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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
L'Hôtel Iris est tenu par la mère De Mari, elle-même réceptionniste. Leur hôtel, en apparence calme, est troublé un soir par les cris d'une femme, qui sort d'une chambre en insultant un vieil homme. Cet homme, Mari va le retrouver quelques jours plus tard, et va littéralement tomber sous son charme. Entre eux, va naître une histoire spéciale, indescriptible, mais secrète, qu'elle taira durant de longs mois à sa mère.

Je ne suis pas habituée à lire des romans japonais – pour tout vous avouer, le dernier roman japonais que j'ai lu n'était autre que Kafka sur le rivage de Haruki Murakami, un récit très étrange, mais qui m'avait envoûté. Avec L'Hôtel Iris, je retrouve cette même ambiance, avec des sensations et émotions assez bizarres qui s'emparent de moi… comme si cela était propre à la littérature japonaise !

En revanche, contrairement à Kafka sur le rivage, roman qui m'avait désarçonné mais bien plût, j'ai eu plus de mal à entrer dans l'univers de Yôko Ogawa. Durant toute ma lecture, j'ai ressenti une forme de malaise, envers les personnages d'abord. Un vieil homme et une très jeune fille qui se cherchent, se trouvent, vivent une histoire que je ne peux pas vraiment qualifier d'amour, mais plutôt une histoire physique, remplie de désirs et sévices sexuels.

J'ai décelé une forme de cruauté et de perversité dans le comportement de cet homme envers Mari. Certaines scènes du livre peuvent choquer, je pense notamment aux nombreuses scènes de sexe, qui se révèlent triviales et humiliantes pour Mari, même si cette dernière semble y prendre beaucoup de plaisir. Comme un animal domestique, elle obéit aveuglément aux ordres de l'homme, prête à faire tout ce qu'il demande, même les choses les plus dégradantes. Je n'ai pas compris ses agissements, je n'ai pas compris la relation qui s'était créée entre ces deux personnes, elle m'a mise mal à l'aise, m'a terriblement dérangée.

Je n'ai pas trouvé d'utilité particulière à cette histoire, je n'ai vraiment pas compris où l'auteure voulait nous mener. C'est certain, Yôko Ogawa chamboule les convenances et la morale populaire, en mettant en avant une relation proscrite, incomprise, basée sur la domination et la violence. C'était sans doute le but de l'auteure : écrire une ode à la liberté, la liberté d'agir, de se comporter comme bon nous semble, de faire ce que nous voulons avec notre corps, notre temps… L'intention était bonne, mais la mise en scène ratée !

Un roman violent et cruel qui met en scène une relation étrange, toxique, dérangeante et perverse... Je n'ai pas du tout appréciée cette histoire, que je juge sans intérêt.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Yoko Ogawa a un véritable don pour instaurer un malaise pendant la lecture. C'est une nouvelle foi réussi, mais un peu trop à mon goût. Hôtel Iris ne restera pas dans mes livres préférés, j'ai trop souvent eu envie de le fermer (même si je l'ai rouvert après pour connaître le fin mot de l'histoire). Toutefois, bien que je n'ai pas tellement aimé ce roman, cela ne m'empêchera pas d'en lire d'autres de l'auteure car elle a vraiment une plume magnifique !
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Particulier. L'histoire d'une relation entre fascination et perversion, le tout dans une ambiance de malaise mais pas malsaine. La manière de décrire est inhabituelle (pour moi), le ton est calme, on se pose sur certaines choses, certains détails et pas sur d'autres. J'en lirai sûrement un autre mais pas sur ce sujet.
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Un peu decu (desole pour les accents j ai un clavier qwerty) par cette histoire entre une jeune fille masochiste et un veilliard sadique. J avais espere que la situation s inverse au vu de la 4eme de couverture (qui parle dune dangereuse innocence de l adolescente ou qq chose ds ce gout la).
Seul personnage et interaction dignes d interet, un garcon sans langue qui fait une apparition fugive juste avant la fin du roman.
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Lecture malaisante.
Hotel Iris raconte l'histoire d'une femme, Mari, qui devient l'objet sexuel d'un homme.
Le contraste entre la violence des scènes de sexes et l'attitude plus douce du personnage du traducteur aux autres moments du récit, montre la subtilité de l'installation des relations abusives.
L'autrice ne prends pas position ouvertement sur l'attitude malsaine du traducteur, et c'est ce qui me pose le plus grand problème avec cette lecture.
Bref, je ne conseil pas ce livre, sauf si vous voulez être mal à l'aise pendant 236 pages.




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Arrivée à la première scène décrivant une relation sexuelle quelque peu perverse entre un vieux et une gamine, j'ai laissé tomber. Trop glauque pour moi.
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Beaucoup de cruauté, de perversité... Ce roman m'a dérangée...
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