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EAN : 9782021242997
256 pages
Seuil (12/01/2017)
3.67/5   6 notes
Résumé :
Cela commence brutalement : « On ne retrouva jamais ses mains. »
Adam Diehl, collectionneur de livres rares, a été agressé et mutilé dans sa maison de bord de plage à Long Island. Il mourra des suites de ses blessures sans avoir repris connaissance. On est en droit de se demander : pourquoi les mains ? Le narrateur, son ami et beau-frère, est conscient du symbole : faussaire de grand talent, il s'est fait pincer il y a quelques mois. Les mains, c'est tout po... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique

Long Island. On lui a tranché les deux mains. Il est entre la vie et la mort. le coupable s'est défoulé en dispersant et endommageant des livres rares dans le salon de Adam Diehl. Son beau-frère -le narrateur -, qui partage sa passion pour la bibliophilie, se fait discret à la suite de ce drame - ce qui irrite considérablement son épouse. Circonspect, et pour cause, puisqu'il a été condamnée pour des faux qu'il commettait avec un savoir-faire étonnant. Quand le maître-chanteur entre scène la donne change.

Bradford Morrow ? Encore un petit jeune américain qui vient sarcler du noir sur nos terres ? C'est bien cela. « Bradford Morrow, 65 ans, a fait ses études à l'Université du Colorado à Boulder. Auteur de six romans, sélectionné pour le PEN/Faulkner Award et lauréat du O'Henry Prize, il enseigne la littérature à Bard College et a fondé la revue Conjunctions. Il vit à New York. »

Comment peut-on imaginer que le lecteur lambda ne puisse pas être attiré par l'univers du livre, par les volumes rares, rarissimes, par la bibliophilie. Et par les (peu ?) honorables faussaires qui s'attachent à reproduire l'écriture de grands écrivains. Car ces gens-là sont des passionnés. Si contrefaire est un acte dommageable, voire pernicieux, il paraît nécessaire de préciser que ce sont des amoureux des belles-lettres, des auteurs majeurs. Dans Duel de faussaires le narrateur voue une passion pour Conan Doyle. Il pose méticuleusement sa plume sur des correspondances, des autographes pour leur offrir une valeur historique.

C'est à une attaque obstinée que le narrateur va être confrontée. Il va devoir lutter contre ce corbeau qui ne le lâche pas, qui semble déterminé et devient même menaçant. Mais un autre motif va causer un fort trouble au faussaire car il est toujours en phase de rédemption et n'a pas encore totalement banni - y parviendra-t-il un jour, on peut en douter - le ravissement que lui procure l'écriture. Il considère qu'il a un don et le résultat - la vente fructueuse de ses faux - semble lui donner raison. Après maintes recherches, il ne parvient toujours pas à trouver l'expéditeur des missives qu'il reçoit mais un nom revient sans cesse sur le tapis. C'est également un faussaire et il lui demande un paquet d'argent. Comment parvenir à le coincer sans mettre à jour ses propres secrets ? Peut-il continuer à mentir à son épouse, a ses amis ?
(...)
La suite sur : http://bobpolarexpress.over-blog.com/2017/01/demeler-le-vrai-du-faux-duel-de-faussaires-bradford-morrow.html
Lien : http://bobpolarexpress.over-..
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Tout commence par un meurtre abominable. le beau-frère du narrateur a été mutilé. On lui a coupé les mains et meurt de ses blessures. Pourquoi les mains ? Parce qu'elles servent à écrire et que nous nous trouvons dans le milieu des livres rares et des faussaires….. C'est celui dans lequel la victime, le narrateur et un troisième personnage dont notre héros reçoit des lettres menaçantes évolue.
Le milieu attire. On se prend au jeu de la recherche de documents rares comme par exemple la découverte plus ou moins vraie d'une correspondance de Conan Doyle ou d'Henri James. Les amoureux des lettres ne peuvent résister.
Mon seul problème est le rythme du livre. le début est excellent, la fin très bonne mais au coeur de l'histoire tandis que la tension devrait monter nous sommes plutôt dans l'attente que quelque chose se passe.
Cependant Bradford Morrow avec son écriture efficace parvient à nous faire tourner les pages sans difficulté.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Il fut un temps, dans ma vie, où rien ne me rendait plus heureux que de plagier les lettres et les manuscrits de mes auteurs préférés. Attention, je n’étais pas le naïf fraîchement débarqué que des marchands d’art prenaient sous leur aile et, si vous voulez, mettaient sur le trottoir en se servant de son talent unique pour empocher des millions et lui laisser les miettes. Non, je mesurais ce que je valais et ce que je faisais. J’avais appris les ficelles et tracé mon chemin. Sans compter que j’adorais mon métier. Il va sans dire que les petits frissons qui m’électrisaient quand j’abaissais ma plume vers une feuille de papier vierge constituaient l’émotion la plus érotique, la plus enivrante, la plus extraordinaire de toutes celles que je pouvais imaginer.
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Entre conscience et, le plus souvent, inconscience, il se trouvait dans l’incapacité de parler aussi bien à sa famille qu’à la police car la personne qui lui avait tranché les mains l’avait d’abord frappé à la nuque avec une précision implacable – alors qu’il travaillait, tranquille, à son bureau, seul, avant l’aube, fidèle à son habitude –, le laissant inconscient dans la mare de sang qui se coagulait sur le plancher de sa villa du bord de mer.
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La langue des signes et même le langage, étant donné les lésions cérébrales résultant de son traumatisme crânien, seraient restés à jamais hors de sa portée. Il
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