Sous titré : Histoires des As au combat.
Un As, c'est cinq victoires. A travers dix sept scènes, l'auteur retrace l'histoire du combat aérien, des premiers coucous en toile de la première guerre mondiale au presque dernier né de Dassault : le fameux Rafale.
400 pages d'une bataille ininterrompue de la simplicité des duels en 1916 à la très haute technicité des temps modernes .
Les chevaliers du ciel méritent bien leur surnom même si l'on peut constater au fil du temps que le matériel fini par compter plus que celui qui le sert. Où la différence se fait sur la technicité plus que sur l'habileté.
Un livre historiquement exact. Des batailles passionnantes, des situations instructives mais attention, ce n'est que cela. du coup, c'est un peu répétitif parfois. Cela manque d'un fil rouge comme par exemple l'évolution d'une carrière (comme dans cet excellent La guerre vue du ciel de Scheffler). Bon j'avoue que de 1916 à 2019 il aurait fallu en faire un livre de SF.
Le titre et la quatrième de couverture annoncent la couleur . C'est du combat aérien, parfois technique, plus que de l'histoire. Il faut donc être fan de voltige pour pleinement apprécier le livre.
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L’ordre émanait directement du président Saddam Hussein. Hassan avait beau ne pas être versé en politique, il ne comprenait pas la stratégie de son président, alors même qu’il lui savait gré d’avoir mis son pays sur la voie du développement économique et de la laïcité, éloignant ainsi les rivalités sectaires qui menaçaient de le stabiliser. Bien sûr, Saddam était un dictateur brutal, mais on ne pouvait pas tout avoir au Moyen-Orient…
Comme autrefois dans le Colisée, c’est le combattant le plus habile, le plus chevronné, le plus agressif et le plus audacieux qui l’emporte. L’inconscient, même très courageux, ne survit jamais très longtemps. Le hasard a également son mot à dire, tout comme le destin ou la fatalité.
Règle d’or de tous les pilotes de chasse du monde : C’est l’ennemi que vous n’avez pas vu qui vous abattra.
Savoir que l’on tue est très différent de voir que l’on tue.
Ce soir, à la nuit tombée, les fantassins des deux bords tenteraient sans doute une sortie, les Allemands pour retrouver les corps de leurs deux hommes, les Français pour découper quelques étoffes en guise de trophées qu'on échangerait ensuiite à prix élevé dans les popotes.