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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Après avoir lu Plus bas dans la vallée de Ron Rash, ouvrage composé de six nouvelles et d'une novella dans laquelle il reprend un personnage de son roman précédent, Serena Pemberton, j'ai voulu en apprendre davantage sur cette héroïne implacable et me suis donc plongée dans la lecture de Serena.
Le récit se déroule dans les années 1930 dans les Great Smoky Mountains.
Après trois mois passés à Boston, Georges Pemberton, riche exploitant forestier, regagne les montagnes de Caroline du nord accompagné de Serena qu'il vient d'épouser.
Sur le quai de la gare l'attendent ses deux associés. Est également présent pour lui demander des comptes, Abe Harmon accompagné de sa fille Rachel, 17 ans, qui attend un enfant de Pemberton. Dans le duel au couteau qui les opposera, Harmon perdra la vie.
La belle et cynique Serena et son puissant mari forment un couple vorace à qui rien ne résiste. Portés par une ambition illimitée, ils sont déterminés à abattre tous les arbres à leur portée pour accroître leur fortune. Un projet d'aménagement d'un parc national, pour lequel l'État convoite leurs terres les contrarie quelque peu.
Ils n'épargnent personne, parviennent à leur fin faisant plier à leur volonté, sans aucun scrupule, aussi bien les ouvriers que les banquiers ou les politiciens concernés, et le shérif lui-même. Fusil, couteau, poison et un homme de main dévoué dont la mère est voyante sont utilisés sans état d'âme par la séduisante et effrayante Serena. Leur projet est de continuer leur juteux commerce que représente l'abattage des arbres, au Brésil, un pays où les ressources sont encore vierges et où l'attitude vis-à-vis des hommes d'affaires est très permissive.
Le roman situé au lendemain du Krach de 1929, rend compte avec une extrême réalité du chômage massif qui s'est installé dans le pays avec un flot d'hommes affamés qui erre sur les routes, en quête d'un travail et des patrons encore plus avides de faire fortune et qui se lancent dans une exploitation frénétique et violente de la forêt. Ron Rash n'en oublie pas pour autant les ruraux, les paysans qui vivent dans ces contrées.
Comme dans tous les romans de Ron Rash, les descriptions des paysages grandioses et sauvages des Appalaches sont de véritables et somptueux tableaux que malheureusement ce prédateur qu'est l'homme ne songe qu'à s'approprier.
C'est avec beaucoup de talent que l'auteur nous fait partager son amour de la nature.
Chaque arbre abattu a été pour moi comme un coup au coeur et pourtant j'ai frémi et eu du mal à supporter les conditions effroyables dans lesquelles travaillaient ces bûcherons, dangerosité à laquelle s'ajoutaient le froid et les crotales. Et pourtant, crise économique oblige, si l'un des hommes était estropié, ou mourrait, ils étaient nombreux en bas, à espérer être celui qui le remplacerait…
Le personnage de Rachel, évoqué au début de roman va rapidement lui donner une allure de thriller. En effet, la machiavélique Serena va poursuivre de sa haine implacable l'enfant que son mari a engendré avant leur rencontre et que lui, semble vouloir protéger.
Avec cette course-poursuite, Ron Rash réussit à nous tenir en haleine tout au long du récit. le machiavélisme de Serena opposé à la modestie et à l'innocence de Rachel prête à tout cependant pour sauver son enfant rendent le roman très addictif.
Serena de Ron Rash est un roman passionnant mais très dur qui met en exergue les pires recoins de l'âme humaine.

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Huuuuuumpf, pfiouuuuuu, respirez,vous êtes au coeur des Smoky Mountains, millésime 1930.

Vous allez en prendre plein les yeux tant cette magnificence naturelle en impose.
Mais attention, on touche avec les yeux, pas avec le portefeuille spéculatif car les Pemberton pourraient bien vous faire passer le goût de la balade.

George et Serena, heureux propriétaires de ce petit paradis semblant échapper à la Grande Dépression qui sévit, n'ont qu'une seule ligne de conduite, protéger leurs biens puis, si possible et quels que soient les moyens usités, étoffer leur capital déjà conséquent. Aussi, lorsque l'Etat en vient à convoiter leurs terres dans le but d'aménager un parc national, n'imaginez pas une seule seconde ce couple fusionnel courber l'échine et rendre les armes sans avoir livrer bataille...
Celle de la Terre du Milieu est encore dans toutes les mémoires. le combat des Pemberton pourrait bien marquer les corps et les esprits !

Grandiose et flamboyant.
Un décor fantastique propice à moult scènes d'anthologie.
Une trame larvée permettant à deux prédateurs terriens de donner libre cours à leurs penchants les plus sombres.
Le tout magistralement narré par un Rash que je découvre et m'empresserai de retrouver.

Serena est de la trempe de ces héroïnes que l'on admire autant que l'on exècre.
Charismatique et manipulatrice en diable, à l'instar du cobra, elle hypnotise ses proies puis les exécute froidement, son appétit étant à l'image de sa soif de pouvoir, sans limites.

Serena, tout sauf la balade des gens heureux...
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La littérature est une vraie machine à explorer le temps, et Ron Rash l'a bien compris lorsqu'il nous téléporte dans les années 30 au fin fond de l'Amérique.

Sa voix est posée et précise et souligne avec grâce la complexité
de la nature, ses dangers, mais surtout sa beauté.
Dans un phrasé qui fait penser à Jim Harrison, l'auteur excelle dans le wild writing avec des descriptions très belles et empreintes d'une grande connaissance de la vie animale et végétale.

On ressent l'émerveillement face à la perfection de la nature, face à l'équilibre naturel des éléments, face à quelque chose de bien plus grand que nous.

J'apprécie les romans qui confrontent deux réalités et deux versants d'une même histoire, la juxtaposition de certains actes qui affectent différemment la vie des personnages.

Cette histoire est prenante, les personnages fascinants et le rythme engourdi est étrangement berçant.

Je me suis abandonnée à ce pur plaisir de lecture.






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Nous sommes en 1929 en Caroline du Nord, pendant la Grande Dépression, et George Pemberton, propriétaire associé d'une exploitation forestière au coeur des Appalaches, revient de Boston accompagné de sa toute nouvelle épouse, Serena. Première personne à se dresser sur la route des Pemberton, le père de Rachel (une jeune fille mise enceinte quelques mois avant leur mariage), constituera aussi le premier cadavre d'une longue série. Car il n'y a pas que les arbres qui tombent dans ce roman, et l'avidité partagé des époux Pemberton, leur glaciale et orgueilleuse brutalité, seront à l'origine d'une succession de morts violentes, voire très violentes. Dire de Serena qu'elle est une femme à poigne relève d'un gentil euphémisme, tant sa nature de prédateur explose au fil des pages, frappant toute personne faisant obstacle à ses projets. Et au premier rang des malheureux ennemis de l'empire Pemberton, on trouve les défenseurs d'un projet d'expropriation visant à créer un parc national protégé sur les terres de Serena et de son mari, mais aussi Rachel et son enfant, fils de Pemberton que la haine de la marâtre poursuivra tout au long du livre.

Après le remarquable Un pied au paradis, Ron Rah récidive en nous offrant un deuxième roman tout aussi bon et confirme son talent de conteur et de brillant styliste. Entre western, roman noir et drame shakespearien, faisant la part belle à cette nature sauvage de la région des Appalaches, l'auteur dresse, entre autre, un impressionnant portrait de femme que l'on n'est pas près d'oublier. L'intervention régulière, dans le cours du récit construit à la manière d'un choeur, d'ouvriers de l'exploitation commentant l'action qui se déroule, vient appuyer la dimension tragique de cette histoire puissante et sombre. Magnifique !
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Camps de bûcherons des années 30 en Caroline du Nord.

Un riche propriétaire qui revient au camp avec sa nouvelle épousée Serena. Une femme impressionnante, implacable. Elle s'y connait en exploitation forestière car son père était dans le domaine au Colorado. Elle refuse de tenir un rôle d'épouse effacée, et parcourt le domaine à cheval, donnant des ordres aux ouvriers. Rien ne doit arrêter la production.

Mais l'implantation d'un parc national dans le coin pourrait changer la donne. Il faudra bien des magouilles auprès des politiques et des interventions musclées pour retarder l'expropriation.

Un roman dur, les conditions de travail des hommes sont épouvantables. En établissant un nouveau camp, on prévoit d'abord l'emplacement du cimetière… Les hommes tombent, d'un coup de hache qui s'infecte, d'une morsure de serpent, d'un crâne fracassé par une branche…

Le texte n'est pas sans un certain humour lorsqu'il reproduit le langage des bûcherons et leurs croyances. Un mélange de superstitions et de résignation face à la fatalité.

La beauté et la cruauté de Serena atteignent une dimension qui me semble un peu caricaturale, on a peine à croire qu'une telle personne existe réellement. Et si la dévastation de la nature est réelle, celle des hommes armés de haches n'est rien comparée à ce que peuvent faire aujourd'hui les machineries qui rasent les forêts (voir le film « L'erreur boréale » de Richard Desjardins et ses collègues, par exemple). Et si les bûcherons ont aujourd'hui des syndicats et des fonds de pension, il reste encore du travail à faire pour assurer la survie et le renouvellement de la ressource ligneuse. (Et n'oublions pas qu'elle sert à faire le papier avec lequel nos livres sont imprimés…)
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Quelle héroïne, Serena !
Certes peu conventionnelle, sans foi ni loi, ne connaissant aucun scrupule, aucun remord et néanmoins quel tempérament !

Nous sommes dans l'Amérique des années 30, la crise financière de 1929 a durement touché l'économie et la pauvreté gagne.
Ce n'est ni le lieu, ni l'époque et pourtant, on se sent comme au Far West dans ces paysages de Caroline du Nord sauvages avec des personnages aux caractères rudes et bien trempés qui ne connaissent d'autre lois que les leurs.

Serena, jeune femme au passé mystérieux, aussi belle que vénéneuse, va débarquer dans ces contrées après s'être mariée avec un riche exploitant forestier. Dure, déterminée, inflexible, elle va vite s'imposer dans ce milieu dirigé par les hommes en les battant sur leur propre terrain, celui de l'ambition et de la violence.

Les forêts des Appalaches, le phrasé si particulier des habitants, leurs conditions de vie difficiles des bûcherons, Ron Rash nous plonge au coeur d'une nature qui ne pardonne rien. C'est du narure writing avec une note très réaliste qui donne une grande puissance au récit.

Serena, la reine du récit, a beau être est la plus implacable des prédatrices, aussi dangereuse qu'un animal sauvage, la séduction en plus, elle reste avant tout un personnage unique et inoubliable, une vraie (anti) héroïne romanesque… et féministe finalement !
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Grands espaces, drames humains, Amérique sauvage… Ce roman de Ron Rash me faisait très envie, surtout en ce moment. Serena offre une histoire originale dans un univers aussi beau qu'il est impitoyable. Hop, en visite pour les Etats-Unis.

Serena est un représentant de ce genre très populaire aux États-Unis. le cadre est parfait pour ce type d'histoire. Nous sommes dans les années 30, une grave crise financière touche le pays mais semble bien loin de ces gens qui vivent dans les montagnes. Malgré le chemin de fer, les populations locales vivent isolées au milieu d'immenses forêts inviolées par les hommes. Un business juteux pour les Pemberton, un couple de vautours épatés par l'argent.

Les descriptions de la nature sont souvent sublimes. Il y a bien sûr la célébration d'une nature nourricière, qui permet à ceux qui la connaissent de survivre. C'est le cas des passages avec Rachel, la mère de l'enfant naturel de George Pemberton, une fille des montagnes capable de s'en tirer seule grâce à son abnégation. Mais Rob Rash n'hésite pas à montrer l'aspect plus impitoyable des forêts, notamment envers les bûcherons, qui peuvent être tués par des serpents, des chutes et autres accidents dramatiques.

Le récit est régulièrement traversé par des réflexions autour du cycle naturel et de la façon dont l'homme le détraque. C'est notamment le cas lorsque Serena chasse à l'aide d'un rapace, provoquant la multiplication des souris et des rats suite à la disparition de leurs prédateurs naturels. L'auteur a également une façon très réaliste de décrire le langage des populations de l'époque.

Les époux Pemberton n'ont qu'un but : s'enrichir en exploitant les terres vierges des Smoky Moutains. Mais un grain de sable s'insère dans le rouage de leur plan. L'Etat souhaite acheter leurs terres afin d'en faire un parc national. Une grande partie du livre sera donc un bras de fer entre les différentes parties prenantes des projets. Tous les coups sont permis, trahisons, manipulation, voire faire couler le sang.

C'est surtout la spécialité de Serena, qui personnifie ce capitalisme. Serena est une femme séduisante au passé mystérieux, capable de tenir tête au plus solide des bûcherons, avec une connaissance très fine du commerce du bois. Mais elle est surtout impitoyable, souvent brutale et n'hésite pas à recourir à la violence pour obtenir ce qu'elle veut. A vrai dire, elle est tellement habituée à obtenir ce qu'elle veut qu'elle tentera de tuer la seule personne capable de donner ce qu'elle ne peut pas : Rachel qui a donné la vie. La stérilité de Serena est sûrement un symbole de ce capitalisme incapable de donner naissance mais simplement de détruire.

Mon seul regret a été que les personnages n'étaient pas forcément pas très approfondis dans le sens où ils n'évoluent qu'assez peu, à part peut être Georges Pemberton. Serena est pourtant un personnage intéressant : c'est une femme indépendante qui mène son affaire d'une main de fer. Mais elle a parfois les atours clichés de la femme fatale avec son passé mystérieux jamais vraiment éclairé et le fait que l'on ne voit jamais réellement ses failles. du coup, elle ne reste qu'une incarnation lointaine. Mais peut-être était-ce le but ?

J'ai en revanche beaucoup apprécié le personnage de Rachel. Une mère célibataire mais déterminée, généreuse et prête à tout pour son fils. Il y a quelque chose d'infiniment cruel dans son histoire, d'autant que les passages sur son père sont très touchants et regorgent d'humanité. le reste des personnages est sympathique mais n'est pas forcément marquant car un peu fade.

Avec une écriture rugueuse, Ron Rash nous entraîne dans des années 30 qui subissent la crise. Dans une nature aussi belle que dangereuse, le capitalisme sans foi ni loi s'empare des richesses naturelles. Il est représenté par la fascinante Serena, une femme charismatique et autoritaire, dont le génie commercial se dispute à son caractère impitoyable, voire cruel par moments. Une lecture dont j'ai apprécié le caractère immersif et ambivalent.
Lien : https://lageekosophe.com/
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De Ron Rash, j'avais lu et aimé le premier roman "un pied au paradis" mais là je dois avouer que celui-ci est beaucoup plus fort ! Il appartient au genre "nature writing". Nous sommes en 1930 en Caroline du nord. Pemberton est un riche et puissant exploitant forestier à la tête de la plus grande entreprise de bûcherons de la région. Il n'a de cesse de s'enrichir en rachetant les propriétés voisines. Hélas pour lui, l'état décide de créer un parc national et veut racheter les terres.
Le roman commence très fort, à la manière d'un western. Pemberton revient de Boston en train avec sa nouvelle épouse Serena (qui ne porte pas bien son prénom !) et sur le quai de la gare l'attend une jeune servante qu'il a mise enceinte et le père de celle-ci décidé à venger son honneur.
Cela se réglera en quelques coups de couteau de chasse !
Soutenu par son épouse, Pemberton va essayer de s'enrichir et de garder ses terres, même s'il faut pour cela se débarrasser d'un contremaître, d'un associé ou de quelques bûcherons. Lui et Serena n'ont absolument aucun scrupule pour parvenir à leurs fins. D'ailleurs Serena est plus ambitieuse que son mari, elle a le projet d'aller vivre au Brésil et d'exploiter le caoutchouc.
Ce roman prend son temps : les descriptions des paysages, des conditions de vie extrêmement difficiles des bûcherons sont très précises.
L'auteur va même jusqu'à respecter le langage oral et les fautes de syntaxe des ouvriers, ce qui ajoute au côté documenté et véridique du roman.
Petit à petit, on est accroché et on se demande jusqu'où ira la cruauté et la cupidité de Serena et je peux vous assurer que l'on n'est pas déçu. C'est dur, très dur !
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On dit parfois de tel ou tel roman qu'il constitue un beau portrait de femme… pas sûr que l'on puisse ranger Serena dans une telle catégorie. Serena possède un charme indéniable, suffisant en tout cas pour séduire, dans cette Amérique des années 30, Pemberton, un riche exploitant forestier, et former avec lui un redoutable couple. Car, ensemble, ces deux-là ne reculent devant rien pour l'appât du gain, ils sont absolument sans scrupules. Se dresser en travers de leur chemin peut se révéler dangereux ! Sauf que Serena apparaît vite que le personnage central du couple : c'est une femme forte, inflexible, qui affronte avec courage les épreuves. Mais c'est aussi une femme inquiétante, dénuée de sentiments, impitoyable, et au final, cruelle.

Ce roman de Ron Rash est assez sombre. Outre la tragique histoire de ce couple, l'histoire aborde des thèmes d'actualité, comme la protection de l'environnement, opposée à l'exploitation de la nature à des fins uniquement mercantiles. Elle donne également un éclairage particulier sur le difficile métier de bûcheron, où les accidents, souvent mortels, sont très nombreux… comme sont nombreux ceux qui, en pleine crise économique, sont immédiatement prêts à remplacer celui qui décède. Alors, certes, l'histoire souffre à mon sens de petites imperfections : le sujet de la création d'un parc naturel ne m'a pas semblé véritablement abouti ; la capacité de Galloway, l'homme de main de Serena, à retrouver ses cibles m'a laissé dubitatif. Ce ne sont toutefois que de petits accrocs dans un récit globalement bien construit.
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Ils ont des idées plein la tête, ils viennent de se marier, une seule obsession, l'argent, et peu importe si les moyens sont très corrects. Ils reviennent pour déboiser, au sens propre, et peut-être au figuré aussi.
Mais voilà, avant de partir, le sieur Pemberton a semé la petite graine dans le ventre d'une petite ouvrière des cuisines de la société.
Et Pemberton, et sa nouvelle épouse, Séréna, sont attendus à la sortie du train par la petite ouvrière, la progéniture et le père et grand-père de ces derniers pour règler quelques comptes.
C'est le début d'une histoire à couper le souffle, d'une intensité incroyable, mêlant habilement les chapitres consacrés aux Pemberton, avec Séréna, impassible, aux dents plus que longues, et les chapitres concernant la vie dure des ouvriers de ces camps, où la seule devise est, l'abattage de tout ce qui est debout et en bois, et pas que....
Ron Rash nous livre un roman magnifique, avec des personnages qui ne nous laisse absolument pas indifférents, Séréna en tête, son mari qui lui mange dans la main, et tous les autres qui subissent ses foudres, et elle sait y faire.
Mon premier Ron Rash, mais surement pas le dernier.

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