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EAN : 9782352888260
816 pages
City Editions (29/02/2012)
3.34/5   19 notes
Résumé :
Au cœur de la basilique Saint-Pierre de Rome, un homme se livre à une inquiétante confession : "Mon père, je m'apprête à commettre un crime..." Au même moment, Clara Tannenberg, archéologue, révèle l'existence de mystérieuses tablettes d'argile sur lesquelles figure l'histoire de la Genèse racontée par Abraham.
Une découverte sans précédent. Il est indispensable qu'une expédition scientifique puisse trouver d'autres tablettes et reconstituer ainsi ce que tous... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Voici un livre qui avait tout pour me plaire. D'ailleurs je me suis engouffrée dedans avec avidité. Il faut dire qu'en 2007 ce titre était présentait comme un futur best-seller. Il faut dire que trois ans après la parution du Da Vinci code de Dan Brown, le roman policier historico-ésotérique avait la cote. Il faisait la une et la joie de toutes les bonnes librairies. le public était enthousiasme et les éditeurs se sont tous précipités dans la brèche. Ainsi est arrivé sur ma table polar « le secret d'argile » de Julia Navarro dont je n'avais jamais entendu parler.
Mais alors de quoi nous parle « le secret d'argile »
Dans la basilique Saint-Pierre de Rome, un homme se confesse : « Mon père, je m'apprête à commettre un crime... » Au même moment, l'archéologue Clara Tannenberg révèle l'existence de mystérieuses tablettes d'argile sur lesquelles figurerait l'histoire de la Genèse racontée par Abraham lui-même. Une découverte sans précédent.
Avec l'aide de son grand-père, homme au passé trouble, Clara parvient à mettre sur pied une mission pour retrouver cette incroyable Bible d'argile. Mais ils ne sont pas les seuls à vouloir mettre la main sur les inestimables tablettes.
Entre trafiquants d'art et ennemis invisibles, la campagne archéologique se transforme en un dangereux jeu de piste et de faux-semblants...

Oui nous sommes bien là dans un thriller historico-religieux, ce roman coche tous les codes du genre.
Il allie énigme, suspense et révélation de secrets religieux. Il s'efforce de percer le secret d'une Histoire pleine de bruit et de fureur. Il multiplie les déplacements spatio-temporels, il mêle les lieux et les époques dans un contexte religieux et mystique. Ici, il faut déchiffrer les énigmes du passé pour éclaircir les zones les plus obscures du présent, rechercher l'assassin dans les zones ténébreuses de l'Histoire…
Alors non, « le secret d'argile » n'est pas un simple et énième resucé du "Da vinci code". C'est une histoire bien plus complexe et intelligente. Même si j'avoue qu'il pèche un peu par sa longueur. Et oui nous sommes là dans un pavé de plus de 800 pages. L'auteur a vraiment voulu mettre beaucoup de chose dans son roman, elle a multiplié les intrigues au risque de perdre son lecteur. C'est tout à son honneur pour autant c'est vrai que parfois tout cela s'essouffle un peu et le rythme de lecture en souffre un peu. Mais à part ce bémol, ce premier roman reste une lecture intéressante et dépaysante.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Annoncé comme l'un des meilleurs livres de l'année (au dos du livre) on y trouve beaucoup de coquilles et de fautes dans ce livre publié par une maison d'édition bien établie. Cela nuit à la lecture qui malgré tout est plaisante grâce notamment à une histoire intéressante et un environnement plutôt inhabituel (Badgad etc...).
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Tout ça pour ça...Ce n'est pas un thriller mais la chronique d'une expédition archéologique! 765 pages de longueurs soporifiques, d'inaction et de personnages insipides. Parfait pour retrouver le sommeil lorsqu'on est insomniaque.
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Il pleuvait quand le taxi s’arrêta place Saint-Pierre de Rome. L’homme qui en descendit tenait un journal plié sous le bras. Il régla sa course et, sans attendre sa monnaie, se hâta vers le premier cordon de vigiles qui surveillaient l’entrée de la basilique. Ici, une tenue correcte était exigée. Les shorts, minijupes et autres débardeurs étaient rigoureusement interdits. Une fois à l’intérieur, sans même prendre le temps de se recueillir devant la Pietà de Michel-Ange – l’unique œuvre du Vatican qui lui procurait encore quelque émotion – l’homme se dirigea vers la travée des confessionnaux où des prêtres de toutes les nationalités absolvaient les pénitents venus du monde entier.
Avisant un confessionnal, dont la pancarte indiquait que le prêtre officiait en italien, il attendit que celui-ci se libère. En le voyant entrer dans l’isoloir, le prêtre ne put réprimer un sourire à la vue de ce vieux monsieur très digne et dont les manières trahissaient qu’il était habitué
à commander.
—Sainte Marie, mère de Dieu.
— Le Seigneur soit avec vous.
— Mon père, je m’apprête à commettre un meurtre. Que Dieu me pardonne !
Sans rien ajouter, le frêle vieillard se releva et, sous l’œil médusé du prêtre, alla se perdre dans la foule des touristes qui se pressaient dans la nef. Le regard du confesseur glissa alors sur un journal qui gisait au pied de l’isoloir. Il se pencha pour le ramasser et parcourut rapidement des yeux la page à laquelle le quotidien était ouvert : concert de Rostropovitch à Milan; un film de dinosaures pulvérise les records d’audience; congrès d’archéologie à Rome en présence d’éminents spécialistes : Clonay, Miller, Smidt, Arzaga, Plonoski, Tannenberg... Ce dernier nom était cerclé de rouge. L’air hagard, le clerc plia la gazette et, sous l’œil stupéfait des fidèles venus soulager leur âme, quitta précipitamment la basilique.
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— Bien, et maintenant, un petit récapitulatif de la situation, annonça Carlo Cipriani en manière de préambule. Ce matin, en lisant le journal, je suis tombé sur le patronyme de Tannenberg. Pour ne pas perdre de temps, avant de vous téléphoner, j’ai appelé l’agence Investigations et Sûreté. Par le passé, je ne sais pas si vous vous en souvenez, j’avais déjà fait appel à eux afin qu’ils essaient de mettre la main sur des photos de Tannenberg... Bref, passons, le président de l’agence, qui est un de mes anciens patients, m’a appelé il y a quelques heures pour m’annoncer qu’il y avait effectivement un Tannenberg parmi les membres du congrès d’archéologie qui se tient présentement au Palais Brancaccio de Rome. Malheureusement, ce n’est pas notre homme. En fait, Tannenberg est une femme, prénommée Clara et de nationalité irakienne. Âgée de trente-cinq ans, elle est mariée avec un Irakien bien vu du régime de Saddam Hussein. Elle est archéologue, a fait ses études au Caire et aux États-Unis, et, en dépit de son jeune âge, et sans doute grâce aux relations de son mari, qui est également archéologue, elle dirige l’un des rares chantiers d’excavations subsistant encore de nos jours en Irak. Son mari a étudié en France et soutenu sa thèse aux États-Unis où il a séjourné pendant plusieurs années ; c’est là-bas qu’ils se sont rencontrés et mariés, avant que les Américains ne jettent l’anathème sur Saddam. C’est son premier voyage en Europe.
— Mais y a-t-il une quelconque relation avec notre homme ? s’enquit Mercedes.
— Avec Tannenberg ? Il n’est pas impossible qu’il s’agisse de sa fille. Et si tel est le cas, j’espère qu’elle nous mènera jusqu’à lui. Car je suis persuadé, tout comme vous, qu’il est vivant, même si son nom et celui de ses parents figurent sur une pierre tombale dans le cimetière que vous savez.
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Une moue de dédain se peignit sur les traits d’Ahmed. Clara sursauta. Tout à coup, son mari lui faisait l’effet d’un étranger.
— Ton grand-père a toujours fait preuve de discrétion, Clara, et ton père aussi. Jamais ils ne se sont donnés en spectacle. Et ta prestation de tout à l’heure les aurait mortifiés. Mais ils ne t’ont pas appris la retenue, apparemment.
— Ils m’ont inculqué l’amour de l’archéologie.
— Dis plutôt qu’ils t’ont complètement polarisée sur la Bible d’argile.
Le silence se fit. Ahmed vida son verre et ferma les yeux. Ni l’un ni l’autre n’avait envie de poursuivre cette discussion stérile.
Clara alla se coucher et se mit à songer à Chamas, occupé à tracer des pictogrammes dans l’argile au moyen d’un calame en roseau...
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— Ce seront ses enfants qui mourront, ou ses petits-enfants.
Mercedes avait dit cela d’une voix pleine d’amertume. Elle n’était manifestement pas disposée à céder à la pitié.
— Je suis d’accord, dit Hans. Et toi Bruno ?
Le pianiste concertiste le plus admiré des vingt dernières années approuva lui aussi sans la moindre hésitation.
— Bien. Mais connaissez-vous une organisation qui se charge de ce type de missions ? demanda Mercedes en s’adressant à Bruno.
— Dès demain, on doit me fournir deux ou trois pistes. Mon ami, le président d’Investigations et Sûreté, m’a assuré qu’il y avait au moins deux agences britanniques qui employaient d’anciens membres de la SAS et autres. Il y a également une agence américaine, une multinationale spécialisée dans la sécurité, – le terme de sécurité devant être interprété ici comme un euphémisme. Ils disposent d’un contingent de mercenaires prêts à aller se battre n’importe où dans le monde pour de l’argent. Je crois qu’ils s’appellent Global Group. Mais nous verrons cela demain.
— Bien. Nous sommes tous d’accord pour supprimer les Tannenberg, y compris les femmes et les enfants... ? réitéra Hans.
— Inutile de tergiverser, déclara sèchement Mercedes. Il y a des années que nous attendons ce moment. Personnellement, ça ne me gênerait pas de m’en charger.
Ils n’eurent aucun mal à la croire. Car ils étaient habités par la même haine inextinguible et qui n’avait fait que croître depuis leur captivité en enfer.
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Il composa ensuite le numéro de Hans à Bonn et attendit impatiemment qu’il décroche.
— Allô ? dit une voix de femme.
— Le professeur Hausser, je vous prie.
— Qui est à l’appareil ?
— Carlo Cipriani.
(…)
Quelques secondes plus tard, la voix puissante et énergique du professeur Hausser retentit dans le combiné.
— Carlo…
— Hans… il est vivant !
Les deux hommes tombèrent dans le silence, chacun écoutant la respiration tendue de l’autre.
— Où est-il ?
— Ici même, à Rome. Je l’ai retrouvé par hasard, en feuilletant le journal. Je sais que tu n’aimes guère naviguer sur Internet, mais connecte-toi, s’il te plaît, et rends-toi sur le portail de la presse italienne, aux pages culturelles. Tu verras son nom. J’ai fait appel à une agence de filature pour qu’ils le gardent à l’œil vingt-quatre heures sur vingt-quatre pendant tout le temps qu’il sera à Rome. Il faut qu’on se voie. J’ai déjà prévenu Mercedes et je vais appeler Bruno.
— Je viens à Rome.
— Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée.
— Pourquoi cela ? Il faut battre le fer tant qu’il est chaud. Nous allons faire ce que nous avons dit, n’est-ce pas ?
— Bien sûr. Rien ni personne ne pourra jamais nous en empêcher.
— Penses-tu que nous devrions nous en charger nous-mêmes ?
— Si nous ne trouvons personne pour le faire à notre place, oui. Je m’en chargerai. J’ai passé ma vie à attendre ce moment, j’ai tout prévu… Je suis désormais en paix avec ma conscience
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Présentation du roman de Julia Navarro " Dime quien soy" situé à Berlin dans les années 20 (en espagnol)
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