AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Luc Carissimo (Traducteur)
EAN : 9782207304839
320 pages
Denoël (22/02/1989)
4/5   7 notes
Résumé :
Un mur monumental.
A l'intérieur de son enceinte, une humanité qui a fait de la non-violence une religion : les Quetzaliens. A l'extérieur, une humanité dégénérée qui pratique le cannibalisme à vue : les Mangeurs de cerveau.
Au pied du mur, le baignant sur toute sa longueur, une sorte d'égout où vont se jeter, mystérieusement transformées en un liquide corrosif, les pulsions agressives des Quetzaliens : la rivière de haine.
Pour Francis Lostwax... >Voir plus
Que lire après Le vin de la violenceVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Un roman court de James Morrow, c'est assez rare. Et un mauvais roman de James Morrow, ça n'existe pas.
Pourtant, j'avoue avoir douté à la lecture des premières pages: en gros, ça ressemblait à un épisode de Star Trek classique. Une mission scientifique dans l'espace (ah !) qui soudain voit disparaître sa planète d'origine sur les écrans de contrôle (oh!) pour s'apercevoir finalement que c'est un autre corps céleste qui fait de l'ombre (ouah !) . Une planète qu'on ne connaissait que de nom, toujours cachée aux yeux des humains, et qui s'avère peuplée.
Doublement peuplée.
Comme dans "la Machine à explorer le temps", si vous voulez. D'un côté des êtres admirables en tout point, qui ont dépassé le problème de la violence, qui vivent en harmonie loin de toute technologie, qui sont la sagesse incarnée. Incapables du moindre sursaut d'humeur, tout ça.
Et qui vivent à l'abri d'un rempart. Pour les protéger des autres, les méchants. Les Neurovores. Ainsi nommés parce qu'ils boulottent les cerveaux des premiers. Qui se font boulotter gaiement, puisqu'ils sont non-violents et ne peuvent se défendre.
Enfin bref, les deux survivants de l'expédition scientifique finissent par se mettre à l'abri chez les gentils (les Quetzaliens) et le livre raconte comment ils font leur chemin, l'un essayant de sauver les "gentils" habitants malgré eux, l'autre captivé par une femme du coin, éperdument amoureux et - subséquemment - incapable de prendre des décisions logiques.
Bref, tout semblait réuni pour le plus grand des ratages, la tarte à la crème cosmique, le poncif astral.
Et c'est là que le grand talent de James Morrow entre en action. Parce que ce roman est tout sauf classique, en réalité. On y retrouve l'obsession de l'auteur pour le thème des religions absurdes, des traits d'esprit tout à fait bienvenus quand l'intrigue se fait pesante, et surtout une réflexion profonde sur le libre arbitre, l'essence de l'Humanité, la remise en question de la non-violence comme principe souverain d'une vie sociale .
Comme souvent, donc, l'auteur nous livre un cours de philo intelligent. Et comme toujours, je suis enchantée .


Commenter  J’apprécie          60
Un drôle de livre qui pose plusieurs questions à propos des humains et de leur aptitude à la violence. Est-elle intrinsèque aux humains? Serions-nous mieux sans elle? Serions-nous complètement humains sans elle? Morrow entreprend de poser ces questions à travers les aventures de ses personnages dans un monde pour moitié horrible, pour moitié utopique.
Pour finir, un des personnages reste sur la planète, l'autre la quitte, tous deux sont en quête d'êtres humains. L'ambiguïté demeure.
Commenter  J’apprécie          40
il semblerait qu'il s'agisse d'un des premiers romans de Morrow, si ce n'est le premier, et ça se sent...
si le concept de départ n'est pas très original (les gentils pacifistes versus les méchants mangeurs de matière grise), l'auteur a su introduire quelques idées intéressantes dans une histoire qui se laisse lire mais qui semble plutôt avoir été écrite pour des ados, voir des pré-ado.
Et c'est vraiment dommage ; les cultures, ainsi que le comportement des différents protagonistes auraient mérité un développement bien plus en profondeur... du coup, le livre laisse un peu sur sa faim, surtout quand on a déjà connu Morrow au travers d'ouvrages tels que "en remorquant Jéhova" par exemple...
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
La rivière était immonde et vile. Alors, pourquoi Francis se laissait-il donc fasciner par elle ? Pourquoi cette infection était-elle si attirante ? (p.50)
Commenter  J’apprécie          00

Videos de James Morrow (10) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de James Morrow
James Morrow vous présente son ouvrage "Lazare attend" aux éditions Au diable Vauvert.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2425226/james-morrow-lazare-attend
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Vimeo : https://vimeo.com/mollat
+ Lire la suite
autres livres classés : science-fictionVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (20) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4872 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}