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Marc de Gouvenain (Collaborateur)
EAN : 9782742707492
246 pages
Actes Sud (04/06/1999)
3.93/5   14 notes
Résumé :
Après soixante-dix ans d'expéditions chamelières, c'est dans la Majâbat al-Koubrâ, son "désert préféré", que Théodore Monod avait souhaité accomplir sa dernière méharée (1993-1994).
L'ouvrage que voici en donne le récit, mais il propose également le journal inédit d'une méharée plus ancienne de l'auteur (1954-1955), ainsi que diverses anecdotes scientifiques ou humaines sur le désert des déserts. Illustré de croquis et de cartes, ce livre émouvant propose une... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
L'HOMME DES SABLES.
Théodore Monod (1902–2000), biologiste et explorateur, est l'un des plus grands spécialistes du Sahara du XXe siècle. Il est monté sur un dromadaire pour la première fois en 1923 pour traverser la Mauritanie, et fit sa dernière méharée en 1993 à l'âge de 91 ans. Entre-temps il a sillonné le désert, cartographié, décrit la faune, la flore et ses caractéristiques géologiques. C'est toute une époque qui est partie avec lui car à partir de cette date, les méharées exploratrices seront vite remplacées par des rallyes et randonnées en 4x4 pétaradants.
Le Sahara occidental comporte un désert parmi les plus gigantesque du monde par sa surface et aride par son climat : le Majâbat. Il mesure 1000 km sur 500, dépourvu totalement d'eau et sablonneux d'un bout à l'autre :
C'est devenu « le jardin secret » de l'auteur, sillonné par lui toute sa vie.
La première partie du livre est la préparation de la traversée, l'étude des cartes (approximatives) déjà publiées et des récits de voyage. Puis la logistique qui va prévoir une traversée de 500 km sans point d'eau. En cas de besoin, ils pourront toujours tuer un addax ou sacrifier un chameau pour extraire le jus de la bouillie herbeuse de son contenu gastrique. Puis le journal de la traversée elle-même, guidée par boussole, le point sur les étoiles et les repères naturels (quand il y en a). Une carte, dessinée par l'auteur, annexée au texte permet de suivre la progression de l'expédition.
Heureusement, le récit est moins monotone que le paysage, car il est agrémenté par la description de la flore, rare mais indispensable pour hydrater les dromadaires, de la faune (antilopes addax, fennec) et les découvertes géologiques : les fulgurites (sable vitrifié par la foudre), les affleurements etc… Il retrace l'émouvante histoire de la découverte du « naufrage » d'une caravane du XIIème siècle dont il retrouve les restes, laiton et cauris transportés probablement du Maroc vers le Soudan et ses forgerons.
Un récit de voyage comme on les aime !
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Je constate aujourd'hui qu'il n'y a pas de critique de ce récit, pourtant magnifique. Je l'ai lu il y a quelques années déjà, mais j'en garde un excellent souvenir. J'avais été frappé par le fait que Monod arrive à « tenir » son récit sur de minuscules sujets, d'infimes détails (car il n'y a RIEN dans ce désert) et qu'il parvienne avec si peu de matière, à emmené le lecteur dans cet espace si aride, si sec. Ce prodige n'est possible qu'avec un très grand écrivain.
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Théodore Monod nous fait découvrir l'endroit le plus désertique et uniforme au monde, un monde sur lequel, à priori, il n'y a rien à dire. Et pourtant..... On parcourt ce livre au rythme des voyages en chameau dans le désert, ce qui est loin d'être ininteressant. Sauf la dernière partie, où il y a trop de redites, signe sans doute d'une sénilité qu'on a l'habitude de cacher. Mr Monod est un grand monsieur qui nous permet de considérer la vie d'une autre façon.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
L’envie d’être là-bas, le soir de desseller un méhari, tandis que les morceaux tordus et grisâtres des racines de hâdh crépitent dans les flammes sous la théière en métal émaillé et que là-bas, nos dromadaires entravés clopinent de touffe en touffe de sbot ; avant de renverser la selle à l’endroit où, pour la nuit, reposera ma tête ; l’envie de ramasser une poignée de sable, sans véritable utilité, de lever ma main pleine de ses grains et de les laisser filer, au gré du vent, comme file le temps.
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L'espèce turbulente qui peuple notre planète et s'évertue à la démolir
-Majâbat Al-Koubrâ*
* littéralement "étendue de la Grande Solitude"
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Au programme :
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