Le Rituel

Le meilleur roman de Adam Nevill selon moi.

De base, c'est son roman qui me tentait le moins et pourtant, ça a été un véritable coup de coeur. Un peu dans le style de Blair Witch pour ceux qui connaissent.

J'avais un peu peur parce que ça se passe dans une forêt et c'est pas ce que je préfère en général et pourtant Adam Nevill a super bien géré le suspens, l'angoisse, la peur et les phénomènes paranormaux. Tout est omniprésent au cours de l'histoire.

Comme chaque roman de Adam Nevill, préparez vous a être directement dans le vif du sujet, l'auteur ne vous laisse pas de répit et ça, j'adore ! Dès le prologue on est confronté à quelque chose d'affreux ! Les personnages sont attachants comme détestables et j'ai passé un excellent moment de terreur en lisant ce livre.

Après l'avoir terminé, il m'a fallu du temps pour rentrer dans une nouvelle histoire. le final est complètement dingue et nous laisse à bout de souffle.

Lorsque quatre copains de fac partent camper dans la nature sauvage scandinave, ils espèrent simplement échapper au quotidien et renouer des liens. Mais en quelques heures leur randonnée tourne au scénario de cauchemar. Perdus et affamés dans des bois inexplorés depuis des lustres, la situation leur échappe à une vitesse vertigineuse. Mises en scène macabres et sacrifices païens en l'honneur d'une créature millénaire : face à l'innommable, la folie guette ceux qui font désormais partie du Rituel…

Evidemment l'histoire d'un groupe d'amis, perdus dans une forêt et harcelés par quelque chose ce n'est pas un sujet nouveau. Mais ce serait oublier que la plupart des livres (des films ,des pièces de pièces de théâtre …) sont des variations de thèmes déjà traités (GOT c'est bel e bien une resucée des pièces historiques de Shakespeare, le seigneur des anneaux est une relecture des sagas Islandaises des Dieux nordiques….). Mais ceux dont on se souvient sont ceux qui rendent le voyage (ici la lecture) le plus agréable et palpitant. Et c'est exactement ce que fait Nevill : C 'est un très bon auteur, cela ne fait aucun doute et bien que son genre soit l'horreur, il n'a pas besoin de compter sur le gore pour refroidir ses lecteurs, il se concentre plutôt sur l'esprit humain et comment la pensée de quelque chose de terrible qui se passe est souvent presque aussi mauvaise que l'expérience elle.
Les chapitres courts et concis donnent au récit un rythme rapide et les pages se dévorent . Example même du "Page Turner" Je l'ai lu en deux cessions donc deux jours tant c'est prenant . L'excellente première partie raconte comment le quatuor d'amis devient la proie d'une créature mystérieuse dans la forêt . Je vois beaucoup de critiques sur la deuxième partie. Perso je la trouve encore meilleure avec l'arrivée du groupe de "death metal ",les (Blood Frenzy) aussi bizarre qu'inattendue - mais qui pour moi pimente encore plus l'histoire . Il faut savoir que la musique "black métal "est née il y a pas bien longtemps (une quinzaine d'années) en Norvège justement et qu'elle se réclame du satanisme, qu'elle a brûlé effectivement pas mal d'églises et commis quelques atrocités tout en se revendiquant d'extrême droite. C'est faits doivent être connus pour pouvoir vraiment apprécier cette deuxième partie qui mêle trois personnages d'un groupe de black métal à des rites païens de sacrifice aux Dieux Scandinaves …
Ce que je peux dire, c'est que c'est un livre que je recommande sans hésiter .
Pour les amateurs le roman a été adapté au cinéma. C'est plutôt
pas mal mais la deuxième partie et mieux dans le roman.

Une première partie angoissante et haletante vraiment excellente qui vous plonge dans une sombre et mystérieuse forêt, territoire dangereux et inexploré. L'atmosphère est lourde, menaçante, oppressante. J'ai eu l'impression d'entendre chaque craquement, j'ai ressenti cette pluie, ce froid, cette peur, cette effroyable solitude...

Et puis soudain, plus rien. le charme se rompt complètement quand débute la deuxième partie. On se croirait dans un mauvais (et grotesque) film d'horreur! Quelle déception, et surtout quel ennui! Je n'ai pas l'habitude de ne pas finir un livre. Je suis donc allée jusqu'au bout à grand peine, espérant une amélioration, un dernier sursaut... en vain!

A la quarantaine, 4 copains qui se connaissent depuis la fac décident de partir camper dans la nature sauvage scandinave, pour échapper au quotidien et renouer des liens.

Mais 2 d'entre eux peinent physiquement, un se blesse, et la décision de couper à travers bois pour réduire la distance est prise. Sauf que la forêt les engloutit, la pluie les trempe, ils s'égarent et le cauchemar commence. Perdus et affamés, les reproches fusent et l'ambiance se dégrade….

On assiste alors à un huis clos à ciel, non pas ouvert, mais bien fermé tant la densité de la forêt devient aussi étouffante que l'animosité qui grandit entre ces hommes. La lenteur du récit et la description de cette nature hostile imagent parfaitement leur difficulté à avancer. Cette écriture captivante nous emmène ainsi jusqu'à plus de la moitié de ce livre sans que j'y trouve la moindre longueur. L'auteur, je crois, m'a mise ainsi en condition pour encaisser la suite.

Car 2 événements vont marquer le lecteur autant que les personnages, invitant la crainte, la peur, puis la terreur dans le récit. A partir de là, personnages et lecteur redoutent la tombée du jour, sachant que le danger se rapproche et que chaque nuit devient le théâtre des scènes les plus redoutées et redoutables : le fantastique s'est invité dans la partie….

Personnellement j ai adoré la première partie pour toutes les raisons déjà évoquées. Un coup de chapeau à l'auteur pour ce tour de force d'écriture.

La seconde partie n'a pas produit le même effet sur moi malgré tout ce qui s'y passe et la peur omni présente Ce fantastique là (je ne suis pas une habituée du genre) m'a fait penser à un film d'épouvante sans véritable saveur. Mais ça reste bien sûr un avis personnel.

En résumé, je ne parlerai pas de déception mais d'un avis en demi teinte car éblouie par la qualité du récit de la première partie. D'ailleurs j'ai bien envie de le lire à nouveau.

J'avais aimé Appartement 16, du même auteur, davantage que la plupart des lectrices et lecteurs, ce qui m'a donné envie de lire un autre roman écrit de sa plume. J'ai opté pour celui-ci, parce qu'il me semblait aussi différent que possible du premier, et de manière amusante, je n'ai pas tout de suite réalisé que j'avais vu son adaptation au cinéma avant de le lire, ce qui ne s'est pas révélé gênant.

Le style d'Adam Nevill fonctionne très bien sur moi. Il consacre beaucoup de soin à décrire le ressenti des personnages à travers leur corporalité, et il n'a pas peur de passer beaucoup de temps à s'attarder sur un détail pour en extraire tout le potentiel horrifique, sans que cela devienne rasoir.

Dans ce roman, il exploite plusieurs veines de la littérature d'épouvante. La principale, c'est l'humain face à la nature, sa petitesse, son impuissance, décrite avec une science du détail qui fait souvent mouche. On sent qu'il a dû lui-même partir en randonnée et qu'il n'est pas très fan. Il saupoudre tout ça de l'angoisse existentielle de ses protagonistes presque quadragénaires qui n'osent pas s'avouer qu'ils détestent leur vie. L'horreur surnaturelle constitue un fil rouge du récit, sans jamais en devenir l'élément principal, sauf peut-être à la fin. Enfin, la deuxième partie du récit s'attarde sur une forme d'horreur interpersonnelle, soit la cruauté et la violence que les humains peuvent s'infliger les uns aux autres.

Et quand j'utilise le mot "s'attarde", c'est à dessein. le basculement sur cette partie du récit se situe presque exactement au milieu du livre, là où la veine de l'errance dans la forêt était en train de s'épuiser. Hélas, celle qui est amenée par l'intervention de nouveaux personnages extérieures n'est pas tout à fait au niveau. L'auteur continue à bien mener sa barque, mais malgré quelques idées brillantes, cette section du récit est bavarde et souvent répétitive. Elle aurait gagnée à être raccourcie, ramassée, comme c'est fait assez habilement dans le film.

Ce roman reste malgré tout en ce qui me concerne plutôt une réussite, et ne change rien à la bonne impression que m'avait laissée son auteur.

Totalement addictif !
C'est un roman horrifique, en deux parties, qui traite d'une présence malveillante rodant dans des bois en Suède.
Dans la 1ère partie, nous faisons connaissance avec une bande de copains de fac qui se réunissent à l'aube de la quarantaine pour passer quelques jours de vacances à randonner en Suède. Les choses se compliquent dès lors que l'un d'entre eux se blesse au genou et que tout le groupe doit emprunter un raccourci dans une forêt pour rentrer au plus tôt. le climat devient très anxiogène car la menace qui plane sur le groupe est omniprésente, suggérée, et parfois malsaine. On avale les pages pour découvrir la nature de ce chasseur impitoyable et redoutablement intelligent qui les a pris pour cible.
Dans la 2ème partie, le roman fait la part belle au personnage de Luke qui tente de survivre dans ce milieu hostile qui n'en a décidément pas fini avec lui. L'introduction de nouveaux personnages à travers un groupe de black metal nous permet d'en apprendre un peu plus sur la genèse du rituel et la créature elle-même. J'ai crains un moment qu'il n'y ait pas de confrontation finale, mais j'ai été heureusement détrompée et n'ai pas été déçue.
Il est vrai qu'on peut se questionner quant au mélange de genres avec la présence de morts-vivants, mais cela s'explique par l'hérédité du caractère immortel de la créature.
J'ai trouvé la 2nde partie un peu plus longue que la 1ère car il y a beaucoup de répétitions des faits et des sentiments de Luke. Mais cela reste une lecture très prenante qu'on n'a pas envie de lâcher avant de connaître l'issue finale !

ls sont quatre: Hutch, Luke, Phil et Dom, d'anciens copains de fac qui se sont perdus de vue, chacun à leur propre existence, et qui décident de se retrouver pour aller faire du camping dans une des forêts les plus sauvages de Scandinavie. Mais ils ont à peine commencé leur randonnée que les ennuis commencent : ils se perdent dans les bois inexplorés et inextricables, deux d'entre eux ne sont absolument pas prêts pour les efforts physiques et sont mal équipés, et ils n'ont pas assez d'eau et de vivres. La pluie s'abat sur eux, la luminosité est minimale, ils tombent sur le cadavre d'un animal suspendu dans les branches…
Bientôt, ils réalisent qu'ils ne sont pas seuls, la forêt et ce qu'elle contient a servi à des cultes ancestraux macabres qui ne sont peut-être pas éteints.
On ne pourra pas dire qu'avec le Rituel, Adam Nevill ne frappe pas fort, et ce, d'entrée de livre. Quelques pages suffisent pour nous mettre dans l'ambiance. Pluie, froid, humidité, forêt spontanément hostile, rien ne nous est épargné, comme si nous étions le cinquième larron, celui qui filme les mésaventures des quatre ex-camarades de fac. Un forêt omniprésente, véritable personnage à part entière du roman, du moins dans la première partie. L'auteur nous livre sa propre version du Blair Witch Project, entre protagonistes effrayés et épuisés, vieilles cabanes au fond des bois, forêt hostile et église sacrificielle. Une première partie intense, peut-être un peu gâchée par quelques répétitions comme les pauses clopes de Luke ou quelques insistances sur le fait qu'il pleuve, que la lumière ne passe pas, qu'ils sont sales et trempés et qu'ils ont faim. Quelques petites coupes auraient indiscutablement allégé le récit en le rendant plus intense.
Le roman étant divisé en deux parties, il est difficile de résumer sans dévoiler l'intrigue. Disons simplement que nous allons faire connaissance de deux garçons et une fille qui se surnomment Loki, Fenris et Surtr. Trois jeunes fans inconditionnels de Black Metal, de maquillages gothiques, et bien entendu passionnés de vieilles légendes scandinaves, en particulier le Ragnarök. Et d'une vieille femme bien mystérieuse, chez qui ils squattent, attendant de voir surgir ce qui se cache dans la forêt. Cette seconde partie, plus violente, casse soudain le rythme du roman, ce qui est sans doute voulu par l'auteur après nous avoir laissés mijoter dans les bois sombres. Il n'en demeure pas moins que j'ai été un peu déboussolé par cette soudaine rupture de ton, ayant presque l'impression de lire une nouvelle histoire. Heureusement, tout le talent de l'auteur est là, et malgré quelques répétitions un peu lourdes encore (le personnage principal manque de s'évanouir à la vue du sang un grand nombre de fois), Adam Nevill conclut son survival jusqu'à l'asphyxie dans un ultime regain de violence.
A noter que le roman a fait l'objet d'une adaptation Netflix, réalisée par David Bruckner en 2017.
Au final, le Rituel est un sympathique roman, plus oppressant que véritablement terrifiant, à l'écriture agréable malgré quelques petits défauts et longueurs, dans la lignée de Nick Cutter, avec certains accents Kingiens et Koontziens à leur début. Une belle réussite que nous propose là les éditions Bragelonne, que je remercie pour leur confiance.

Tout d'abord, attention, ce roman comporte des passages réservés à un public averti.

Dom, Hutch, Luke et Phil sont quatre anciens copains de fac qui se retrouvent pour faire une randonnée ensemble dans la nature scandinave.
Après avoir emprunté un raccourci, ils vont se perdre et leurs vacances vont vite tourner au cauchemar.
D'abord affamés, ils vont devoir affronter la nature sauvage avec des blessés et des disparitions...

Le roman se scinde clairement en deux parties.
Une partie dans les bois qui ressemble à un survival où l'amitié des quatre hommes sera mise à rude épreuve, puis une véritable opération de survie va s'engager pour leur santé et contre la menace qui rôde.

La seconde partie est très différente de la première. Sans spoiler la première, on va se retrouver aux prises avec des adorateurs de cultes ancestraux avec un groupe de Black Metal "ubuesque".

J'ai plutôt apprécié ma lecture même si j'ai trouvé certains personnages caricaturaux, qu'il y a quelques longueurs et pas mal de redites.
Cependant, on est dans un véritable roman horrifique avec une intrigue, certes, parfois hasardeuse, mais qui tient en haleine jusqu'au bout.
On souffre vraiment avec les personnages et j'avoue que je préférais être sous ma couette que dans la forêt avec eux^^

Les influences des maîtres King, Masterton ne sont pas loin dans cette histoire de culte païen mais je me suis laissée happer par l'histoire malgré mes bémols cités plus haut.

Une lecture que je vous conseille ;)


Lien : https://aufildesevasionslivr..

Bon roman même si avec la 2ème partie c'est plus pareil

le rituel relate le périple de 4 potes en Suède, en terre inconnue.

On les imagine plus facilement dans un pub en Irlande où le défi serait celui qui enchaîne les pintes de bières blondes, faire le vide, penser qu'a eux, mettant les soucis de côté pour un court instant. Cette fois-ci ils se sont laissé mener vers une randonnée, seulement munis d'une carte et une boussole .
Ne voulant pas faire durer l'aventure plus que prévu, ils décident de se frayer un chemin, de vaincre la forêt suédoise tels des coqs invincibles

Ils se connaissent depuis très longtemps et se font confiance. le désigné guide lance les festivités.

Nous autres petits lecteurs bien au chaud devant une cheminée et confortablement installés dans notre canapé, savons que cela est une très mauvaise idée. Et là endossant leur paquetage du parfait campeur, l'histoire débute.

Deux nouveaux personnages entrent en lice : La forêt et la pluie (même pas, peur,de la flotte, je vis à Cherbourg). Franchement, j'ai souffert. Je crois que cela est la première fois qu'un livre me fatigue autant, Durant la lecture je me suis demandée ce que l'auteur allait pouvoir relater et décrire dans la durée ? Comment se montrer intéressant avec tant de description de la forêt ?

Adam Nevill a su se montrer malin et presque captivant ( J'avoue avoir eu une indigestion d'arbres durant la première partie du livre et j'ai lâché prise. N'étant pas du genre à baisser les bras facilement j'ai repris le ,livre, quelques jours après, et heureusement!).

Pour moi une lecture réussie est un loisir marquant tant physiquement que mentalement. Bon je n'ai pas eu le reflex de vérifier si j'avais des phlyctènes mais plutôt l'apparition d'escarres à rester immobile durant la lecture, pour vous dire qu'il mérite d' être lu.

C'est un bouquin poignant. Chaque action est vécue et,endurée. On s'attache aux personnages, on souffre avec eux. On a envie de craquer, de sortir ,une bonne fois pour toute de ces arbres et ronciers.

Si vous cherchez à vous faire peur, passez votre chemin, si vous espérez vivre des moments fort ouvrez la première page et savourez.

J'ai vu le film qui ne relate pas les faits aussi bien que le livre. Je pense que les deux sont compatibles car on se fixe des images, on vérifie si l'auteur a su décrire tous les éléments du roman

A bientôt

Christine