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sur 29191 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai lu ce livre parce que c'est un classique et qu'il est souvent cité. Alors, oui, je comprends que le monde dépeint par ce livre ait contribué à rendre ce livre si connu. Mais j'ai eu du mal à le finir. Je l'ai lu pour pouvoir me dire "je l'ai lu" et enfin connaître ce "Big Brother" donc, d'un point de vue culturel, je ne regrette pas mais d'un point de vue de lecteur... c'est bof. J'ai mille fois préféré le meilleur des mondes de Aldous Huxley.
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Bien qu'un grand classique maitrisê sur les concepts de surveillance, maîtrise du peuple, de sa pensé... certains chapitres sont très lourds et laissent plus basculer le livre vers une thèse qu'un roman. L'ayant pourtant terminé , il reste pour lecteurs avertis dont je ne fais pas parti.
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Enfin! Je ne me ferai plus traité d'inculte!
J'ai enfin lu le classique de la science fiction par excellence et je dois avouer que je m'attendais à quelque chose de plus... palpitant car je me suis un peu ennuyée sur le rythme de l'histoire. Cela n'empêche que 1984 est un pilier de l'utopie et qu'il est totalement immersif! Les descriptions sont parfaitement construites et pour moi qui ai l'habitude de suivre des personnages plutôt jeunes, je me suis surprise à apprécier notre cher Winston. Évidemment je suis légèrement déçue par la fin qui n'est pas la classique "tout fini par s'arranger" mais je suis néanmoins ravie d'avoir lu une telle oeuvre et ne peut que la conseiller ne serai-ce que pour la culture générale.
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1984, c'est l'histoire d'un monde renversé, que vous ne reconnaitrez probablement pas. Pourtant, c'est toujours notre bonne vieille Terre. Elle a énormément changé cependant : le globe entier se partage entre trois super-puissances et se fait la guerre. A noter la chose la plus importante : nous suivons ce qui se passe dans un monde totalitaire. Et parmi tout ça, nous suivons la triste vie peu enviable de Winston. Winston n'est pas particulièrement attirant, il souffre d'une sale blessure et son métier consiste à réécrire ou rectifier l'Histoire sous les ordres du Parti qui gouverne l'Océania.

Aujourd'hui, nous pourrions nous dire que nous avons vu ça encore et encore, du revu en boîte et en conserve, mais comme je le disais avant, il ne faut pas oublier que c'est 1984 qui a inspiré aux dystopies de maintenant leur caractère : les Hunger Games, les Divergent…tous se situent dans un espace totalitaire avec les nombreux outils que l'on retrouve à chaque fois : propagande, enrôlement, dictature, exécutions massives, déformation de la vérité…mais en quoi la dictature que propose Orwell est différente ? Contrairement aux autres dictatures, le Parti de « Big Brother » sait exactement ce qu'il veut : le pouvoir. Il ne cherche pas de fausse excuse pour imposer ses idéologies. Dans un long passage qu'Orwell présente sous la forme du livre de Goldstein, un prétendu rebelle à l'Angsoc, nous assistons à un essai qui nous permet de voir ce qu'est le capitalisme, les problématiques de la société…très long, je vous dis. C'est l'une des choses qui a fait retomber mon enthousiasme.

Attention, ce long passage offre du contenu et des pistes de réflexion, je pense que la plupart d'entre nous y avons peut-être déjà réfléchi, même sans forcément avoir lu le livre. Ce que je dis, c'est que le passage était trop long pour moi et que j'avais malheureusement plus l'impression de lire un essai qu'un roman. Parce que l'histoire de Winston prend moins de place que le reste.

Parlons-en très rapidement, de son histoire : ce qui a fait que le personnage de Winston a progressivement perdu sa consistance pour moi, c'est qu'il est affreusement banal. Je ne ressens rien de particulièrement attachant pour lui, et pourtant, il est intéressant. Il se rebelle, oh oui, il essaye, mais voilà, le système est plus fort que lui. La dernière partie me fera d'ailleurs regagner de l'intérêt pour ce criminel. Oui, c'est un criminel par la pensée ! Il n'accepte ni n'aime le Parti, se met en danger pour essayer de gagner un peu de liberté. Mais dans plus de la moitié de 1984, je n'ai rien ressenti de particulier pour lui.

Il y a une romance dans ce livre. Je l'ai malheureusement trouvé assez plate, et je le regrette, parce que je sais qu'elle a quand même de l'importance. Je vous laisse le découvrir, en ce qui me concerne, j'ai lu cette romance sans y trouver mon compte.

1984 provoque des émotions à coup sûr, et si vous n'êtes pas enthousiasmé par quelques parties du roman, peut-être serez-vous plus attentif à la dernière partie, celle où l'on comprend l'enfer que vit cette Terre qui, un jour, pourrait bien devenir notre réalité.
Lien : https://saveurlitteraire.wor..
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Je suis entrée dans ce classique sans avoir vraiment cherché à me renseigner quant au synopsis, en ayant presque simplement en tête les mots que tout le monde connaît : Big Brother is watching you.
Et à ce titre, je n'ai pas été déçue. Orwell nous offre une analyse brillante et le résultat d'un travail minutieux, avec des idées terriblement intéressantes. J'ai notamment apprécié les précisions relatives aux principes sur lesquels est basé le novlangue, ce malgré quelques longueurs et ce qui m'est apparu comme des répétitions. Ma lecture est toutefois restée facile, à l'exception de ces quelques passages. En revanche, et bien que j'aie parfaitement conscience qu'ils ne s'agit pas du but principal de l'auteur, je souhaite m'attarder sur l'histoire en elle-même et la manière dont elle est écrite. On retrouve donc -et là c'est moi qui me répète- des passages bien plus longs qu'ils ne pourraient l'être, mais surtout, des personnages auxquels je n'ai pas particulièrement accroché. Je m'intéressais certes à leur avenir, mais cela ne relevait que de la simple curiosité. Leur 'histoire d'amour' m'est apparue comme un cheveu sur la soupe et je dois avouer que je n'y croyais pas. Je recommanderais donc cette lecture parce qu'elle est très intéressante, mais cela s'arrêtera là.
Par ailleurs, après lecture de plusieurs critiques, je ne comprend pas pourquoi le récit est parfois défini comme 'dérangeant' ou 'surréaliste'. A mon sens, et en particulier dans le cas de la surveillance constante, la fiction est presque entrain de devenir réalité à l'heure qu'il est.
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A force de bonpensant, malpensée ou inbonpensable, j'ai fini ma lecture en ne pensant rien de ce livre, la page blanche du cerveau, presque le bug. J'y ai trouvé une bonne rhétorique, des citations à conserver, de la souffrance malsaine presque gore, un besoin de savoir la suite, mais pas de sensation finale d'avoir lu un truc renversant. Je n'ai pas trouvé ce roman extraordinaire, mais je lui met trois et demi, au cas où je changerais d'avis. Je suis peut-être passée à côté de ce qui en fait un grand chef-d'oeuvre (ou pas), alors je le garde dans la bibliothèque pour ne pas le mettre au bookcrossing, et je le relirai peut-être à nouveau dans plusieurs années. Je dois lire "We" de Zamyatin, écrit en 1921 pour comparer un peu les vétérans du genre de la dystopie.
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Certainement un livre dont la renommée et l'impact culturel est beaucoup plus fort et important que sa valeur littéraire.
J'ai trouvé que le livre avait de multiples redondances. Tout est dit, redit, rabâché...
Une partie m'a d'ailleurs vraiment gavé, c'est la lecture du livre de Goldstein... où l'on apprend rien qui n'ait été auparavant relevé par Winston.
Bref, je n'ai pas eu envie de lire l'appendice sur la novlangue mais je me suis forcé.
A part ça, oui on ressent aujourd'hui les références à ce livre presque partout, et je n'ai pu m'empêcher de penser à beaucoup de sociétés totalitaires comme la Russie aujourd'hui et on sait ce qu'elle fait à ses opposants politiques...
Il y a tout de même des moments très prenants heureusement, mais parfois plombés car ils s'étirent en longueur.
On ressent un cynisme profond, un désespoir noir au sortir du livre.
Au final, c'est un livre à lire bien sûr, à connaître pour en apprécier sa portée culturelle, moins - à mon avis - pour sa valeur littéraire.
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"1984" est un roman dystopique de science-fiction culte qu'on ne présente plus. Nous sommes plongés en 1984 dans le quotidien de Winston, employé au Ministère de la Vérité contraint, comme tous les habitants de l'Océania, d'obéir à la dictature extrême du Parti. Tout le passé y est oublié, les grandes puissances sont constamment en guerre, chaque information peut être modifiée à tout moment sur simple commande du Parti, les humains sont toujours surveillés et les interdictions sont d'un nombre conséquent.
Je ressors plutôt mitigé de cette lecture car, là où pour une raison qui m'est inconnue, je n'ai jamais eu envie de m'arrêter et où j'ai toujours pris le livre avec envie, j'ai eu du mal avec l'histoire. Cette dernière est assez répétitive et suit le même schéma sans avancer (il faut dire que 300 pages d'introduction sur 400, ça commence à faire beaucoup surtout qu'on passe directement de la présentation au dénouement sans aucune péripétie). Dans sa globalité, le roman choisit de placer son décor dans un milieu qui nous est inconnu sans l'introduire et de nous en faire découvrir l'univers au fur et à mesure de notre découverte mais, je ne suis pas certain que c'était le choix à faire avec une oeuvre aussi riche, à commencer par les personnages qui sont bons mais qui manquent de caractéristiques propres (même O'Brien qui me paraît le plus contrasté manque de clarté). La tension reste pesante et les difficultés amères car, même si ce qui paraissait en 1949 comme de la technologie futuriste a un peu vieilli, l'atmosphère est toujours au rendez-vous.
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Nous sommes en 1984, dans une horrible société qui est contrôlée par Big Brother. Je dis horrible car, tous les sentiments humains n'existent plus, tous les faits et gestes des humains sont vus, contrôlés et analysés pour être certain que tout le monde est fidèle à Big Brother. On suit Winston, un homme qui vit dans ce monde dystopique mais qui ne pense pas comme tout le monde, là est le problème. Il réfléchit un peu trop, déteste Big Brother (alors que la population est censé le vénérer), résiste aux méthodes des dirigeants pour détruire toutes parts d'humanité, tous les sentiments que peuvent éprouver les gens. Sauf que, comment survivre dans une société où penser est un crime?

Et voilà, un autre classique de la littérature lu! Que dire que ce livre par contre, je ne sais pas trop. Parce qu'après milles et une critiques super bien écrites faites par d'autres lecteurs.trices qui ont adoré ce bouquin et argumenté dessus, tu comprends que je me sens un peu intimidée d'enfin poser mes mots et mon opinion sur celui-ci à mon tour… >w<
Je pense l'avoir lu trop jeune car la lecture de ce roman m'a ennuyée à la longue, j'avoue avoir sauté certains passages (le chapitre IX de la deuxième partie, mon cauchemar T.T).
Le monde créé dans ce livre est extrêmement intéressant, on a l'impression que George Orwell a pris toutes les erreurs, plus affreuses les unes que les autres, que l'humain pourrait commettre, a poussé le curseur au maximum et les a gentiment déposées dans cette histoire.
L'ambiance est sombre et désespérée (en particulier dans la dernière partie du roman), on se sent assez mal à l'aise car tout ce qui est écrit dans ce livre est totalement l'inverse de ce qu'on nous enseigne aujourd'hui, de nos valeurs et de nos idéaux.
Winston est un personnage relativement neutre auquel on peut facilement s'identifier. C'est passionnant de voir à quel point le mental de ce personnage se détériore au fur à mesure qu'on tourne les pages, à quel point il change.
Julia, a été, je pense, mon personnage préféré durant la deuxième partie de ce bouquin. J'aimais sa façon de penser, sa franchise et ses idées. Voir comment le Parti l'a transformée m'a étonnée, je la croyais plus forte que ça! Après, je pense que l'être humain, sous la torture, peut avouer n'importe quoi, sacrifier n'importe qui…
Je ne m'attendais pas du tout au retournement de situation avec un certain personnage (nan, nan, je ne dirais pas son nom ^w^), j'ai été très surprise car je ne m'attendais pas à ce que l'histoire prenne une tournure si lugubre. Personnellement, c'est la dernière partie du roman qui m'a le plus plu ; on voit notre protagoniste se faire persécuter (autant mentalement que physiquement) et ses idéaux changer, on retrouve l'essence même de la nature humaine : nous serions prêt à tout sacrifier, nos proches, tout ce qui nous est de plus cher, pour survivre.
Ce roman nous prouve qu'aucun espoir n'est possible dans cette société, même si j'ai trouvé la fin légèrement fataliste. Mais bon, après tout, tu n'es pas là pour lire un livre de ‘'bisounours'', 1984 est un roman cru qui porte à travers ses pages un réel avertissement pour notre futur, parce qu'au final, pourquoi ce monde ne serait pas le nôtre dans un siècle?
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Ce livre est extrêmement bien écrit, il est évidemment indispensable à la culture de chacun car il parle de nous.
Il évoque bien évidemment l'histoire, le présent également soyons réalistes et malheureusement potentiellement notre futur.
Et il faut qu'on sache.
Ceci étant dit, c'est une lecture que j'ai trouvé extrêmement pénible, difficile, douloureuse. Orwell ne nous ménage pas, rien ne nous est épargné, et on saura tout.
Les situations sont d'une violence et d'une cruauté incroyable (et pourtant c'est la nature humaine, il faut se rendre à l'évidence), les seuls sentiments purs, les seuls éléments heureux qui étaient la respiration indispensable de ce roman sont piétinés, anéantis, humiliés, donnés aux rats.... On achève ce roman et il ne reste plus rien. L'amour est mort avec l'espoir.
Je suis restée longtemps avec ce malaise, ce désespoir, ces visions d'horreur évoquées par le dernier chapitre.
Alors attaquez vous à ce grand classique en gardant à l'esprit qu'il vous glacera le sang
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