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EAN : 9782743608811
345 pages
Payot et Rivages (02/01/2002)
3.69/5   57 notes
Résumé :
Suite à un coup de téléphone anonyme, le commissaire Valérie Valencia et son équipe font une macabre découverte. À l'intérieur d'un pavillon de banlieue gisent dix cadavres exécutés par balle ou au couteau. L'un d'entre eux a même eu la tête et les mains tranchées. La cave du pavillon abritait également un stock d'héroïne et un laboratoire clandestin pour la traiter, mais rien ne permet d'identifier les cadavres des trafiquants. Valérie Valencia, qui fonctionne à l'... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Une très belle découverte. C'est le premier polar de Jean-Hugues Oppel que j'ai lu. J'ai participé, en début d'année, à un jury de nouvelles policières organisée par la mediatheque departementale de Seine et Marne. Et le parrain était Jean-Hugues Oppel. J'ai eu la chance de le rencontrer avec les autres membres du jury en janvier 2020 et j'avoue avoir été séduite par sa personnalité, son humour, son savoir et son éloquence. A ma grande honte, je n'avais jamais lu de livre de cet auteur alors que je connaissais à l'avance cette rencontre. ..Mais peut-être que j'attendais justement de le voir et de l'apprécier. Donc maintenant c'est chose faite. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce polar. Son style est difficile à définir mais je dirais qu'il a un vocabulaire et un style bien à lui...Il joue sur les poncifs de policiers...Il mène l'humour bien à propos, les meurtres sont pensés, bien amenés mais il n'y a pas de cadavres à tous les coins de pages. Il est plutôt dans le polar un peu politique, un peu social, mais paraît-il ( je n'ai pas lu d'autres romans de lui) les univers changent. Ses romans sont bien documentés, ils se dégustent, bien que certains de ses récits soient qualifiés de "romans de gare", je ne peux pas le mettre dans un style bien défini. ..Et c'est tant mieux. ..
"Chaton : triologie" qui a été écrit en 2002, à été primé "Prix du Polar de Cognac" et "Prix Sang d'Encre des Lycéens à Vienne....excusez du peu.
L'histoire maintenant : Dix cadavres ont été découverts dans une maison en meulière isolée dont un trouvé sans mains ni têtes. Vu les différentes armes qui ont été utilisées et la découverte d'un laboratoire clandestin à la cave,
on pense à un règlement de compte entre malfrats. Valérie Valencia va mener l'enquête avec son équipe.
La trilogie écrite dans le titre correspond aux trois actes criminels décrit dans ce livre.
Inutile de vous dire que je lirai d'autres livres de cet auteur.
Je ne peux que vous le conseiller.
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Les thrillers et polars de Jean-Hugues Oppel sont toujours d'une intensité rare et souvent à portée politique. Chaton ne fait pas exception.

Chaton est une fausse trilogie. Ce n'est pas à proprement parler une série de trois romans. Toutefois, c'est bien une oeuvre en trois actes, un meurtre généralisé en trois temps pour être plus précis. Chaque partie porte le nom d'un chaton, ce qui est justifié par l'histoire en elle-même. le premier, « Poune Coton », pose la situation avec un « décameurtre » particulièrement spectaculaire. Dans la deuxième partie, « Missoula Transfert », le nombre de personnages secondaires augmente significativement et Jean-Hugues Oppel se fait plaisir en convoquant des hackers, des traders et des magouilleurs politiques par poignée. Enfin, la troisième partie, « Bingo Chonchon », dévoile le fin mot de l'affaire et fait régler les comptes de chacun.
Jean-Hugues Oppel mise sur des ingrédients qui ont fonctionné dans d'autres de ses polars/thrillers. Ainsi, le héros est autant une héroïne que dans Carthago ; le malfaiteur a des circonstances atténuantes comme dans Barjot ! ; les motivations touchent aux malversations pfinancières, comme dans Vostok, et politiques, comme dans French Tabloids. le mélange est à nouveau bien plaisant avec une montée en tension bien calculée et une fin douce amère qui n'est pas volée.

En conclusion, Chaton : Trilogie est un Jean-Hugues Oppel pas piqué des hanetons, même s'il n'est pas le plus réussi.

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Dans un pavillon de banlieue, 10 hommes ont été abattus froidement. L'un d'eux n'a plus de tête ni de mains. Dans le sous-sol, un laboratoire clandestin de fabrication d'héroïne. Tout cela ressemble à un règlement de comptes entre malfrats mais la commissaire Valérie Valencia a rapidement l'intuition qu'il n'y avait qu'un seul tueur et que celui-ci agissait par vengeance. Effectivement, ces morts sont l'oeuvre de Richard Kitten, alias Chaton, un ancien agent très spécial, chargé d'affaires douteuses, en lien avec les milieux politiques. Après la mort de sa compagne, de ses enfants et de ses chats dans l'incendie criminel de sa maison, Kitten a planifié sa vengeance : exécuter les exécutants et faire tomber les commanditaires : des hommes politiques influents qui ont eu recours à ses services, entre autres le Président de la République, candidat à sa propre réélection.

L'histoire, sans être particulièrement tordue ni originale, est assez complexe. Un peu dur de suivre, par moments, quand on est hermétique à la Bourse mais cela n'empêche pas de comprendre l'histoire, en fin de compte. Les personnages sont fouillés et intéressants, sans être manichéens. Celui de la commissaire Valencia est particulièrement attachant et intéressant. Côté style, Oppel ne s'embarrasse pas de mots inutiles et joue avec les expressions toutes faites. La grammaire y perd mais la vivacité du style y gagne.
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Certains auteurs déçoivent parfois avec un sentiment de copié-collé au fur et à mesure de leurs romans. D'autres ne font pas l'effort de se renouveler.
Ce n'est certainement pas le cas de Jean-Hugues OPPEL.
incisif ! innovant ! captivant! Vous l'aurez compris je suis définitivement séduit par sa plume.
Son génie ? vous rendre parano et vous ouvrir les yeux ! Pas de gore, pas de violence gratuite mais une écriture qui vous met en situation : fine, racée comme un chat siamois !
Chaton: la trilogie...que je découvre avec retard c'est à la fois tout cela et plus encore
Oppel: il en a sous le capot
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Je viens de terminer en me forçant « Chaton Trilogie « qu'une amie m'a prêté, Si je l'avais acheté j'aurais regretté la dilapidation de mes euros. Il faut dire que j'ai l'habitude de lire de bons romans noirs écrit par des auteurs comma Elmore Léonard, James Crumley, James Lee Burke ou John Burdett pour ne citer que ceux là. Donc « Chaton » intrigue invraisemblable, lieux communs à foison, portes ouvertes enfoncées. Cerise sur le gâteau la commissaire Valencia qui a appelle ses subordonnés « les garçons « …on rêve , fallait vraiment oser. Et le top : Bonnets B, B comme baffes ! Pour info la classification des soutifs va de A , poitrine menue à D, forte poitrine. Alors se ramasser une mornifle pour loucher dans un B ça va pas les garçons ?
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
[Une substitut du procureur à une commissaire]
Si je vous ai asticotée sur votre lenteur, c’est qe nous restions dans un domaine purement criminel, des meurtres liés à un trafic de drogue. Dans ce cas-là, le ministre et l’opinion publique veulent des résultats, que fait la police, vous connaissez l’antienne. À présent que cette affaire prend un tour… disons… nettement politique…
— L’opinion publique veut toujours des résultats mais le ministre est soudain moins pressé de les connaître, c’est ça ?

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Bâtiment neuf, locaux fonctionnels, architecture audacieuse cédant à la mode du vitrage omniprésent. Clarté, transparence, et conséquence thermique inévitable : on gèle l'hiver, on mijote dans une étuve l'été. Conséquence sémantique : l'endroit est surnommé par ses occupants, l'Aquarium, et tous les commissariats annexes qui lui sont rattachés sont autant de bocaux.
Gros poissons ou menu fretin y sont cuisinés avec la même conscience professionnelle.
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Les jeunes loups quittent la salle de conférences en bon ordre. Retour à l'étage inférieur s'user les yeux sur les écrans et les crocs contre le bois des crayons. Jamais de stylo, tout au clavier et à la mine de plomb la gomme sous le coude. La Bourse va trop vite pour attendre que l'encre sèche.
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Personne n'aime les hôpitaux.
Point commun avec les palais de justice. Jamais content d'y entrer, trop heureux d'en sortir, même pour une intervention bénigne.
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La Bourse avec un grand S comme Spéculation est un jeu de cons inventé par des gens très intelligents qui n’y jouent pas sans être sûrs de gagner.

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Jean-Hugues Oppel raconte ses débuts dans l'écriture.
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