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Otto Penzler (Préfacier, etc.)Anne Damour (Traducteur)Yves Sarda (Traducteur)
EAN : 9782253170952
346 pages
Le Livre de Poche (01/12/1999)
3.31/5   13 notes
Résumé :
16 nouvelles inédites par les maîtres du suspense américain présentées par Otto Penzler
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Cette anthologie présentée par Otto Penzler contient seize nouvelles policières émanant d'autant d'auteurs anglo-saxons. le recueil tourne autour du thème "meurtres et passions". On y retrouve entre autres les Higgins Clark mère et fille, les Kellerman mari et femme, Anne Perry, Ed McBain et, celle qui m'a fait sauter sur ce volume dans la boîte à livres, Joyce Carol Oates.

Pour etre franche, je me suis globalement ennuyée dans ces lectures. J'ai beaucoup espacé chaque histoire, avec la tentation de ne pas aller plus loin.

J'ai trouvé les récits de Carol et Mary Higgins Clark particulièrement plats et dépourvus d'intérêt.
Avec "Alice se souvient", Bobby Ann Mason signe un pastiche de la série des Alice parue en France dans la collection Bibliothèque verte. La sémillante jeune détective d'antan a laissé place ici à une dame d'un certain âge peu dégourdie des neurones. Pourquoi pas mais l'histoire reste malgré tout peu prenante.

Dans celles qui m'ont le plus plus, je note "La maison des coeurs brisés" de Sara Paretsky. le récit tourne autour d'une maison d'édition et de sa nunuche d'auteure star digne des pires Harlequin. le ton se veut léger mais grinçant et la chute se déguste avec une certaine délectation.
Et bien sûr "Motel Paradis, Sparks, Arizona" de JCO. On y retrouve son style si net et tranchant et son personnage principal, "Starr Bright", est campé magistralement en si peu de pages. Tout un art. Mais j'avoue n'être pas objective avec cet écrivain.

Pour le reste, c'est une anthologie déjà datée (1998) dont on peut aisément se dispenser.
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Ce petit livre recueille 16 nouvelles de différents écrivains. Entre le meurtre, la passion, l'amour tout et mis en oeuvre pour passer un agréable moment. A peine commencer, on ne sait plus s'arrêter. Très agréable à lire.
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Je m'attendais à être déçue et j'ai été agréablement surprise. Bon je ne vais pas prétendre que c'est une grande anthologie mais elle est quand même de qualité très honorable. Excepté la nouvelle de James Crumley à laquelle je n'ai vraiment pas accroché, il n'y en a aucune que je n'ai absolument pas aimé. Simplement je n'ai pas la religion du texte court et je ne suis pas toujours d'humeurs pour les histoires les plus noires et cyniques. Mais si certaines ne m'ont pas plu beaucoup pour ces raisons je ne les ai pas trouvées mauvaises pour autant. Et j'en ai aimé huit, la moitié. Je détaille. "A son heure" de William J Caunitz est une nouvelle de facture classique qui nous prend par surprise après nous avoir bercé du ronronnement des évidences apparentes, "Pour qui sonne le bip" de Carol Higgins Clark est un texte sympathique qui fonctionne sur une idée originale et n'a aucune trace de la vulgarité habituelle de l'auteur. "Un cadavre dans le placard" de Mary Higgins Clark (que j'avais déjà lu dans "Un billet gagnant" mais que j'ai relu sans déplaisir) est une nouvelle honnête dont la facture classique fonctionne. "La traque" de Faye Kellerman est excellente. Un texte qui montre l'envers sombre de l'amour et dont la chute mordante est un délice d'ironie. "Qu'est ce qu'on ne ferait pas par amour" de Jonathan Kellerman est peut-être la meilleure nouvelle du recueil. Une merveille de subversion qui vous prend par surprise. A relire pour admirer les mots à double sens. "Alice Roy se souvient" de Bobbie Ann Mason est très originale. C'est une parodie de la célèbre série des Alice de la Bibliothèque verte. C'est très bien fait mais mieux vaut avoir lu les Alice pour apprécier. "La maison des coeurs brisés" de Sara Paretsky est un très bon cru. Satire féroce du milieu de l'édition des livres sentimentaux, cette nouvelle est un régal. Enfin "Le maître chanteur" d'Anne Perry qui était la raison de mon achat est ma préférée. Petit bijou victorien qui met en scène Henry Rathbone de la série Monk, cette nouvelle nous prend encore une fois par surprise. Dommage que ce soit si court. En conclusion de jolies découvertes et un recueil qui détend bien.
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Sans oublier un zeste de kitsch.

Recueil qui regroupe les nouvelles de 16 auteurs américains, certains parmi les meilleurs, les plus grands de la littérature policière américaine.

Le titre est parfaitement clair : meurtres + passions= crimes passionnels, au nombre de 16.

Paru en 1996 aux USA et 1997 en France, on peut dire que j'ai lu cet ouvrage avec 27 ans de retard. Petit voyage dans un temps où la guerre froide donnait le tempo, où les téléphones fixes et leurs répondeurs étaient vitaux, où la prévention sida s'évoquait à peine, où la dénonciation des violences domestiques étaient d'avant garde

Certaines nouvelles intemporelles pourraient avoir été écrites aujourd'hui… ou demain. Indémodables. Parlant d'amour fou, de passion dévorante, de vengeance féroce et de mort. Romantiques et sauvages à la fois. Je pense, notamment à celle de J. CRUMLEY.

D'une histoire à l'autre, d'un univers à l'autre, d'un style à l'autre, on visite les écritures de chacun/ chacune, des textes parfois plats et lisses, d'autres nerveux et trépidants, d'autres presque poétiques. On croise l'humour, l'ironie, la parodie, le cynisme, l'angoisse, le suspense, la peur, la nostalgie, la tendresse… Pas de trash. Pas de maléfices Pas de mysticisme. Juste des crimes « à l'ancienne ».

Lectures et émotions diversifiées en un seul bouquin. Un excellent dimanche pour moi..
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
(...)Alabamphilia, une bourgade limitrophe des Ozarks, bourgade sans espoir ni dignité ni même ferveur religieuse convaincante, bourgade qui fleurait le boyau de poulet, le fumier de porc et l'inceste rampant - ses trois activités principales, semblait-il.

James Crumley, "Eaux sulfureuses"
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L'Homme Idéal était une denrée pratiquement introuvable. Elle n'arrivait même pas à trouver un Homme Idéal Provisoire.

Carol Higgins Clark, "Pour qui sonne le bip", 1996
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L'automne avait gagné les montagnes, à présent. Les peupliers et les aulnes saluaient le changement de saison par un deuil criard, et le matin du givre recouvrait le pare- brise de la Taurus grise qu'il avait volée à l'aéroport de Denver. ("Eaux sulfureuses" J.Crumley. P.109)
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L'homme idéal était une denrée pratiquement introuvable. Elle n'arrivait même pas à trouver un homme idéal provisoire. (P37)
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Après une délibération de cinq heures trente et une minutes, le jury déclara Legs Diamond innocent de toutes les accusations portées contre lui.
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Interview en anglais de Otto Penzler
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