Porphyre (IIIᵉ Siècle) déchiffre un passage de l'Odyssée, l'antre des Nymphes à l'entrée du port d'Ithaque. Donc la destination finale d'Ulysse, sa patrie. Voici le passage :
« À l'entrée du port, un olivier déploie son feuillage & tout près s'ouvre une grotte aimable & simple, consacrée aux Nymphes qu'on appelle Naïades. On y voit des cratères, des amphores à deux anses, en pierre, où les abeilles font leur miel, & de longs métiers de pierre où les nymphes tissent merveille pour les yeux, des étoffes, teintes à la pourpre de mer ; on y voit encore des sources jamais taries ; & cet antre a deux portes : par l'une, du côté
De Borée, peuvent descendre les hommes ; l'autre, du côté de Notos, est réservé aux dieux ; les hommes ne passent point par là, c'est le chemin des Immortels.»
Image par image, Porphyre tire au clair ce texte abstrus. Il l'explique à l'aune de la métempsychose, l'Odyssée étant interprétée comme périple d'une âme vers sa demeure originelle.