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EAN : 9782253147954
158 pages
Le Livre de Poche (02/02/2000)
2.61/5   57 notes
Résumé :
Curieux anniversaire, celui que s'est organisé Sara Johanson le soir de ses dix-huit ans ! Elle se fait engager comme serveuse à bord de l'Estonia, paquebot qui assure la liaison entre Tallin (Estonie) et Stockholm, une nuit de voyage à travers la Baltique.

Sara est la fille de l'ancien capitaine Oleg Johanson, un Estonien radié de la marine. Ce n'est pas la nostalgie qui l'amène à bord du navire, mais la colère. En catimini, elle vient enquêter sur ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Grosse déception. J'ai trouvé l'ensemble confus et la lecture heurtée. Mais bon, c'est du Queffelec. La lecture n'est pas toujours sans heurts ! La déception provient surtout du décalage brutal entre mes attentes et la réalité.

Mes attentes ?

En faisant allusion dès l'épitaphe de départ au terrible naufrage en mer baltique du paquebot Estonia qui sombra, en moins d'une heure de temps, dans la nuit du 28 septembre 1994, provoquant la mort de 859 passagers sur les 989 à bord, je me suis imaginé que ce roman évoquerait un message, une direction, une opinion, même ténu, en lien avec cet événement. D'autant que, bien que l'enquête officielle ait conclu à un accident, les circonstances de ce naufrage suscitent toujours autant de questionnements et théories du complot diverses, que le débat autour du non renflouage ne cesse par ailleurs d'alimenter.

La réalité ?

J'ai été incapable de cerner les motivations de l'auteur. Simple hommage ? Version d'une de ces théories du complot x ? Hypothèse sur la cause de ce naufrage ? Réhabilitation ? Coïncidence ? Je n'ai pas su démêler ou il voulait en venir. C'est comme s'il avait utilisé des éléments qui font référence aux faits réels, un nom de paquebot (Estonia), un trajet (Tallin et Stockholm), un naufrage, pour créer une fiction lambda sans aucun rapport avec les événements réels. Sauf qu'en choisissant d'y faire référence, il devient difficile d'en faire abstraction.

Je n'aurais pas eu connaissance de ce naufrage, j'aurais certainement abordé cette lecture de manière complètement différente, comme n'importe quelle fiction, en me laissant porter (entrainer?). Et c'est probablement de cette manière qu'il faut l'appréhender. Ne "voir" que l'histoire d'une jeune fille de 18 ans, Sara, qui cherche à comprendre pourquoi son père, le capitaine Oleg Johanson, alors maître de l'Estonia, s'est fait radié de la marine pour avoir pris la décision d'interrompre la croisière et de rebrousser chemin, sans jamais s'en expliquer ; et que son enquête mène, de déconvenues en revirements, vers des révélations & des découvertes lugubres.

Peut être suis-je tout simplement passé à coté de cette histoire ? Je ne sais pas quoi en penser. En tout cas, je n'arrive pas à me départir d'un désagréable arrière gout d'inachèvement. Bien sur, cela n'engage que moi.
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happy Birthday Sara Yann Queffelec
Bon autant vous dire que je n'ai pas accroché du tout !
Pourtant Yann Queffelec est un auteur que j'aime car j'avais lu '"noces barbares" "disparue dans la nuit ",
"prends garde au loup" et j'avais beaucoup aimé
Là ce livre nous est parvenue récemment dans mon "hangar aux livres"
(donc j'ai des photos sur mon blog "lirecestvivre.skyrock.com" (excusez pour la pub !! mais bon c'est dit )

Donc le naufrage du paquebot “Estonia” qui sombra la nuit du 28 septembre 1994 en Baltique est réel j'ai fouillé un peu c'est vrai
et cela m'a fait penser au livre de Jules Verne "le Sphinx des glaces" avec l'histoire réelle
de Edgar Poe , Les Aventures d'Arthur Gordon Pym de Nantucket.

- je savais que le style d'écriture de Yann Queffelec était cool au début pour devenir dynamique ,rapide .
très dur à suivre car la lecture se fait dans les pensées du personnage principal pour revenir dans le réel
- C'est brouillon ici dans ce livre chose que je n'ai pas vu dans les autres
- cela m'a dérangé ,car a un moment je ne savais plus ou j'étais comme Sara d'ailleurs .
Je pensais même qu'elle était dans le coma depuis le début c'est pour dire !!!!!!!
- les autres personnages pas trop attachants mais bon cela c'est l'histoire qui le veut.
Je ne veux pas casser l'auteur j'ai horreur de ça !
La renommé de Queffelec n'est plus a faire ni a critiquer ! mais là il y a dut y avoir un loupé , ou ?
Je ne sais pas dommage, l'histoire était sympa mais quelque chose n'a pas cadré , même à la fin !!
Dur dur ,je me suis dit Fabio lino je crois que tu n'ais plus bon qu'a lire les fables De La Fontaine , encore que dès fois c'est difficile :)
Ou les BD de Achille Talon ! va falloir réagir monsieur Fabio lino!

Enfin quoiqu'il en soit Lisez le en appliquant quelques commandements de Daniel Pennac sur la lecture
vous en saurez choisir un des dix.
Bonne lecture et n'hésitez à me donner des renseignements sur ce que je n'ai pas compris .
Fabiolino
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Aujourd'hui malheureusement c'est une déception que je viens partager avec vous.
J'ai lu dans le cadre du challenge #petitmoispetiteslectures2022 le roman Happy birthday Sara, de Yann Queffélec.

Sara est la fille du commandant Johanson. La nuit de ses 18 ans, elle a prévu de la passer à bord du ferry l'Estonia, le navire dont son père était aux commandes lors de la nuit qui lui a valu d'être radié de la marine. Il avait alors décidé de rebrousser chemin, visiblement sans raison.
Mais Sara, persuadée que cette radiation était injustifiée, décide de s'embarquer sur le ferry afin de mener son enquête et de découvrir qui a trahi son père et pourquoi.

La quatrième de couverture m'attirait beaucoup, le sujet également puisque Yann Queffelec s'inspire ici d'un fait réel, le naufrage de l'Estonia, qui sombra dans la nuit du 28 septembre 1994.
C'était aussi ma première découverte de cet auteur primé (en 1985 pour les Noces barbares) et mes attentes étaient donc hautes.

Malheureusement, j'ai vite réalisé que ça n'allait pas le faire... Bien que le roman soit très court, j'ai même hésité à l'abandonner. C'est d'ailleurs car il est court que j'ai finalement insisté pour le terminer. J'espèrais que la fin du roman m'aiderais à le comprendre, mais non.

Du début à la fin, j'ai trouvé l'ouvrage très confus. Déjà, à la base, je ne suis pas une pro du vocabulaire maritime, mais en plus, j'ai trouvé le style très haché. Bien qu'ayant régulièrement des indices temporels, j'ai trouvé la chronologie très confuse. Pensées, descriptions, impressions, faits, tout est mêlé, rien n'est expliqué. Souvent, je devais revenir en arrière pour comprendre ce qui arrivait, déterminer ce qui était réel, ce qui était sous entendu, ce qui n'était qu'hypothèse. Impossible de me représenter ou de comprendre les personnages, ne parlons même pas de m'y attacher.

J'espèrais avoir des pistes, des hypothèses concernant la partie réelle du récit, celle du naufrage de l'Estonia, mais au final, j'ai eu l'impression que ce n'était qu'un prétexte où insérer un récit catastrophe, à la façon d'un téléfilm catastrophe de piètre qualité comme on en voit souvent sur les chaines de télé. Impossible pour moi de déterminer ce qui était réel, ce qui était le fruit d'une enquête, ce qui était inventé... Je crois que c'est ce qui a été le plus frustrant pendant cette lecture.
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Un roman au rythme du TicTac, une écriture hachée que je n'ai pas pu lâcher. D'ailleurs, il vaut mieux ne pas lâcher car ça pulse, ça bouge, c'est confus, ça part dans tous les sens et, en plus, il y a du mystère. Pourquoi le père de Sara a-t-il fait demi-tour ? Pourquoi Sara abandonne tout pour aller sur l'Estonia ? Quel est le problème avec l'étrave de l'Estonia ?
Des écolos, des bandits, et les gens autour.

Challenge MultiDéfi : Un livre d'un auteur enfant d'écrivain (Yann Queffélec fils d'Henri (1910-1992))
Challenge ABC 2015-2016
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Happy birthday Sara a été publié en 1997, soit 3 ans après le tragique naufrage de l'Estonia. Yann Queffélec s'en est inspiré évidemment. C'est à travers la narration d'une jeune fille, Sara, qui fête ses 18 ans précisément en ce jour mémorable, que s'articule le récit de la catastrophe. Quatorze chapîtres marquent le compte à rebours du drame. La tension intense dès les premières lignes ne se relâche jamais. le langue est vive, crue et percutante. Yann Queffélec qui fréquente lui-même les navires de croisière pour y donner des conférences littéraires connaît bien ces impressionnants bateaux. Il en a probablement visité les cales et s'est documenté sur la navigation de ces géants des mers. Son roman est magistral par la puissance de son récit. Les dernières pages dressent un tableau aussi réaliste et macabre que le fameux Radeau de la méduse.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Il est mystérieux l’instant qui passe et refuse une autre chance au désir, il est des cas où la délicatesse revêt une forme primitive, on n’y peut rien si l’humanité se fait ainsi, de temps en temps je suis gagnée par une force qui vient du fond des âges à travers des oiseaux et des bestioles pas spécialement ragoûtantes, et je ne m’en veux pas de tous les instincts crapuleux qui nourrissent le mien, de tous les sauriens disparus dont le sang brûle mes veines, je n’étais pas la dernière à mordre autour de la chaloupe, il n’y avait plus d’enfants qui comptaient.
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Quelle jolie chanson… Je pourrais vivre en France rien que pour le bruit des mots dans la rue. Les gens parlent et c’est toujours un poème, il fait beau, le ciel est bleu, j’aime vos yeux. Ils ne savent pas se mettre en colère avec leur voix, comme les Espagnols ou les Allemands. Encore des poèmes. Alors ils s’entretuent.
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Quand les gens se noient, ils se font mal et ils poussent des cris. L’épouvante en mer, Sara, tu n’as pas idée. Mille personnes à l’eau dans l’obscurité, je te jure que ça fait du bruit. Et deux mille en pyjama, Sara, quand ils n’ont plus de bateau sous les pieds. Un jour vous rirez jaune, tous, ce sera trop tard.
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Les enfants, les éternels sacrifiés des pays en crise. Les filles-mères sans le sou se comptent par milliers, chez nous, et les enfants à l’abandon s’enlèvent au marché noir pour une queue de cerise. Le trafic d’organes et la mondialisation du réseau pédophile rendent problématique l’adoption.
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Mag est un vieux sentimental de dix-sept ans, un météore complètement irradié, bombardé de rayons cosmiques dont la somme est L’AMOUR avec un grand A, et, si je l’en crois, un météore aimanté par moi seule
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Videos de Yann Queffélec (39) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Yann Queffélec
En partenariat avec l'Opéra National de Bordeaux, Yann Queffélec vous présente son ouvrage "La mer et au-delà : Florence Arthaud" aux éditions Calmann Levy. Entretien avec Sylvie Hazebroucq.
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