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3,53

sur 96 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Il ne fait pas bon être Holmésiens ces derniers temps. Car visiblement les auteurs contemporains qui se sont emparer du plus célèbre des détectives, les trucident sans le moindre scrupule.
Il faut dire que les holmesolâtres sont des personnes très pointilleuse et qu'il est à parier que ce pastiche des romans de Sir Conan Doyle risque de ne par plaire à ses messieurs dames.
En effet Graham Moore, ici ne respecte en rien les codes que dis-je les canons holmésiens. Car en effet pour les purs amateurs des aventures de Sherlock Holmes en matière d'écrit, les romans apocryphes ont peu de valeur. La preuve, ils utilisent sans vergogne le vocabulaire biblique pour distinguer les romans de Conan Doyle et ceux des autres auteurs tentant de mettre en scène leur divinité toute puissante, ce sacré Sherlock.
Maos alors que nous raconte 221b Baker Street
1893. Horripilé par sa créature, Arthur Conan Doyle précipite Sherlock Holmes dans les chutes de Reichenbach. Mais si la mort de son héros le soulage, la disparition de plusieurs femmes dans les bas quartiers de Londres le tourmente.

En 2009 à New York, Harold White va être intronisé dans la prestigieuse association des Baker Street Irregulars alors qu'un de ses membres, Alex Cale, vient de retrouver le tome perdu du journal intime de Conan Doyle où ce dernier évoque la raison qui l'a poussé à faire revivre Sherlock Holmes, 7 ans après l'avoir fait mourir. Mais Cale est assassiné et White décide d'enquêter.


Depuis sa dernière apparition publique officielle dans « Son dernier coup d'archet », on ne compte plus les textes d'auteurs aussi innombrables qu'éclectiques qui ont mis ou en scène ou pastiché Sherlock Holmes.
Mais ici ce n'est pas notre détective ne mène pas l'enquête lui-même. C'est d'abord son créateur qui nous entraine dans le Londres victoriens que l'on aime. Il va allez à la rencontre des lecteurs de son Sherlock pour tenter de résoudre le mystère de la disparition de quatre jeunes femmes. Dans son enquête il va être aider par son ami Bram Stoker.
Et puis sera le tour d'un tout nouveau membre de la Baker Streets Irregulars de New-York de mener l'enquête sur le meurtre d'un des plus célèbre holmésiens.
Bien sur ces deux enquêtes vont se rejoindre même à plus d'un siècle de distance.
Alors pour résumé dans ce roman, nous suivons deux enquêtes, une menée par Conan Doyle et une autre se déroulant en 2009 dans l'univers des spécialistes Holmésiens. IL est amusant d'apprendre que Doyle souffrait de la notoriété de son personnage et de le suivre.
Graham Moore s'inspire de faits réels, la mort suspecte d'un illustre collectionneur qui prétendait avoir retrouvé le journal perdu de Conan Doyle, et nous offre un plaisir de lecture rare, à la fois intelligent, intrigant et très ludique. Une véritable recréation toute entière vouée à la célébration de l'hôte du 221 B Baker Street.

Lien : https://collectifpolar.com/
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221b Baker Street débute par la mort violente d'un distingué holmésien, Alex Cale, qui venait de retrouver le tome perdu du journal intime d'Arthur Conan Doyle (octobre-décembre 1900), supposé expliquer le revirement d'attitude de Conan Doyle. Créant ainsi « Le grand hiatus ».
Le roman est construit de façon extrêmement habile avec le déroulement parallèle mais à un siècle d'intervalle. Les enquêtes vont rebondir et entrer en résonance. le scénario assez plaisant intègre, comme souvent, célébrités et faits historiques. le cortège de guest stars entourant Conan Doyle est cette fois-ci composé de : Bram Stoker, Oscar Wilde, Millicent Fawcett…
Tout au long des deux récits, le style reste alerte, les dialogues savoureux, les décors et l'ambiance sont parfaitement reconstitués, agrémentés de personnages attachants.
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Étant une grande fan du célèbre détective, j'ai passé un très bon moment de lecture avec cette fiction historique qui mêle et alterne deux enquêtes sous le signe de Sherlock Holmes à deux époques différentes : l'une se déroulant en 1900 avec pour protagonistes Arthur Conan Doyle et son ami Bram Stoker, l'autre en 2010 avec un Holmésien qui tente de résoudre un meurtre et de retrouver le fameux carnet perdu de Conan Doyle.
Lors de ma lecture, j'ai eu une nette préférence pour l'enquête se déroulant en 1900, j'ai trouvé l'histoire plus passionnante et les personnages plus sympathiques.
Comme pour son deuxième roman Les derniers jours de l'émerveillement, l'auteur s'inspire de faits réels (la mort suspecte d'un collectionneur qui prétendait avoir trouvé le journal perdu de Conan Doyle) et propose sa version des faits (comme il l'explique en postface).
Un roman sympathique qui plaira aux fans de Sherlock Holmes.
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Ce livre est assurément destiné aux « holmésiens fous ». Avec 221b Baker Street (Cherche Midi, collection NEO, 2012), Graham Moore nous donne en effet une leçon d'holmésologie de très haut niveau. L'action se déroule sur deux plans :
De nos jours, lors d'un Congrès des Baker Street Irregulars (Holmésiens fous américains), un chercheur ultra passionné doit faire une contribution sur une découverte thermonucléaire : il aurait retrouvé un journal disparu de Conan Doyle, datant de la fin du XIX ème siècle, juste après que l'auteur ait mis une fin (provisoire) à notre héros favori lors de l'affaire dite des chutes de Reichenbach. Et pour cause ! Sherlock pourissait la vie de son papa et l'empêchait de développer sa véritable carrière littéraire.
A l'époque en question, où Conan Doyle supporte difficilement les conséquences fâcheuses de « son meurtre littéraire. » Il recevra du reste une bombe à retardement dont il échappera de peu à l'explosion, mais dans l'emballage de laquelle il découvrira une étrange coupure de presse faisant état d'un meurtre crapuleux à Whitechapel.
Et les deux actions de se développer en rebondissant l'une sur l'autre, le docte chercheur étant assassiné dans sa chambre d'hôtel — le journal ayant bien sûr disparu — alors que par ailleurs, Conan Doyle et son fidèle ami Bram Stoker se mettent en quête de résoudre l'affaire criminelle.
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Ce roman nous plonge dans l'univers de Conan Doyle. Il se déroule en marge du canon holmésien, mais toujours en rapport avec ce dernier. C'est une véritable trouvaille d'auteur de s'intéresser non pas au détective de papier, mais à son auteur. On perçoit parfaitement l'agacement de Doyle au regard de la popularité de son personnage qui finit par l'éclipser lui même. L'intrigue est vraiment intéressante et bien menée avec cette alternance de chapitres sur deux époques. le livre nous permet une véritable plongée dans les clubs de fans qui ont pu se créer à travers le monde. Un seul regret : le secret dissimulé dans le journal intime de Doyle paraît finalement un peu plat à la fin du roman. de même, la découverte du meurtrier par Doyle paraît vraiment chanceuse et les mobiles des meurtres un peu légers, tout comme la construction selon laquelle ce meurtrier aurait pu exécuter ses forfaits sans que les différentes victimes ne le connaissent au travers des liens liés entre elles.
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Un bon roman policier à suspense qui mêle deux enquêtes sherlockiennes à deux époques différentes. J'ai une préférence pour celle de 1900 qui met directement en scène Arthur Conan Doyle et qui montre les difficultés d'une relation auteur-personnage (l'évocation de grands écrivains comme Bram Stocker et Oscar Wilde est un plus qui m'a beaucoup plu). L'enquête contemporaine est également intéressante mais ravira certainement plus les vrais fans de Sherlock Holmes. Cependant, l'auteur insiste sur le fait que les deux intrigues sont inspirés de faits réels et c'est toujours un point positif pour moi, qui me donne envie de creuser le sujet.
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Nombreux sont les auteurs à avoir tenté de commettre des écrits sherlockien dits apocryphes, en prolongeant de manière plus au moins heureuse l'oeuvre du Canon. 221B Baker street répond indirectement (et de très loin) à cette définition. Pourtant, les adeptes du grand détective peuvent difficilement faire l'impasse sur ce titre fort intéressant.

Pour un premier roman, Graham Moore frappe fort. Il parvient à faire bien mieux que d'autres auteurs expérimentés en proposant un approche différente de l'univers de Sherlock Holmes. Si ici le personnage n'est pas physiquement présent, il reste omniprésent dans les deux intrigues qui nous sont données : d'une part celle du jeune Harold White et d'autre part celle faisant intervenir Arthur Conan Doyle. L'approche est astucieuse et franchement bien conçue.

Les deux parties de l'intrigue sont particulièrement immersives. Alterner deux récits de manière constante est une ficelle narrative bien connue, comme la mécanique est habilement agencée le résultat ne se fait guère attendre : nous voilà accrochés sans possibilités de lâcher le récit. Un souci évident apporté à l'histoire, des rebondissements, une écriture fluide, facile à lire et un investissement personnel de l'auteur ne font que renforcer l'attractivité de ce roman.

Quelques maladresses doivent être mentionnées : ainsi le démarrage de l'histoire d'Arthur Conan Doyle est assez poussive et le dénouement de celle de Harold White plutôt convenue. Ces deux constats sont assez étonnants, mais tout le reste est de bien meilleur facture. D'ailleurs, au fil de la lecture le rôle indirect de Sherlock paraît de plus en plus évident. du Sherlock mais sans Sherlock ni Watson et pourtant la recette réussit !

Cette lecture est ouverte à toutes et à tous et il faut d'ailleurs remarquer qu'il s'agit d'un roman à la croisée des genres entre policier et thriller. Il n'est pas très sanglant ni morbide. le sang ne coule pas à flot, et la violence n'est pas trop omniprésente. L'équilibre est parfait, les poussées de violence étant par ailleurs bien amenées.

Les adeptes de Sherlock s'y sentiront toutefois plus à l'aise. D'ailleurs la lecture du Canon est fortement recommandée (même s'il n'y a pas de révélations intempestives). Les lecteurs de L'Horreur du West End de Nicholas Meyer ou de le rossignol de stepney de la série de BD les quatre de Baker Street retrouveront ici leurs marques. D'un autre côtés, si ces références ne vous disent rien, vous aurez rapidement envie de les découvrir ensuite…

221B Baker street est donc une réussite, qui mérite sans aucun doute possible de la publicité. Pour peu que l'on soit un peu geek sur les bords (le lien avec un univers en particulier importe peu ici), il y a de quoi ici nous tenir en haleine. A lire et à faire tourner autour de soi… ne serait-ce que pour connaître cet auteur qui met beaucoup de lui-même dans ce premier roman.
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Un roman très agréable à lire, surtout pour un amoureux de Sherlock Holmes. Tout est bien documenté et très riche en informations sur le monde de Holmes. J'ai particulièrement aimé l'idée de suivre deux histoires en une, à deux époques différentes.
Point négatif par rapport à la traduction française : le titre « 221B Baker Street ». La traduction littérale « le Sherlockien » (ou l'Holmésien) aurait était nettement plus pertinent. Avoir pour titre l'adresse de Sherlock Holmes ne représente aucun intérêt et surtout n'a aucun lien avec le livre.
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Un démarrage un peu long dans ce roman pour lequel je me sentais super motivée, déniché au cours d'une après-midi de pérégrinations dans ma librairie. En bonne fan de Sherlock Holmes, l'occasion était trop belle d'en apprendre un peu plus sur l'auteur et le mythe. J'ai été d'abord prise au dépourvu par l'alternance entre les deux histoires, celle de Conan Doyle, impliquée malgré lui dans une enquête sur la disparition de plusieurs jeunes filles avec son ami Bram Stoker et celle d'Harold White, fraîchement admis au sein de la prestigieuse association d'adeptes du père du célèbre détective : Baker Street Irregulars. La réunion à laquelle il assiste doit être l'occasion d'un évènement majeur pour la communauté : la présentation du fameux tome perdu du journal intime de l'écrivain, couvrant les mois d'octobre à décembre 1900. Mais un meurtre empêche la présentation d'avoir lieu et Harold White, bien décidé à mettre en pratique les techniques de son modèle, se lance dans l'enquête. Deux enquêtes qui ne manquent ni de piquants, ni d'intérêt une fois que l'intrigue est vraiment mise en place. le suspense reste jusqu'au bout. Un bonne surprise après un démarrage difficile. Comme dirait mon oncle Georges, il faut parfois savoir persévérer.
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Voici un roman policier qui devrait plaire aux amateurs de Sherlock Holmes. Les deux enquêtes se déroulent en parallèle, un chapitre sur deux ; le suspense est ainsi constamment maintenu, d'autant plus que les deux enquêtes se répondent...

L'intrigue est très prenante, il y a de l'humour, beaucoup d'érudition, le style est agréable à lire. Je n'en dirai pas plus pour ne pas dévoiler l'histoire, mais sachez que j'ai passé un excellent moment de lecture.

Lien : http://andree-la-papivore.bl..
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