution par Marianne, son amoureuse 20 ans plus tôt au temps de leurs études à Marsac. Hugo, son fiston, khâgneux dans le même prestigieux établissement, a été découvert hagard au bord d'une piscine sur laquelle flottent 17 poupées. La propriétaire des lieux et prof de Hugo gît morte, saucissonnée grâce à un astucieux bondage, au fonds de sa baignoire. Hugo est le suspect idéal, sans alibi, désorienté, peut-être drogué. Marianne conjure Martin de sortir son fiston de ce mauvais pas.


Bernard Minier a créé une ville provinciale, Marsac, proche des Pyrénées, verdoyante, sur-dotée en établissements secondaires et universitaires, en équipements sportifs, en bistros aux terrasses ombragées, mais qui possède aussi son envers du décor : ses dealers, ses meurtriers, ses notables aux secrets dégoûtants, ses politiciens douteux. Bien entendu, l'ombre de Hirtmann plane sur l'enquête et tourmente Servaz. Terrasser cet insaisissable meurtrier est devenu une obsession, le combat d'une vie pour celui qui s'érige en représentant du bien face à son ennemi désormais personnel, qui incarne le mal absolu.


L'intrigue démarre le 11 juin 2010, jour d'ouverture de la Coupe du Monde de football en Afrique du Sud, donnant l'occasion à l'auteur de régler quelques comptes avec un sport et ses supporters qu'il n'apprécie guère. Il n'hésite pas davantage à critiquer les pratiques dévoyées d'une classe politique qu'il juge moribonde.


Le Cercle est un roman au style dynamique, qui se lit aisément et rapidement. On peut noter ici ou là quelques longueurs ou répétitions encombrant inutilement le récit, mais il s'agit de défauts mineurs qui ne gâchent pas le plaisir de la lecture.
Commenter  J’apprécie          70
Voici donc le 2ème livre de Bernard Minier avec le retour de son personnage Martin Servaz. Et je suis de nouveau conquis !! Quel roman !!! Je l'ai trouvé encore meilleur que son précédent. On change complètement de décor, on se retrouve à Marsac dans une ville universitaire ou un crime abominable a été commis. Sur les lieux du crime, un adolescent Hugo qui est le fils de Marianne, le premier amour de Martin Servaz !! Voila pour le spitch. Promis je ne vous en dirai pas plus !!! Dans ce roman, Servaz est bien plus mis en avant, on apprend pas mal de chose pour notre plus grand plaisir. La lecture est vraiment très fluide. On sens que Bernard Minier a monter un échelon. Et que dire du final, je me suis fait plein de film et au final j'ai été berné jusqu'à la dernière page. Moi je dis chapeau Mr Minier !!
Vous l'aurez compris, je suis complètement conquis par cet auteur vraiment talentueux. Trop hâte de découvrir ses prochains livres, qui je n'en doute pas, seront toujours addictif !!
Commenter  J’apprécie          70




Lecteurs (11517) Voir plus



Quiz Voir plus

Le cercle (Bernard Minier)

Quand se déroule l’histoire ?

Pendant la Coupe du monde de football
Pendant les Jeux olympiques
Pendant le Tour de France

13 questions
11 lecteurs ont répondu
Thème : Le cercle de Bernard MinierCréer un quiz sur ce livre

{* *}