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EAN : 9791094841419
160 pages
Premier Parallèle (23/02/2017)
3.35/5   24 notes
Résumé :
Le jour où Mathilde Ramadier, jeune Française expatriée à Berlin, reçoit dans sa boîte mail le " Welcome Kit " de la startup qui vient de l'embaucher, elle ouvre de grands yeux ronds.
" Chère Mathilde, bienvenue chez The Base ! Tu trouveras ci-joint le Welcome Kit qui t'expliquera tout pour tes nouvelles aventures chez nous. Enjoy ;) ! À demain. Joanna. " L'entreprise promet une vie cool, dans un environnement friendly parsemé de smileys. Un employé est en r... >Voir plus
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Finis l'abus patronal, l'exploitation ouvrière, le paternalisme pépère.. les temps changent... aller au boulot avec le même enthousiasme que si on allait au Luna Park... voilà un peu la façon dont on nous présente régulièrement les startups.
Des lieux idylliques, ultra-contemporains et colorés, où l'on peut faire des pauses ping-pong ou PlayStation, se déplacer d'un point à un autre en skate ou en trottinette, au passage plonger à volonté sa main dans des aquariums remplis de bonbons multicolores.
Oui, les temps changent... mais finalement rien ne change, et c'est même peut-être pire dans l'open space design des jeunes pousses de l'internet. Ce petit livre, nous engage à regarder de plus près les conditions de travail dans ces startups.

"On invente pour cela de nouveaux décors qui, surtout, ne doivent ressembler à rien qui ait déjà existé. Dans ce jardin d'Eden modèle qu'est devenu l'open space des années 2010, on plante des robots d'un genre nouveau : des jeunes motivés qui se sentent l'âme de conquistadors et occupent des postes dont le titre reste énigmatique au commun des mortels, mais qui garde un suffixe que beaucoup admirent : manager. Super rapides, flexibles, increvables, perfectionnistes, ces nouveaux aventuriers de l'ère de la data n'ont plus ni dieu ni maître, mais une nouvelle langue commune et, en l'occurence, un seul mot à la bouche : l'innovation. La présence, même symbolique, de leur Mecque lointaine, la Silicon Valley, finit d'ancrer le sentiment d'appartenance à l'entreprise, qu'on appelle désormais "famille"." P. 18 et 19

Bon, le décor est planté... ensuite vous faites connaissance avec les employés... dès l'accueil vous n'avez pas affaire à une secrétaire mais à une "office manager"... oui, parce qu' ils sont tous managers ! Un titre ! Première friandise offerte... ça impressionne, ça flatte et... ça ne coûte rien.

"Avec la révolution digitale, de nouveaux métiers ont éclos de toutes parts : community manager, content manager, quality manager, SEO manager... Même s'ils jouissent du grade de manager sur le papier, ils sont rarement le fruit de longues années d'études ou d'expérience, et la réalité de leur quotidien ne fait pas toujours pâlir d'envie. À vrai dire, tout le monde est manager." P.44

Le manager est sous payé, parce que la start-up démarre (comme son nom l'indique) et elle ne peut pas faire mieux, mais elle propose des "perspectives d'évolutions" (qui seront comme les augmentations, très improbables). Mieux encore, souvent on vient avec son ordinateur portable et on ne compte pas les heures supplémentaires non-payées.

"L'une des définitions de la startup pourrait être la suivante : il s'agit d'une jeune entreprise dotée d'un fort potentiel, mais qui n'exerce pas encore d'activité rentable." P. 94

Ne garder qu'une chose en tête : le succès de la startup. Alimenter les réseaux sociaux pour faire vivre l'identité de l'entreprise.

"Passer du temps avec sa famille ? D'accord, mais pas trop quand même... Sauf si on arrive à garder un oeil sur les réseaux sociaux et à penser à la boîte en même temps, comme on parle d'une tâche de fond en informatique." P. 75

Je ne vais pas vous dire tous les stratagèmes mis en place pour optimiser le travail des managers d'une startup parce que j'aurais envie de vous mettre tout le livre en exemple. Mathilde Ramadier en a fait le tour, elle éclaire violemment tous ces avantages régressifs et autres trucs "sympa" offerts joyeusement (hypocritement ?) par ces boites trop cool.
À découvrir pour ouvrir les yeux sur l'envers du décor de ces startups luna park pas si rigolotes que ça.

Merci à Masse critique, à Babelio, aux éditions Premier Parallèle et un grand merci tout particulier à Marie-Delphine.
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Je remercie Babelio et les Éditions Premier Parallèle pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une opération masse critique privilégiée et particulièrement Céline Jézéquel, assistante d'édition, pour son mot aimable.

Ce n'est pas pour ce cadeau que je tiens à souligner que cette maison d'édition relativement neuve, créée en 2015, me séduit par ses ouvrages. J'ai fort apprécié leur "Happycratie" d'Edgar Cabanas et Eva Illouz, un livre qui m'a inspiré une critique très favorable, le 9 novembre 2018. Il en est de même du livre de Jan-Werner Müller "Qu'est-ce que le populisme ?" , que je vais commenter une fois que les campagnes pour les élections européennes, fin mai, auront vraiment démarré. Puis il y a le livre des Danois Troels Donnerborg et Jesper Gaarskjaer "L'homme qui se souvient de tout", un "Voyage dans les coulisses de la mémoire", que j'ai commandé mais pas encore reçu.

C'est ma bonne amie de Nice, Chantal, connue comme "ssstella" sur Babelio, qui par son excellente critique du 23 juin 2017 de cet ouvrage m'a incité à manifester mon intérêt pour les "startups" et donc pour ce livre. En fait, je partage entièrement ses vues et vous recommande vivement de lire son billet.

Je me limite dès lors ici à quelques remarques en marge.

Le sous-titre astucieux : "Comment j'ai survécu à la coolitude des startups" en dit long sur l'expérience peu amusante de l'auteure, la jeune Mathilde Ramadier (née en 1987), dans une startup à Berlin au nom modeste "The Base" et une autre appelée "Vesta" !

Pour celles et ceux peu familier avec ce terme en "élégant franglais", startup signifie une jeune entreprise innovante, et vient du verbe anglais "to start up" ou débuter, démarrer, mettre (un moteur) en marche en Français. Elle opère essentiellement dans le domaine du numérique "et embauche surtout des jeunes gens motivés et ambitieux. 90 % des startups lancées sur le marché échouent. " (page 154).

Que des jeunes idéalistes espèrent devenir un jour, grâce à leurs efforts consentis dans une startup, un Larry Page de Google, Steve Jobs d'Apple, Mark Zuckerberg de Facebook, Jeff Bezos d'Amazon, ou un Bill Gates, qui dans le garage de ses parents a "inventé" Microsoft, est en soi, bien entendu, positif, ce qui est triste, en revanche, ce sont les incroyables abus opérés dans ce secteur de la vie économique et qui semblent aller crescendo.

Chantal/ssstella en a dressé une liste remarquable dans sa critique : non-respect des dispositions nationales en matière d'emploi, salaires minimaux souvent payés avec un retard inadmissible et même parfois pas du tout, des conditions matérielles et pratiques du travail déplorables, des normes fréquemment fantaisistes, etc.

Pas étonnant que le taux de rotation du personnel dans la startupsphère est énorme. En France, les femmes CEO (chief executive officer ou PDG) des startups ne représentent que 9 %. Probablement qu'il y ait là une raison de cause à effet pour les nombreux malfonctionnements et anomalies ?

En fin de volume l'auteure a ajouté un glossaire de 32 termes, des mots et expressions employés dans les startups, tels "bullshit job" ou "job à la con" ; "customer success professional" pour agent du service clients ; "People Manager" ou "celui qui gère le personnel et qu'on nommait directeur des ressources humaines au XXe siècle" et d'autres exemples de la "novlangue" qui est étrangement infantilisante et où "les points d'exclamation et les smileys pullulent".
Mathilde Ramadier spécifie que : "lorsque je demandais quelques chose à un collègue sans ponctuer ma phrase avec une émoticône rigolote, on s'empressait de vérifier que j'allais bien." (page 112).

Bref, un glossaire donc fort utile qui est en même temps marrant, si l'on veut. Dans la mesure que le fameux "globish" - cet anglais "d'une pauvreté affligeante" - où tout est "nice" et "easy" peut être considéré comme marrant.

Je pourrais ajouter le mot "eye-opener", car l'opus a constitué pour moi, un fonctionnaire à la retraite, bien sûr une ouverture sur un monde qui m'était largement inconnu. Un monde qui offre un potentiel non négligeable pour un avenir meilleur, à condition toutefois d'éliminer au préalable et au plus vite des excès et dysfonctionnements nuisibles pour la réalisation de ce futur.

En tout cas, il me paraît absolument vital de préserver au moins les acquis sociaux, si difficilement mis en place pendant une si longue période de luttes amères.
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Une lecture salutaire, qu'on travaille comme moi dans un open-space, ou qu'on soit très éloigné de ce monde du numérique (qui ne comprend pas que les start-ups, loin de là), qu'on soit comme l'auteure et moi de la génération Y ou pas. le malaise dans ce monde du numérique est bien réel, et on est bien loin, à Paris comme à Berlin, de la mythique Silicon Valley.
J'ai apprécié ce livre court mais percutant, où l'auteure démonte les rouages de la novlangue des start-ups, et leur fonctionnement souvent décevant.
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Quand j'ai annoncé à mon père que je lâchais un CDI pépère pour me lancer – contrainte et forcée – dans la pige, j'ai eu droit à cette phrase uppercut : « Tu seras payée à la tâche ? Une 3attacha, quoi ! »

Admirez la sagacité populaire. Dérivé de l'expression À la tâche, le mot Âattach veut dire « assoiffé » en dialecte marocain. Maçons, peintres, jardiniers, femmes de ménage… Faute d'emplois pérennes, les Aâttacha attendent qu'on daigne faire appel à leurs services, affalés sur une place publique, parfois sous un soleil de plomb. Au bout de l'attente, les tâches qu'ils accomplissent sont ingrates et payées une misère, naturellement.

J'ai repensé à ce mot terrible en lisant « Bienvenue dans le nouveau monde, comment j'ai survécu à la coolitude des startups » de Mathilde Ramadier (Éditions Premier Parallèle, 2017). Ici, les 3attacha sont très jeunes, ultra-diplômés. Si leur travail n'est pas aussi pénible que celui d'un ouvrier rémunéré à la tâche, ils ont quand même quelques trucs en commun : le côté corvéable à merci, sous-payé et jetable.
Génération 1000 euros

« de quoi as-tu besoin pour exceller à ce poste ? D'avoir faim et d'être poussé au-delà de ton sens du devoir« , lit-on dans un passage décrivant les injonctions – enrobées de douceur – faites aux jeunes recrues dans cet univers de winners.

Avoir faim et soif pour se donner à fond. Un gisement de crevards dociles et résignés à portée de main. Ça vous rappelle quelque chose ? Ou quand l'eden de l'innovation prend des airs moyenâgeux…

Le livre de Mathilde Ramadier nous fait entrer dans l'arrière-cuisine de la startup nation que fait miroiter Emmanuel Macron aux Français. C'est ici que se mitonnent ces éléments de langage aseptisés et galvaudés qui imprègnent jusqu'aux discours politiques. « Personne ne connaît le sens du mot « impossible », tout le monde agit, retrousse ses manches, sue, sans paresse ni inhibition » (…) « le génie, c'est 1% d'inspiration et 99% de transpiration », « nous sommes courageux et persévérants », « notre mission, changer le monde », « nous n'abandonnons jamais », etc.

Dépasse-toi ou crève. Avance sur ta to-do list, deviens une machine de productivité, de créativité (lol). Encaisse sans moufter ta paie mensuelle de 500 euros. Et estime-toi heureux ! Il y a de la pizza et des bières au frigo, et des coupelles de bonbons à tous les coins, et une table de ping-pong pour décompresser.

Au fil des pages, le rêve en baudruche se dégonfle. La hiérarchie soi disant plate montre ses asperités désagréables, ses tableaux de rendement, à remplir ensemble tous les jours, pour voir quel petit robot a abattu le plus de boulot et lequel est à la traîne (Loser !). Peu à peu, les petites mains de la Silicon Allee berlinoise découvrent l'inanité de leur job, leur condition de vacuum managers (managers du vide). Lessivés, ils partent « vers de nouvelles aventures » ou se font éjecter. de toute façon, des crevards, il y en a à la pelle.

Ça fait du bien de lire autre chose que des articles dithyrambiques sur l'univers fascinant des startups. Je vous recommande cet ouvrage qui se lit en moins de trois heures et apporte quelques nuances de gris dans un monde saturé de filtres Instagram.
Lien : https://sanaguessous.com/201..
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Immersion dans la « startupsphère » ou plongée abyssale dans le coeur (des ténèbres) de ces nouvelles entreprises innovantes qui se targuent de construire le monde de demain ! Brillante cartographie sans concession de cette nouvelle réalité du monde du travail et de l'économie numérique pour en ressortir les concepts majeurs : précarité sociale, appauvrissement intellectuel, novlangue “destinée à dissimuler la loi de la jungle dans une brume de ‘cool'”, titres ronflants (tout le monde est manager mais « vacuum manager » !) cachant un vide abyssal, hiérarchie plate et non pyramidale, forte dépendance aux réseaux sociaux pour informer le monde entier des moindres détails de sa vie professionnelle (et personnelle !) fascinante, abolition de la frontière vie professionnelle/vie privé, tout y passe dans ce petit essai fort réussi.
Mais ce que décrit Mathilde Ramadier comme étant l'apanage des start-ups me semble pourtant aller bien au-delà tant bon nombre d'entreprises dites « traditionnelles » se sont inspirées de ces nouvelles méthodes de management, cool en apparence, mais tellement infantilisantes et déshumanisantes au final ! J'ai parfois eu un sentiment de « déjà-vu » (réunions hebdomadaires du qui-fait-quoi-quand-comment, ces fameux open-spaces qui facilitent tellement la communication mais aussi le flicage – des employés comme des résultats – et abolissent toute intimité, ces jolis post-it de couleur sur les murs pour mesurer l'avancement d'un projet…). L'aspect négatif peut-être le plus accentué dans ce monde des start-ups c'est l'exploitation outrancière, à coups de stages ou de CDD qui s'enchaînent, d'un personnel jeune et malléable, la fameuse « génération Y », ultra connectée à tous les réseaux sociaux, pour un salaire de misère compensé par la promesse d'une évolution à venir et d'une ambiance et d'un cadre de travail tellement cool à force de friandises, smileys et autres amusements ! La liberté promise se paye au prix fort avec un salaire de misère e des conditions de travail tout aussi misérables. La dictature du « cool » cache une réalité bien peu reluisante. L'autre aspect prédominant est l'ultra connexion aux réseaux sociaux, l'hyperréactivité mais aussi la virtualité de ce monde-là. L'angoisse du vide semble être devenue existentielle
Les têtes de chapitre à elles seules résument bien le contenu développé dans ce livre, un petit florilège : « Mieux qu'un salaire, des perspectives d'évolution » « Faire de sa vie un event »…
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
La disparition de la capacité à penser par soi-même peut même être le cœur de compétence d'une entreprise. C'est le cas de Koober, jeune startup française qui se dit "accélérateur de savoirs sur Internet". Koober crée des résumés de livres, les compresse pour les transformer en "koobs" (book à l'envers...), qui se lisent en trente minutes maximum. Plus besoin de perdre son temps à tourner des pages, il suffit de se procurer les résumés pour briller en société !
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Dans la pratique, l'open space présente un avantage de taille : dès que quelque chose s'y passe, tout le monde est au courant. Même si nous ne communiquons pas, peu de secrets ne sont pas éventés. Lorsque quelque chose se passe mal, en l’occurrence quand quelqu'un se fait passablement engueuler par un manager, nous sommes tous aux premières loges. Ça permet de montrer l'exemple.
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“Nous n’offrons pas un job ni un salaire, mais un pied dans l’entreprise.”
« La virtualité, pense-t-il, est moins chronophage que la réalité ? Les ondes du Wifi sont probablement plus rapides » p.93
« Dans ce contexte d’hyperactivité et d’instantanéité sans relâche, difficile d’être offline »
« La friandise, c’est la carotte version 2.0. L’effet psychologique est garanti : on se dit que ça crée une bonne ambiance , qu’on prend soin de nous et que c’est bon enfant »
« Le bonheur est dans l’open-space. Malgré cette grande pièce ouverte censée être conviviale et participer à la circulation des idées, nous sommes isolés, chacun le nez sur l’écran de son propre ordinateur. »
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Pendant près de quarte ans, que ce soit en tant que freelance ou salariée, j'y ai fait l'expérience d'une précarité sociale et d'un appauvrissement intellectuel inquiétants, depuis la mise en circulation d'un langage vidé de sa substance au point d'en devenir absurde jusqu'au spectacle de diplômés polyglottes venus du monde entier pour exécuter des tâches répétitives et débilitantes, se vantant en continu sur les réseaux sociaux de l'importance de leur activité professionnelle.
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Videos de Mathilde Ramadier (12) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Mathilde Ramadier
Au cours de cette matinale du 7 juin 2022 consacrée à l'écologie, la journaliste Sandrine Nègre a conversé avec le philosophe Serge Audier, la philosophe Catherine Larrère, l'écrivain Camille de Toledo, l'autrice Mathilde Ramadier, l'écologue Jacques Tassin et le philosophe Emanuele Coccia.
Comment envisager l'opposition traditionnelle entre l'homme et la nature ? L'écologique doit-elle réenvisager notre rapport à la nature et sa symbolique ? L'action écologique doit-elle être protectrice ou plutôt laisser la nature vivre ? L'écologie est-elle un luxe ? Y a-t-il un conflit de générations vis-à-vis de la question écologique ?
Les matinales ont eu lieu au Marché de la Condamine à Monaco, en partenariat avec la Mairie de Monaco.
#philomonaco
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