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Chroniques de San Francisco tome 3 sur 9

Pascal Loubet (Traducteur)
EAN : 9782264029911
384 pages
10-18 (07/09/2000)
4.04/5   1122 notes
Résumé :
Vous rêviez de lire la suite ? Eh bien réjouissez-vous ! Armistead Maupin nous livre le troisième opus des aventures du 28, Barbary Lane. Finies les seventies, place aux années quatre-vingt ! Au programme, l'amour toujours pour Michael et Mary Ann désormais trentenaires. Mary Ann qui assure dorénavant une émission quotidienne à la télévision et qui rêve de devenir une grande journaliste. Contre l'avis et les envies de son directeur, elle décide de saisir sa chance, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (44) Voir plus Ajouter une critique
4,04

sur 1122 notes
En cet été bruxellois pas assez caniculaire pour donner envie de piquer une tête dans une piscine, voici cependant une solution infaillible pour se rafraîchir les idées en cas de surchauffe méningée : Ahh Mary Ann, ma bulle d'oxygène made in Cleveland si bien exilée sur la côte ouest ! Michael, mon rayon d'arc-en-ciel au coeur d'artichaut ! Mme Madrigal, mon petit space-nuage rose! Dr Fielding, ma dose de chocolat fondant/fondu en perfusion ! Eh oui, vous l'aurez compris, j'ai succombé à la tentation de (re)lire le tome 3 des Chroniques de San Francisco...
Cette fois, 3 ou 4 ans ont passé depuis la fin du tome 2 , et nous voici propulsés au début des années 80. Si de l'eau a coulé sous le Golden Gate Bridge, certaines choses ne changent pas au 28, Barbary Lane. Madame Madrigal cultive toujours son illicite « space » jardinet, et Michael « Mouse » cherche toujours son prince charmant. Mary Ann, qui travaille désormais à la télévision, semble par contre avoir trouvé le sien en la personne de Brian, colocataire autrefois coureur de jupons invétéré.  de nouveaux personnages apparaissent, certains renaissent : DeDe revient de l'enfer, et Frannie s'est extraite de son paradis artificiel d'anxiolytiques alcoolisés.  le duo de choc et de charme DeDe/Mary Ann est au coeur de ce troisième volume : la première a des révélations à faire à la deuxième, qui tiendrait là LE scoop de sa carrière journalistique pas encore entamée.  Et c'est parti pour une aventure aux multiples rebondissements, zigzaguant sur la ligne droite de la légalité, mélangeant suspense haletant et humour parfois grinçant. On y est, on s'y croit, on s'y voit, même si certaines coïncidences sont énormes. Un peu comme dans du Pennac tendance Malaussène, on est à la limite de la vraisemblance, pour ne pas dire au-delà, et il se passe parfois des choses graves voire dramatiques, mais qu'est-ce que c'est drôle ! Et l'auteur fait preuve envers ses personnages d'une tendresse toujours aussi contagieuse. 
Ce livre, qui se dévore, est, comme les 2 précédents, un bonbon, une gourmandise, un délice. Un moment de pure régalade, qui passe toujours trop vite. A consommer cependant avec modération : certain(e)s critiques disent s'être lassé(e)s après avoir enchaîné plusieurs tomes à la suite. Je pense qu'il ne faut pas tout lire d'affilée, mais laisser passer quelques mois avant de « replonger ». Pour les accros comme moi, c'est dur de patienter, mais les retrouvailles n'en sont que meilleures. A bientôt donc pour le tome 4 !
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Tome 3 des fabuleuses et satiriques « chroniques de San Francisco », la plume d'Armistead Maupin prend de la maturité et ses idées des ailes pour entraîner le lecteur dans une histoire à suspens où les surprises constellent ce récit rocambolesque.
On y retrouve la plupart des protagonistes des tomes précédents avec notamment Mme Madrigal, propriétaire d'un immeuble, mère spirituelle de ses locataires et spécialistes des plantes psychotropes, Mary Ann, journaliste en herbe à la recherche du scoop, DeDe, mère de jumeaux asiatiques fruit d'un adultère avec le livreur chinois, et Michael, dont les humeurs volages le font butiner tour à tour un ouvrier du bâtiment romantique, une star de cinéma hollywoodienne et un gynécologue.
Au menu : un gourou qui suicide 931 personnes en Amérique du sud, une croisière en Alaska, un mariage, un kidnapping et surtout la folie douce de chacun des héros de cette fresque des années 80.
Une lecture dont il ne faut surtout pas se priver car voilà un auteur qui sait enchainer les perles, à défaut de les enfiler !
Traduction de Pascal Loubet.
Editions 10/18, domaine étranger, 382 pages.
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Dans ce troisième volume des Chroniques de San Francisco, Amistead Maupin nous entraîne dans une aventure rocambolesque oscillant entre burlesque et thriller. Nous retrouvons nos héros préférés au début des années 80. Mary Ann rêve de devenir journaliste, Brian est fou amoureux d'elle, Michael poursuit sa crise existentielle, Mme M... est égale à elle-même. Bref, nous prenons plaisir à retrouver la petite famille de Barbary Lane au grand complet.
L'intrigue de ce volume sort des tracasseries de la vie quotidienne pour nous entraîner dans une vaste histoire de secte, d'enlèvements et de mystères. C'est toujours aussi succulent. Les dialogues très souvent pince sans rire, offrent leurs lots de répliques caustiques.
Amistead Maupin sait se renouveler et ne nous lasse pas. La fraîcheur et la légèreté des premiers volumes est toujours là et c'est tant mieux.
Vivement la suite.
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Quel plaisir de retrouver le petit monde de Barbary Lane !
Certes, leurs vies sont toujours aussi mouvementées et drôles à la fois. L'écriture de A. MAUPIN reste truculente, et les dialogues sont à la fois tendres, acides et plein d'humour.
Dans ce 3e opus, l'auteur flirte avec le thriller puisqu'on assiste tout de même à l'enlèvement de 2 enfants par un fou. Et j'avoue que cette déviance n'est pas pour me déplaire. Loin de là ! Cela ajoute du piment à ces chroniques. On sentait cela venir petit à petit avec les tomes précédents, mais là, c'est confirmé. L'auteur fait monter le suspens jusqu'au final.
Bref, encore un très bon moment de lecture qui donne envie d'aller à Frisco dans les années 80. HG WELLS ou Jodi TAYLOR, vous ne pourriez pas me prêter une de vos machines à voyager dans le temps ?
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Un début un peu déconcertant pour moi : on est au début des années 80 alors que le tome 2 se terminé a la fin des années 70, Mona est partie, Mme Madrigal n'est présente que vers la fin du livre et il y a énormément de nouveaux personnages (Ned, Luke, Prue.....).
Mais malgré ça, j'ai retrouvé l'humour et le suspense des tomes précédents.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Quand on est veuf, docteur, la chose qui fait le plus souffrir, c'est d'avoir perdu l'ami qui pouvait contempler une montagne avec vous et savoir ce que vous pensiez...L'ami qui partageait vos silences. Il faut longtemps pour en arriver à cela... et c'est pénible de devoir y renoncer.
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Cela faisait maintenant presque trois ans que Michael Toliver était le gérant d'une jardinerie du Richmond District qui s'appelait Les Verts Pâturages. Le propriétaire de cette entreprise était le meilleur ami de Michel, Ned Lockwood, un type de quarante-deux ans tout en muscles qui était presque archétype du "pédé Grands-Espaces".
L'expression "pédé Grands-Espaces", dans la jargon personnel de Michael, s'appliquait à tous ceux qui s'occupent d'une manière virile des belles choses de la nature: pépiniéristes, jardiniers, forestiers, bûcherons - et quelques paysagistes. (Les fleuristes, évidement, étaient exclus de cette catégorie.)
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- [...] Je me suis assez cassé le cul à essayer d'être tout pour quelqu'un. Et au bout du compte, j'ai décidé d'être ce que je suis pour chacun.
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- Je veux que ça marche, Mme Madrigal. Je n'ai jamais autant désiré quelque chose.
- Alors tu l'auras. Mes enfants ont toujours tout ce qu'ils veulent, déclara t-elle en pressant gentiment le genou de Brian.
- Mais elle est aussi une de vos enfants, dit Brian. Et si ce n'est pas ce qu'elle veut, elle ?
- Je crois que c'est ce qu'elle voudra, rétorqua Mme Madrigal. Mais il faut être patient. Elle commence seulement à apprendre à voler.
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Il n'y avait qu'un San Franciscain de souche pour savoir que c'était exactement le moment de l'année où sortir son fauteuil du garage et ouvrir sa porte aux rayons du soleil. Mr Citarelli était infiniment plus digne de confiance que toutes les marmottes du monde !
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Videos de Armistead Maupin (50) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Armistead Maupin
Qu'y-a-t-il de plus fort que la littérature pour raconter ce qui fait l'essence de nos vies ? Pour l'écrivain, aucune existence n'est ordinaire et tous les éclats du réel qui nous atteignent, chaque événement, toutes les émotions, forment une inestimable matière première pour l'écriture. Mais l'acte d'écrire n'est-il pas, en lui-même et au-delà des thèmes qu'il aborde, le grand sujet de la littérature ? Qu'il s'agisse de raconter la vie des autres ou la sienne, c'est la manière qu'on aura choisie pour l'écrire – le style, le ton – qui fera l'oeuvre. Choisir d'écrire pour dire n'est jamais un acte anodin. Armistead Maupin et Natasha Trethewey
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