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EAN : 9782381222516
320 pages
Hauteville (06/04/2022)
3.61/5   47 notes
Résumé :


Elle avait tout, et elle a tout perdu.

Fille d'une chanteuse populaire, Linda Andersson accompagne régulièrement sa mère sur scène et tout le monde l'adore. Des années plus tard, l'enfant prodige épouse Simon. Mais alors qu'elle est au chevet de sa mère, gravement malade, elle découvre que son mari la trompe. Quand Simon est retrouvé dans une mare de sang, le crime passionnel est une évidence pour tout le monde. Linda est accusée du me... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Linda Andersson est une fille de star, elle est mariée à Simon. Elle reste au chevet de sa maman qui est souffrante, elle va découvrir que Simon la trompe.
On va retrouver Simon dans une marre de sang.
Qui d'autre que Linda peut avoir fait le coup ? Personne à première vue car tout l'accuse ! Et c'est en prison que cette dernière va mené l'enquête ! Car pour elle, elle est tout sauf coupable !
Mais alors qui ?!

Ma lecture à connu des hauts et des bas. Je suis friande des polars nordique, pour leur façon d'écrire, leur ambiance, leur vie.... Mais ici ça n'a pas vraiment pris...
Je n'est pas beaucoup apprécié la construction de ce livre, ni les personnages...

Alors c'est sur l'histoire est intéressante mais je sais pas, il a manqué quelques chose pour que j'accroche vraiment...
Je vais lire malgré tout son précédent roman mais celui ci qui avait tout pour me plaire me laisse un goût assez amer...
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Quand les étoiles au firmament s'en arrachent .et sombrent dans la nuit voilà un livre au top des étoiles à décerner, sublime et ..détonant dans le genre tant il nous emmène au coeur des ténèbres les plus sombres les plus désespérées même sans appel
Car il nous livre sans détours comment l'on peut se perdre, tout perdre sa s pouvoir espérer regarder vers un ciel qui n'aurait plus lieu d'être
ou nous laisser croire qu'il peut exister
Arriver à bout à bout de souffle
Et au bout de se donner des raisons de vouloir résister pour survivre
Et pourtant
Mise au net précisément narrative
Un roman et plus qu'un simple roman. Voilà où nous conduit cet auteur subtilement observateur
A suivre jusqu'à la fin du livre
Haletant aux confins de l'angoisse existentielle
Il fait peur et pourtant nous y indique quelques clés dans son énoncé
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Ce n'est pas donné à tout le monde de pouvoir choisir ce qu'il ou elle … sera demain !
Une femme sans avenir
Ou
Une femme sans passé.
Un roman policier avec beaucoup de sang … normal me direz vous !
Un crime inexpliqué et difficilement explicable … normal me direz vous !
On suit la lente descente aux enfers d'une gamine qui avait tout pour elle … la beauté … une famille qui avait réussi … un beau mari … de belles maisons … et on ne comprend pas (elle non plus ) ce qui c'est passé … normal me direz vous !
On est dans un polar, un simple polar, plutôt bien écrit avec une écriture dynamique, un scénario pas trop mal fait, le suspense est au rendez vous … une lecture plutôt agréable, pas prise de tête, on ne s'attache pas vraiment aux personnages, il manque un je ne sais quoi, la fin est surprenante mais est-elle crédible ?
Un polar vite lu, vite oublié !
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Fille d'une célèbre chanteuse, Linda Andersson, connait l'adoration du public à travers sa mère. Des années plus tard, l'enfant «prodigue» épouse Simon.
Mais alors qu'elle est au chevet de sa mère, gravement malade, elle découvre que ce dernier la trompe, alors lorsqu'il est retrouvé mort dans une mare de sang, le crime passionnel devient subitement une évidence pour tout le monde. Linda se verra être accusée du meurtre de son mari et condamnée à perpétuité.

Tous la croient coupable, même Linda doute de sa propre innocence. Mais un événement inattendu réveillera sa mémoire.
C'est depuis sa cellule de la prison pour femmes (: la plus dangereuse de Suède), que la jeune femme va ainsi se livrer à la traque du véritable assassin de son mari.

Je ne suis pas trop fan des livres où l'intrigue se déroule dans le milieu carcéral, mais alors là, je dois bien l'avouer, ce livre à su s'y prendre pour me faire tourner les pages rapidement, comme un besoin malsain de connaître la vérité.

De plus, Linda est un personnage tellement attachant de part son histoire au sein de cet enfer.
La souffrance et la dureté de la prison nous sont clairement contextualisés, sans aucun artifice.

Un thriller psychologique haletant, qui nous «amène la paix» de Linda qu'au dénouement final et avec une cruauté sans limite.
Rien n'est jamais juste dans la vie
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Étant fan des documentaires L'enfer des prisons, je suis rentrée rapidement dans cette histoire. On y suit Linda, hospitalisée dans un état critique suite à une agression octroyée par une autre détenue. On fait petit à petit connaissance avec d'autres éléments de sa vie avant la prison: sa mère connue, son conjoint également, son amant, sa soeur, les raisons de sa présence en prison, son retour en prison dans la zone sanitaire à sa sortie de l'hôpital, etc.
L'histoire se déroule ainsi, via une écriture simple et fluide qui nous permet d'être proche de Linda, malgré la raison de sa présence en prison, puisqu'elle a été condamnée à perpétuité pour le meurtre de son conjoint Simon.
Mon intérêt se tasse ensuite un peu sur certains passages, avant de revenir en force à partir de la page 189 quand, à travers ses échanges amicaux avec Adriana, une autre détenue, elle se rend compte que peut-être, sa place n'est pas en prison et que dans son entourage, et au cours de l'enquête qui paraît avoir été bâclée, certaines personnes pourraient avoir menti ou bien omis de dire quelques vérités.
Pour en savoir plus, il faudra néanmoins vous procurer le livre; la fin est assez surprenante !!
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Citations et extraits (97) Voir plus Ajouter une citation
Ma mère était toujours sur scène, où qu’elle se trouve, toujours prête à être admirée. Elle se déplaçait comme une reine, elle saluait de la main et souriait, prenait le temps de bavarder avec tous ceux qui s’adressaient à elle. Pourtant, elle était elle-même. Ce n’était pas une posture, rien d’artificiel. Être Kathy, la coqueluche de toute la Suède, était aussi naturel pour elle que de respirer.
Si elle avait été à ma place, elle aurait bien sûr agi comme d’habitude. Elle aurait fait une entrée fracassante dans la salle d’audience. Rayonnante, elle aurait entonné un de ses plus grands tubes et aurait signé un autographe au juge.
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Il existe plusieurs types de matons, et il faut peu de temps avant de comprendre à quelle catégorie ils appartiennent. La plupart estiment qu’il faut garantir la sécurité avant tout. Ils ne sont pas là pour choyer les détenues. Ils sont très différents de ceux qui font ce travail parce qu’ils veulent épauler et soigner les prisonnières. Ils veulent se sentir utiles. Ils espèrent avoir une influence positive sur nous, nous aider à sortir meilleures après avoir purgé notre peine. Ça ne se fait pas avec la poigne, mais par le biais de conversations et d’empathie, de programmes en onze points ou en quatre étapes, et à travers divers projets.
Il suffit d’avoir un peu de recul pour savoir que leurs efforts se soldent quasiment toujours par un échec. Les conditions de détention nous transforment, et pas en bien. Impossible d’y échapper. Nous devons nous endurcir, défendre notre intérêt au détriment de celui des autres. Dominer ou être dominées.
Les surveillants subissent aussi l’influence du milieu carcéral, qu’ils en aient conscience ou pas.
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Bien sûr qu’il y a eu des possibilités de relations intimes et charnelles, mais je n’en ai ressenti ni le besoin ni l’envie. Cette partie de moi était déjà éteinte quand je suis arrivée. Ce n’est qu’à cet instant que je mesure à quel point le simple toucher d’une paume contre ma joue m’avait manqué, combien ça réchauffe le cœur d’entendre quelques mots gentils. Quand je vois Adriana éponger mon front moite, je ne peux m’empêcher de repenser à ma mère qui me veillait lorsque j’étais malade. Elle me manque tellement !
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Les liens du sang ne sont pas éternels et ne signifient rien quand nos proches nous ferment toutes les portes. J’étais un membre malade de la famille, un membre nécrosé qu’il fallait amputer. Ce n’est ni bien ni mal, c’est un fait. Quant à mon père, nous nous étions perdus de vue depuis longtemps.
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En tant que fille de star, j’ai rencontré beaucoup de célébrités lors de dîners et de soirées, des politiques, des artistes, des acteurs et actrices, suédois et étrangers. J’étais mariée à un musicien reconnu, j’ai joué mon rôle d’hôtesse et prononcé des discours. Je n’avais jamais le trac, pas même lorsque je me produisais sur scène avec ma mère, devant des milliers de spectateurs. Mais quand j’attendais Alex, je tremblais comme une feuille.
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