De sable et de poussière et autres nouvelles

'avais très envie de découvrir Lima et je me suis finalement baladée principalement dans ses banlieues et des petits villages péruviens, à travers ce petit recueil de nouvelles aimablement envoyé par les Editions de L'Oiseau Parleur, accompagné d'un gentil mot, via l'opération de Masse Critique de Babelio.

Les premières nouvelles sont sont écrites des points de vue d'hommes d'un certain âge qui vivent à travers leurs fantasmes, l'auteur aborde les thèmes de l'homosexualité, de la transidentité, etc. Personnellement, je trouve très bien qu'on aborde d'avantage ces sujets là, mais dans le cas de ce livre je les ai trouvé abordés sous le prisme de la fantasmagorie, ce qui m'a moins embarqué. Pourtant, c'est très bien écrit, un peu brumeux, ce qu'il faut de rêveur pour être propre à l'ambiance d'étrangeté qui habite ces nouvelles et qui laisse les chutes en suspens, avec cette impression de flottement.

L'étrangeté persiste, avec une nette cloison entre la ville et la campagne tout au long du récit, même quand il passe à la troisième personne, même quand on suit les péripéties d'adolescents. Tantôt une jeune fille caricaturée, lesbienne et mal dans sa peau, tantôt des jeunes des quartiers pauvres de Lima, en passant par des affrontements de gangs et le cercle vicieux de la drogue qui ne sont pas sans rappeler l'ambiance et l'histoire du Colleur d'Affiches de Michel del Castillo.

Mon avis est donc en demi teinte, lecture rapide et agréable mais qui ne m'a pas happée ni marquée.

Très belle découverte que ce petit ouvrage ! merci Babelio et sa Masse Critique.
Je suis depuis toujours fascinée par le Pérou, d'où ma sélection de ce livre. Mais avec "De sable et de poussière et autres nouvelles" on est bien loin du Pérou coloré des brochures touristiques. L'ouvrage comprend 13 nouvelles, parfois courtes mais toujours très intenses. Elles font se côtoyer sexe, violence, amour, passion, mort et désespoir. Toutes les nouvelles m'ont prise aux tripes, m'ont véritablement remuée, certaines m'ont vraiment laissé parfois un gout de sang dans la bouche. C'est pourtant difficile dans des nouvelles d'avoir le temps d'immerger autant le lecteur dans son monde, de lui susciter autant d'émotions, mais David Roca Basadre y parvient.
Enfin c'est une bonne idée d'avoir placé la nouvelle « Printemps tardif » en toute fin d'ouvrage. Cette nouvelle très touchante clôture la lecture tout en douceur. C'est ma préférée.

L'espagnol du Pérou contient des expressions très particulières, pas faciles à traduire, et j'ai trouvé le choix des mots du traducteur vraiment adéquat.

A travers ces nouvelles, on découvre l'histoire de différents personnages. On apprend à connaître leurs sentiments et leurs failles. Et, bien sûr, on voyage au Pérou, pays duquel est originaire l'auteur.
Si vous aimez lire des nouvelles et souhaitez vous plonger dans la littérature péruvienne, ce recueil devrait vous plaire.

J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une Masse Critique, merci à Babelio et aux librairies pour l'envoi. J'ai pu découvrir un nouvel auteur et un pays. En effet, dans ces nouvelles on est assez loin de l'image qu'on a du Pérou d'habitude, c'est plus sombre et plus violent. Je ne suis pas une grande de nouvelles et ce livre ne fait pas exception, dommage. Je sais maintenant que les nouvelles, ce n'est pas pour moi