Le chagrin du roi mort

Je n'ai malheureusement pas accroché à l'histoire de ce livre, le début est long à démarrer mais, j'ai tout de même fini ce roman.

Il était temps pour moi de découvrir ce classique de Mourlevat !
Comme dans "Le combat d'hiver", on retrouve une ambiance hivernale, mais celle-ci est encore différente.
C'est un roman intemporel, qui pourrait se passer n'importe quand n'importe où, une histoire universelle de famille et de guerre. On y découvre une étrangère sorcière mangeuse de rat, et une bibliothèque digne des plus beaux rêves.
Je me suis attachée aisément aux personnages, et j'ai apprécié l'originalité de cette histoire.
A découvrir à partir de 14 ans.

Encore une belle histoire de la part de Mourlevat , le roi mort a eu une histoire magnifique vraiment incroyable

Et bien, je dois dire que le début a été un peu laborieux. Finalement, sur l'ensemble du livre, mon avis est positif. Ce n'est pas un coup de coeur mais j'ai bien aimé ce roman destiné à la jeunesse. 

Nous sommes sur une ile, quelque part dans le Nord, une ile où règne un roi et une paix qui ne nécessite pas l'entretien d'une armée bien entrainée.

Mais... le roi meurt et son neveu est bien décidé à prendre sa place et à agrandir son territoire.

Au départ, nous trouvons deux frères Aleks et Brisco, deux frères inséparables que l'on croit jumeaux. Inséparables pourtant Brisco est enlevé et Aleks se retrouve seul.

Leur père part immédiatement à la recherche du gamin, en compagnie d'une sorcière...

Plus tard, nous retrouvons les deux gamins devenus hommes et séparés par une guerre sans fin.

S'ensuit tout ce qui peut tourner autour de la guerre, de sa violence, de la mort des soldats, ...

On retrouve aussi Aleks amoureux fou d'une cuisinière, prisonnière dans un camp. Ensemble, ils fuient car ils ne veulent plus se séparer. Aleks devient donc déserteur et recherché.

Son frère, Brisco, pourra-t-il quelque chose pour lui?

Cette histoire parle d'amour, d'amitié, de guerre et de trahison. Difficile de l'expliquer sans en dire trop.

Un roman de 450 pages pour ados.
Lien : http://phildes.canalblog.com..

Une langue limpide, un univers glacé, un récit qui mêle héroïsme et réalisme : ce roman-conte fait réfléchir sur la fraternité, la trahison, le prix de la paix.

Très joli roman jeunesse que j'ai dévoré. Des rebondissements, de l'émotion, une écriture fluide, le cocktail parfait.

Rien à redire sur la plume de Mourlevat qui laisse libre court à son talent de conteur. Un très beau roman glacial et vif comme la terre qu'il décrit.

Aleks et son jumeau Brisco vivent paisiblement sur Petite Terre. A la mort du roi, Holund, ils décident d'assister à ses funérailles. C'est à cette occasion qu'un événement étrange survient : le prenant pour Brisco, le vieux roi s'adresse à Aleks et l'implore, désespéré, de faire « attention au feu qui brûle »… Mais Aleks n'aura pas le temps d'en parler avec son frère : lors d'une escapade dans la superbe et labyrinthique bibliothèque royale, quelques jours plus tard, ce dernier se fera enlever!
Car ce qu'Aleks et Brisco ignorent, c'est qu'en réalité, ils ne sont pas frères : Brisco est le fils caché d'Iwan, le fils du roi Holund assassiné par son cousin Guérolf !

On a déjà beaucoup loué la qualité de ce roman, tant au niveau de la narration que de l'histoire. J'y ai apprécié, comme dans La rivière à l'envers, la succession de mini-contes : celui de la sorcière Brit, du bucheron Rodione Lipine, du visionnaire Baldur… Mais j'ai particulièrement apprécié l'existence de plusieurs niveaux de lecture. En effet, le chagrin du roi mort se prête volontiers à l'analyse : il serait intéressant d'étudier, par exemple, les dualités Aleks/ Brisco (d'abord jumeaux, donc doubles, puis antithétiques) ou Brit/ Louve, les références aux autres textes – la légende de Gudrun et l'histoire de Njall le brûlé… J'aimerais, ici, m'attarder un peu sur le titre – et, dans le même temps, dire « au-revoir » à tous mes amis lecteurs qui n'auraient pas encore lu ce roman et qui ne voudraient pas se le voir spoiler. Bises, à bientôt !

le choix du titre du roman indique que la clef se situe dans ce passage initial : la prophétie d'Holund. A quoi correspond ce « feu qui brûle » ? le personnage d'Aleks répond à cette question au moment de l'incendie de la bibliothèque : « Tu vois, maman, le roi me l'avait dit… Il fallait faire attention ». L'incendie de la bibliothèque est très symbolique : il s'agit d'un lieu de rencontres et de jeux, ainsi que la mémoire de Petite Terre . Sa destruction annonce, également , son assujettissement par l'armée de Guérolf.
Pourtant, quand, à la toute fin du roman, Aleks emmène Lia sur la tombe du roi Holund, il parle du « mystère du feu ». Par ailleurs, en quoi l'incendie de la bibliothèque concerne-t-il Brisco, alors enfermé sur Grande Terre ? le roman livre-t-il une autre piste ?
Il n'existe qu'un seul passage qui mentionne également un feu négatif. Peu avant la destruction de la bibliothèque, le lecteur suit un autre personnage: la bibliothécaire, Mme Holm. Elle détient un souvenir qui, comme elle, va périr dans les flammes : le goût d'Aleks et de Brisco pour l'histoire de Njall le brûlé, qui relate la mort des membres de la famille de Njall, brûlés vifs. le feu, ici, symbolise donc la destruction d'une famille. Et c'est justement ce qui advient dans la vie de Brisco, sommé de choisir entre ses deux familles adoptives : celle d'Aleks ou celle de Guérolf. Il choisira la seconde et cela l'entrainera à sa perte : à la culpabilité qu'il ressentira à avoir trahi son frère s'ajouteront, plus matériellement, l'impossibilité de retourner à Petite Terre – alors qu'il en est le roi légitime – et la condamnation à une vie solitaire en compagnie d'une mère-sorcière, dans « un château [qu'Aleks] imaginait délabré et glacial, [habité par] une femme blonde d'âge mur et un jeune homme, qui l'auraient hanté, comme deux fantômes tristes et oubliés de tous ».

Et je permets une dernière hypothèse : le « roi mort » dont il est question dans le titre renvoie, bien sûr, à Holund. Mais peut-être, aussi, à Brisco : condamné au remords et à la tristesse, roi sans royaume dont il est dit, quelques pages avant la fin : « ce qu'il était devenu était pire qu'être mort »…

Lien : http://livresetmioches.e-mon..

Grâce au Cold Winter Challenge j'ai pu découvrir le Chagrin du Roi mort. Une saga familiale nordique qui nous transporte dans des paysages de neige tantôt féériques, tantôt terrifiants. Brisco est enlevé peu de temps après la mort du roi, arraché à son frère, à sa famille. Commence alors la lente reconstruction de son identité : qui est-il ? Qui lui veut du mal et pourquoi ? Aleks, son frère, son père et sa mère vont tout faire pour le retrouver... et par là se trouver eux-mêmes. Brisco va changer d'identité, renier ses convictions. Ce roman est une véritable épopée pleine de fantastique avec des personnages hauts en couleur comme la louve la sorcière Brit (dévoreuse de rats) ou encore le nain Halfred. Mais un de mes passages préférés qui me fait penser à une saynète de théâtre tournant au tragique est la discussion d'Iwan et de son valet fidèle Arpius. L'auteur sait donner de l'épaisseur à des personnages secondaires M. et Mme Holm, Nanna, Rodione,... J'ai vraiment aimé pénétrer dans cet univers découvrir la bibliothèque, le château de Guerolf et ses environs sinistres, le siège de la capitale sur le Continent, les traversées dans la neige, le retour à l'atelier de menuiserie. Plusieurs images mentales de cette histoire me hantent... un roman à découvrir, j'ai apprécié de le lire en plein hiver.

Un bon roman, bien construit, dans un univers bien pensé, bien construit et bien décrit. La plume de Mourlevat ne déçoit pas et pour ceux qui ont été conquis par le Combat d'Hiver, vous ne serez pas déçu, bien que j'ai trouvé ce roman un peu en dessous du précédent.
La première partie du roman est particulièrement haletante, le décor, l'ambiance, et l'intrigue sont parfaitement posés. le lecteur a envie de poursuivre sa lecture et est totalement embarqué par le récit. Les personnages s'intègrent parfaitement à l'histoire, au décor et à l'intrigue, il n'y a aucune fausse note.
La seconde partie traine beaucoup plus en longueur, les scènes de combats rapportés sont rébarbatives et n'apportent pas grand choses à l'intrigue et au déroulement du récit. J'ai mis beaucoup plus de temps à lire cette deuxième partie où les personnages sont bien moins attachants voir même énervants (Guerolf et même Fenris, l'un des deux frères). Je n'ai pas compris l'évolution du frère et son comportement. L'histoire d'amour présente dans la deuxième partie m'a permis de continuer ma lecture mais j'étais beaucoup moins convaincue.
Peut être que c'est un avis trop personnel car déjà, dans le combat d'hiver, les scènes de combats m'avaient ennuyés et je les avaient trouvés trop longues et inutiles.
Une bonne lecture tout de même, un univers très particulier qui mérite d'être lu notamment les scènes décrivant la bibliothèque !