J'ai adoré ce dernier roman de
Kathy Reichs. D'abord pour les frasques de ses neurones, elle n'a pas compris la situation, non, "un petit groupe de ce cellules grises lui ont proposé une explication. Elle n'a pas été révoltée, "une sorte de feu d'artifice à embrasé ses connexions cérébrales." Surprise de retrouver une personne, "elle a fouillé dans ses archives mentales, elle fait une découverte importante, "ses neurones se sont mis à danser la Samba".
Elle prend la même liberté avec les images. "Le couvre plancher essaie de ressembler à de la brique". "Le système judiciaire avance à la vitesse de la dérive continentale" ou, "les moustiques ont rappliqué et ont télégraphié ... À leurs congénères qu'une nouvelle proie venait d'arriver". Elle ne grisonne pas, non, elle a " Quelques fils gris envoyés en éclaireur".
De plus, elle appelle parfois les personnes par une caractéristique comme cette propriétaire du restaurant qui porte une casquette Mao est devenue Mao tout court.
Ils sont en territoire caribou, et les deux mâles qui l'accompagnent, Ryan et Olie sentent le besoin de les imiter. Nous avons alors droit à un affrontement capable de les faire pâlir d'envie.
Comme dans la majorité de ses romans, nous avons droit à un cours bien fait sur un sujet important du roman. Pour "
Perdre le nord, nous avons eu droit à un cours sur les mines de diamants en territoire canadien. J'apprécie aussi la description de ses découvertes à partir de l'analyse des os. Je suis toujours surpris par tout ce qu'ils peuvent nous apprendre.
Pour ce qui est de l'intrigue, elle semble invraisemblable pendant la majeure partie du roman, avec de nombreux rebondissement et du tourisme dans une partie du Canada méconnue du commun des mortels. Mais, à la fin du roman, l'intrigue devient normale et, une fois de plus, on se sent mal à l'aise de ne pas l'avoir crue.
En résumé, un roman agréable à lire.