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4,09

sur 1064 notes
Avis : 5/5

Personnages : 5/5
Décors : 5/5
Trame : 5/5
Emotion : 5/5
Globale : 5/5

La permière règle qui m'interdit de parler du Fight Club ne vaut pas ici. Il faut en parler, le partager, le propager le plus possible, le faire grandir jusqu'à ce qu'il prenne forme !  Chuck Palahniuk nous livre avec ce roman sa vision objective des maux de notre société, pas étonnant donc que David Fincher l'aie porté à l'écran en 1999, avec deux acteurs monstrueux : Edward Norton et Brad Pitt. Etant mon film de chevet, je me devais de lire ce qui en était à l'origine et franchement, je ne peux pas dire que j'ai été déçu !

Le narrateur ne dévoile jamais son identité. Ce "je", vous l'aimez immédiatement, parce que ça pourrait être vous. Vie normale, boulot, dodo, meubles Ikea, bouffe en kit, déprime, insomnie, etc. Une personne lambda avec une vie bien rangée, mais qui se fait vraiment chier au fond de lui et voit chaque jour le rapprocher un peu plus de la mort. C'est en rencontrant le second personnage, la cause de tous ses maux, Marla Singer, que tout commence réellement.  Ce "déchêt de l'humanité", comme elle le déclare volontiers, suicidaire, perverse et profitant du décès de ses voisins pour resquiller leur nourriture, va bouleverser à jamais le narrateur. Car après Marla vient le fameux, le vénéré Tyler Durden. Un type qui cumule deux jobs à sa manière : projectionniste qui insère du porno dans des films standards et serveur de banquets ; banquets lors desquels il urine dans les soupes ou pète sur les meringues des grands capitalistes. Tyler est un je-m'en-foutiste, désireux de voir la société changer radicalement, voyant que le consumérisme l'a tuée en douceur. Cet anarchiste débute son plan de remise à l'ordre en créant le premier Fight Club.

Sombre, lugubre, tout est décrit de manière brute et sans prendre de détours futiles. Cela peut parfois sembler abjecte, mais avec un minimum de recul, de bonne volonté et de rationalisme, on ne peut qu'adhérer. La maison de Paper Street a même son charme malgré les stockages de graisse provenant des liposuccions. 

Le roman demeure assez court et ressemble beaucoup au film. En lisant les lignes précédentes, vous voyez déjà le fil rouge : un insomniaque, rencontre avec une folle, rencontre avec idéaliste amateur de chaos, mise en commun, Fight Club, endoctrinement, Projet Chaos, réalité...

Les mots défilent et on vitupère contre les propos avant de devenir fataliste. Des scènes valent le détour et vous assez d'humeur maussade par l'euphorie, du rire à une empathie devant les gens de groupes de paroles. Et puis, on peut être en colère contre l'auteur qui nous ouvre les yeux sur notre propre vie...

Ecriture atypique, style décousu et bluffant, Chuck Palahniuk appuie là où ça fait mal. Son roman aurait eu moins d'impact sans son film éponyme devenu culte tant il sort de l'ordinaire, du politiquement correct. Une vraie jouissance à (re)découvrir et savourer !
Lien : http://bmds.ch/2019/12/26/fi..
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Que la lecture de ce livre m'a été pénible!
J'aime habituellement l'originalité et la marginalité, le style polar, sombre et le fantastique, les thrillers bien glauques et les romans socio ou psycho mais là... Pas accroché du tout. Tout est décousu.
Au delà de la lecture peu agréable, impossible pour moi d'accrocher avec qui que ce soit ou quoi que ce soit dans cette histoire. Peut-être était ce volontaire de la part de l'auteur?
Quoi qu'il en soit, ce livre restera pour moi l'un des pires moments de lecture vécu jusqu'à présent... J'ai malgré tout été jusqu'au bout et le tout dernier chapitre relevait un rien le reste du roman. Cet auteur n'est définitivement pas pour moi
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Premier roman de Chuck Palahniuk, Fight Club (1996) est une pépite de littérature. Et je ne suis pas juste fan de l'histoire, je suis fan également de la construction du récit, du rythme et du style de Chuck Palahniuk.

Pour un premier roman, Fight Club cumule pas mal d'atouts, à commencer par une adaptation cinématographique très fidèle (jusqu'au style), réalisé par un génie du 7e art, David Fincher. Culte dès le départ, ce roman est un ovni de littérature car il bouscule pas mal de codes et dépoussière le format.

D'abord, l'histoire est ultra moderne, générationnelle et fait appel à un personnage principal archétypal et très représentatif. Il est vraiment la voix de l'époque. Ce qu'il y a de fort dans ce roman, c'est le questionnement sociétal, philosophique sur ce que nous faisons de nos vies et sur la place de l'individu au sein de la communauté. La mise en scène, en situation de ce questionnement est d'une prodigieuse inventivité. Si Fight Club semble violent à première vue (bastons et autres…) la vraie violence est celle que l'individu s'impose pour étouffer sa nature, pour se fondre dans cette société qui les broie.

Je ne vais pas m'étendre sur l'histoire, mais si le livre est devenu culte, ce n'est pas que pour les bagarres, c'est qu'il contient une vraie réflexion sur la société.

Ce qui fait de Fight Club un roman à part pour moi (et Chuck Palahniuk un auteur à lire), c'est aussi la structure du roman qui est totalement non linéaire. Chuck Palahniuk navigue dans la temporalité de son histoire avec une maitrise impressionnante. Cette déconstruction du récit (la déconstruction c'est aussi un des thèmes de Fight Club) amène un rythme, un souffle au propos, une poétique purement formelle mais terriblement efficace. Les phrases, de vraies punchlines métaphysiques, des mantra sont d'une redoutable finesse et se répondent dans le texte et nous embarque dans un moment de folie littéraire.
La suite sur le blog…
Lien : http://livrepoche.fr/fight-c..
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Franchement j'ai adoré le film (oui je sais ça commence mal comme critique) mais je n'ai pas retrouvé l'ambiance dans le livre. Je me demande si ce n'est pas lié à la traduction ou simplement au fait que j'avais trop le film en tête... Pourtant j'adore l'auteur, j'ai adoré Peste. Mais là non... je ne suis pas rentré dedans, je ne parlerais donc pas du Fight Club.
Si le film vous a plu, passez directement à Fight Club 2 .
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Bon, bon.
J'ai adoré le film, le livre.... beaucoup moins. C'est rare.
Je veux dire, c'est rare qu'un livre paraisse moins structuré que son adaptation ciné. Non ?
Sur de longs passages j'avais l'impression que l'auteur écrivait sous psychotropes tant j'avais du mal à suivre.
Je vais faire court pour ne pas faire une critique trop à charge, mais je reste quelque peu consterné par cette lecture et le sentiment que j'en garderai sera la déception, rien d'autre. J'étais tellement content de me jeter dans ces pages .... et tellement content d'être, enfin, arrivé à la fin.
Je n'y reviendrai clairement pas, contrairement au film.
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Un livre quelque peu étrange, tout comme le film d'ailleurs! Les deux oeuvres sont similaires, sur tous les points (à part quelques petits détails qui divergent), notamment sur l'aspect complètement barré de l'histoire, parfois on se mélange les pinceaux pour suivre le fil de la narration et je dois dire que si je connaissais pas le film, j'aurais certainement du relire plusieurs fois certains passages.
Mais cet aspect fais l'originalité du livre, avec un vocabulaire et des scènes assez crus, l'auteur nous plonge dans cette histoire complètement délirante. Un bon bouquin qui se lit vite, et qui est vraiment original !
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Essentiel: le monde n'est plus le même après l'avoir lu. On peut ne pas adhérer au propos, mais il a au moins le mérite d'exister et d'être porté par une écriture très pêchue.
Entouré d'objets, nous devenons des objets: détruisons les objets...détruisons-nous !
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Ce livre ... magnifique ! C'est un appel à la rébellion.
Quand on lit ça, on se dit « En fait, rien n'a d'importance »
Oui, en quelque sorte.
L'écriture est spéciale, le livre est spécial, en bref, génial.
Je me souviens d'une fin assez.... spéciale, également : à lire !
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Un roman vif, rapide, cru et provocateur qui souffre peut-être un peu de la comparaison avec le film de David Fincher dont le succès a été planétaire, mais qui est une parfaite entrée dans l'univers sombre et provocateur de Chuck Palahniuk.
Si j'ai préféré certains de ses autres livres sortis après et dont il faudrait que je prenne le temps de faire la critique je trouve que Fight Club, pour un premier livre, est véritablement une claque et qu'il est un incontournable pour tous les lecteurs à la recherche de livres hors du commun.
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Je suis déçu, et dans l'incompréhension devant le succès de ce roman et son statut de "culte".
Je n'ai pas vu le film mais j'ai hâte de le voir pour voir si c'est mieux.
Dans la forme, l'écriture est désordonnée, brouillonne. ça donne mal à la tête. Dans le fond c'est pas mieux. Des phrases courtes, des répétitions, sans intérêt à mon sens ; ça alourdit le texte. Des choses irréalistes (surréalistes?), inexpliquées; inexplicables. Dans l'ensemble ce n'était pas agréable à lire. L'histoire se laisse suivre mais la fin est décevante. Les enjeux se perdent. La quête n'a pas de fin.
Et puis le fameux "twist" dont parlait. Ben disons qu'il n'est pas si surprenant que ça. Déjà à la première page , il y a une phrase qui fait tilt, une hypothèse naît très vite puis se confirme au fil des pages que ça en devient une évidence avant même la révélation finale. Et puis y a plein de choses que je n'ai pas compris. j'ai lu ici et là qu'une fois arrivé à la fin, tout s'éclaire comme par magie. Eh ben pour moi non pas du tout. ça explique sûrement des choses, mais ça n'enlève en rien au côté brouillon du récit. du coup une fin très décevante pour moi. J'attendais peut être un vrai twist (qui n'arrive jamais).
Peut être que ce livre fait partie de ces livres qui ont besoin d'une relecture pour être compris, mais vu le très peu de plaisir que j'ai eu en le lisant, aucune chance que je le relise.
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