AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,82

sur 225 notes
5
3 avis
4
10 avis
3
9 avis
2
1 avis
1
0 avis
Deuxième lecture pour ma part de Yoko Ogawa (après la Petite Pièce Hexagonale) , sur base de récit “simple", elle parvient à créer une certaine atmosphère et tension. Je trouve cela très particulier, et je n'ai pas lu d'autres auteurs avec cette particularité. J'ai beaucoup aimé la Piscine et peut-être un peu moins la Grossesse. Un auteur à part, à découvrir définitivement !
Commenter  J’apprécie          20
"La piscineLes abeillesLa grossesse" de Yôko Ogawa (196p)
Ed. Babel

Bonjour les fous de lectures.....

Voici 3 courts récits de l'autrice Yôko Ogawa.
"La Piscine" et " la grossesse" parlent des penchants sadiques qui peuvent sommeiller en chacun d'entre nous.
"Les abeilles" est plus soft, plus fade, bien qu'étrange.

Ces trois nouvelles ? courts récits? se lisent très vite et m'ont peu accrochée même si elle ont réussi à me mettre mal à l'aise.
Les situations évoquées sont toujours assez dérangeantes et font preuve d'une certaine perversion.

L'écriture est sobre, directe mais je referme ce livre en n'étant pas très enthousiaste ni convaincue

L'autrice a reçu le prix Akatagawa pour " La grossesse".
Commenter  J’apprécie          20
Trois nouvelles japonaises étranges, dérangeantes et très bien écrites. La perversion est le thème récurrent des trois histoires racontées à la première personne, ce qui rend les personnages plus proches du lecteur. Glaçant mais à découvrir. (Critique détaillée sur le blog)
Lien : http://bibliblog.net/piscine..
Commenter  J’apprécie          20
C'est avec joie que j'ai découvert Yoko Ogawa. J'ai beaucoup aimé son style qui est fluide.
Les trois histoires ont toutes en commun des protagonistes naïfs et cruels à la fois. C'est étrange, mais il règne toujours une ambiance difficile à décrire.
Des trois nouvelles, j'ai beaucoup aimé la piscine et la grossesse.
L'histoire des abeilles m'a laissée sur ma faim car l'intringue est bel et bien là mais tout s'arrete brusquement et laisse un gout d'inachevé à cette nouvelle.
Commenter  J’apprécie          20
Les nouvelles de Yoko Ogawa m'ont bien plu. Elles sont toutes trois très différentes : la première fait réfléchir aux relations familiales, à la place de l'enfant au sein de sa famille et de son environnement. Ce qui est surprenant est qu'à mi-parcours de la nouvelle, ma fille m'en a parlé alors que je n'avais pas commencé à la lire. Puis quand je l'ai lue, je n'ai pas du tout perçu l'histoire de la même manière qu'elle. En fait, elle s'était focalisée sur un élément qui a l'air d'être cher aux japonais : la moisissure (présente également dans la 3ème nouvelle) tandis que moi, je trouvais qu'était mise en exergue la solitude de l'enfant.
Quant à la deuxième nouvelle, elle a un aspect très mystérieux : il est question de disparitions ; ni ma fille ni moi-même ne pourrions dire comment cela se finit car le mystère de ces disparitions reste entier.
La troisième a pour thème la grossesse et là encore, on ne sait comment sera l'enfant une fois qu'il sera né.

Ce que je vous dis vous semble sûrement abstrait et un peu incompréhensible mais ces trois histoires ont un aspect un peu fantastique.

En tout cas je vous les recommande
Commenter  J’apprécie          20
Trois voix féminines qui oscillent entre la cruauté assumée, la naïveté, l'indifférence, le dégout et l'étrange.

LA PISCINE raconte la vie d'une jeune fille qui ne supporte pas de vivre dans un orphelinat que dirige ses parents et trouve un grand confort moral en assistant aux entrainements de natation de l'un des pensionnaires pour lequel elle nourrit des sentiments ambigus et les séances de torture qu'elle inflige à un bébé.

LES ABEILLES est l'histoire d'une jeune femme en attente de rejoindre son mari en Suède qui tue le temps en réalisant des patchworks. L'arrivée d'un lointain cousin, étudiant, cherchant à se loger modestement la plongera dans son passé. Sur ses conseils, elle lui indique une ancienne résidence estudiantine dirigée par un homme à qui il ne reste qu'une jambe, un lieu étrange, vidé de toute vie et frappé par un curieux pourrissement.

LA GROSSESSE retrace les neuf mois de grossesse d'une femme vue à travers les yeux de sa soeur écoeurée par tout le processus. Une soeur qui retrouve son calme en confectionnant des quantités astronomiques de confiture aux pamplemousses dont elle gave son aînée.

Trois récits intimistes emprunts de méchanceté, d'égoïsme, de naïve perversité flirtant avec l'insolite. La simplicité, la concision de l'auteure, la facilité qu'elle a pour décrire les troubles de la personnalité participent à faire de ces courts romans des petites pépites littéraires. A consommer sans modération.
Lien : http://www.immobiletrips.com..
Commenter  J’apprécie          20
Que dire sur ces étranges nouvelles? Concises, elles nous entraînent parleur écriture simple et qui nous tient en éveil mais elles nous mettent aussi parfois mal à l'aise. Des personnages cruels dont la perversité ne trouvent aucun écho en moi et dont leur situations n'expliquent pas tout. Je ne me reconnais pas là-dedans. "La Piscine" par exemple. J'ai compris son obsession pour l'objet de ses désirs mais paradoxalement pourquoi désirer faire souffrir un enfant innocent, le torturer? La fin m'a consolée. Elle se retrouve punie pour ses actes car Jun a été témoin de tout. Lui qui est la bonté même.
"les Abeilles" est assez mystérieux. Cette nouvelle m'a plu mais la narratrice est un peu trop naïve. Après plusieurs visites sans nouvelles de son cousin, elle devrait se renseigner et s'inquiéter, non?
La dernière, "la grossesse" très bien écrite également.Originale mais étrange également dans le caractère de la narratrice. Si vous êtes enceinte et qu'on vous fait de la confiture de pamplemousse à répétition, méfiez-vous!
Commenter  J’apprécie          13
Aya est une jeune adolescente dont les parents gèrent un orphelinat. Elle est malheureuse et seule, se sentant délaissée par ses parents, trop occupés par les autres enfants.
Son seul plaisir est d'aller à la piscine en cachette pour admirer le corps de Jun lorsqu'il plonge dans l'eau. C'est un garçon de son âge élevé avec elle, toujours d'humeur égale, le seul ancrage positif de son existence.
Le côté négatif d'Aya, en revanche, est sa tendance à persécuter le bébé d'un an et demi qu'on lui confie souvent, une jolie petite fille qu'elle fait pleurer puis qu'elle l'enferme,comme par jeu, dans une jarre et enfin qu'elle rend très malade en lui offrant consciemment un gâteau avarié.
Un soir, au retour de la piscine, Jun remarque qu'il sait qu' elle est la responsable de ces méfaits car lui non plus ne la quitte pas des yeux.
C'est un récit des plus ordinaires et des plus troublants à la fois, bien spécifique de l'écriture de Yoko Ogawa qui aime décrire la perversité d'êtres inncocents et fragiles, à la recherche d'eux-mêmes, partagés entre leur désir de pureté et de plénitude tranquille d'un côté et de l'autre par leurs tendances au sadisme et à la cruauté. Simple constatation au-delà de tout morale qui n'est pas de mise ici.
Plus je lis Ogawa, plus je l'apprécie.
Lien : http://liratouva2.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          10
Cette première découverte n'est pas franchement réussie. Autant j'ai aimé le style de l'auteur autant les histoires ne m'ont pas vraiment plu. Les descriptions sont magnifiques mais trop nombreuses à mon goût. Je réessayerai tout de même…

(Pour en savoir plus, sur chaque nouvelle, je vous laisse visiter mon blog...).
Lien : http://lecturesdalexielle.ov..
Commenter  J’apprécie          10
Je commence à apprécier Yoko OGAWA. Après avoir lu plusieurs de ses courts romans (dont « Les abeilles » présent dans ce recueil) je restais sur ma faim en refermant ses livres.

C'est en lisant ces trois textes que j'ai compris qu'il n'y a, à mon avis, rien à comprendre, dans le sens où le point final nous laisse devant une page blanche, comme un goût d'inachevé. Il faut juste se laisser bercer par son écriture, s'imprégner des états d'âmes des personnages, s'étonner de leurs actes sans les juger car si humains.

Et finalement, la perplexité que me laisse la lecture de ces 3 histoires, tranches de vie frôlant le fantastique, fait partie intégrante de l'envoûtement qui me saisi à leur lecture.
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (503) Voir plus



Quiz Voir plus

Yôko Ogawa

Dans quelle maison d'édition française sont édités les livres de Yôko Ogawa?

Les Editions de Minuit
Actes Sud
Le Seuil
Stock

10 questions
122 lecteurs ont répondu
Thème : Yôko OgawaCréer un quiz sur ce livre

{* *}