Barbe bleue

Lu presque d'une traite, la réécriture d'Amélie Nothomb à su me maintenir en admiration devant le personnage atypique de l'Espagnol et le caractère bien trempée de Saturnine.

Son écriture travaillée et ses quelques répliques déconcertantes nous maintiennent jusqu'à la fin dans ce mystère que conserve précieusement Barbe-Bleue : pourquoi l'accès à la chambre noir est-il interdit. Dans les yeux de Saturnine, le comportement de cet homme, tout aussi déconcertant soit-il, nous pousse à vouloir le comprendre.

En bref, un réel coup de coeur pour moi et un roman qui se lit très facilement et très vite. de quoi passer un excellent moment de lecture !

Je suis un inconditionnel de cette auteure. J'ai lu presque tous ses livres. Celui ci est certainement l'un de ses meilleurs par son humour, ses personnages, ses dialogues savoureux. L'évocation contemporaine d'un conte célèbre est réjouissante

Une redécouverte du conte fraîche et décalée! Les personnages sonnent juste, le ton -comme souvent avec Amélie Nothomb - sait se faire léger malgré le sujet! On retrouve ici notre nouveau Barbe Bleue et sa dernière victime en date! de très jolies passages presque philosophiques sur l'amour. Les notions de beauté, de couleurs aussi. Les joutes verbales entre les deux personnages principaux sont succulentes!
Encore une fois avec cette auteure, rien n'est laissé au hasard! L'amie de Saturnine offre des parenthèses agréables.
Haine, folie, amour: encore une fois bien plus liés que ce qu'on pense.

C'est un nectar comme d'habitude. J'adore, j'adore, j'adore!!! A chaque rentrée littéraire, je suis impatiente de découvrir son nouveau roman... Et quel plaisir. On y retrouve l'humour, l'écriture, la folie et le côté décalé propre à Amélie. J'aime son style et son imagination... Elle nous fait redécouvrir un succès de la littérature de manière incroyable.
Cette lecture est, de manière générale, plus exigeante que les précédentes suites aux nombreuses références qu'elles soient culturelles, historiques, ou encore religieuse. Mais quelle bonheur. J'ai dévoré ce livre comme j'ai pu le faire avec les précédents. Et quelle chute... Juste pas imaginable... Jamais je n'aurais pensé à cela.
J'aime l'idée d'un court et bon roman détente... Et cela, Amélie gère... Elle laisse le choix a chacun de se creuser les méninges sur des questions existentieles ou tout simplement de se détendre...
Certains me diront qu'ils détestent... Moi je dis, j'adore... Amélie Nothomb ne fera de toute façon jamais l'hunanimité alors laissons le choix à chacun de la découvrir ou non...

En tout cas, je l'ai dévoré, une coupe de champagne à la main et le sourire aux lèvres.

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Amélie,
Votre tendance à vous noyer montre une attitude suicidaire, et apparemment il n'y a eu que l'amour de votre soeur et d'une grand'mère pour vous retenir à la vie... L'autre grand'mère et l'évènement étonnant arrivé une fois dans l'eau étant des événements à tendance inverse...
J'imagine qu'on a tous besoin d'un ressort pour résister...
Quelque part je ressens votre "sur-vie" comme un miracle...
Sûrement cela a dû être très dur pour votre soeur d'avoir une petite soeur à tendance suicidaire?
Dans Barbe Bleue, toutes les autres femmes ont eu un tort : entrer dans la pièce interdite... sauf la dernière, qui ne méritait donc pas la mort... Là où on peut dire que Barbe Bleue est devenu "fou", c'est qu'il a pris tellement goût à ces fins tragiques qu'il ne peut même plus s'adapter à la différence... Mais l'héroïne a su réagir...
Ensuite, au sujet des couleurs : votre chapeau noir, votre peau si blanche et votre rouge à lèvres si voyant : un profil "blanche-neige", qui elle aussi doit mourir à cause de la haine symbolisée par la sorcière (qui ferait penser à votre deuxième grand'mère?)... Blanc comme la pureté (bien que les symboles dépendent des pays, vu que le blanc signifie ce que le noir veut dire ici pour le deuil au Japon), noir comme les ténèbres angoissants, et rouge comme la passion : est-ce un hasard ce choix sur vous? (un artiste se crée un personnage)...

Sorti en août, comme tous les ans, le dernier Nothomb, Barbe bleue, est un récit original. C'est la première fois depuis plus de dix ans que j'attends si lontemps après la sortie du livre pour le lire. Je l'ai acheté dès le mois d'août mais malheureusement j'avais des lectures prioritaires.

Bref, Barbe bleue est un bon Nothomb ! L'auteure a eu un léger creux il y a quelques années, mais depuis je trouve que chaque année c'est de mieux en mieux. Elle revisite ici le fameux conte de Perrault. le titre nous indique donc plus ou moins le thème du roman. Mais comme à son habitude, Amélie Nothomb fait sienne une histoire qui pourrait être banale mais qui est totalement transfigurée après être passée entre ses mains.

Je n'en dirai pas trop car un Nothomb se découvre dans la lecture et pas ailleurs. J'ai aimé ce livre mais la toute dernière phrase ne m'a pas plu. Dommage.
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Barbe Bleue est ma première lecture d'Amélie Nothomb et je n'ai qu'une envie : lire d'autres de ses créations. Les deux personnages principaux jouent constamment avec les mots et les secrets. Une fin in-croy-able, des caractères complémentaires, un jeu sur l'art, des contradictions pas si contradictoires que cela. N'ayant pas lu le conte originel de Barbe Bleue, je suppose qu'il y a du y avoir de nombreuses références. Un de mes coups de coeur de cette année.

Un livre auquel on s'accroche du début à la fin, absorbés par la plume si particulière d'Amélie Nothomb.
Elle nous présente ici une histoire révélatrice et pleine de rebondissements du début à la fin.
J'ai adoré ce livre, petit clin d'oeil au compte du même nom.

C'est toujours un plaisir que de découvrir un livre d'Amélie Nothomb.
La plume est fluide et original.
L'histoire ne manque jamais de finesse et les dialogues sont tranchants.
Les couleurs, dans Barbe Bleue, ont une importance certaine.
J'ai adoré cette lecture.

Aujourd'hui, j'ai pris conscience de ce que signifie réellement "plonger dans un livre".

Jamais encore je n'avais eu autant l'impression de nager en compagnie de personnages.

La crème du Saint-Honoré me chatouilla la langue, les bulles de champagne me rendirent ivre... de l'ivresse, voilà exactement ce qu'a provoqué ce récit que je ne suis parvenue à lâcher qu'après la dernière ligne.

Une histoire surprenante, tissée de façon grandiose.