Second volume, que je trouve moins convaincant que le premier. Il faut dire cependant qu'il traite en grande partie des grands classiques roumains (Eminescu, Creanga, Caragiale, Slavici...) que j'ai déjà croisés pour beaucoup. Pour une introduction à la littérature roumaine, c'est à dire pour ceux qui découvrent de A à Z, il est probablement judicieux de commencer par ce volume plutôt que par le premier, qui risque de décourager un peu, puisque sont présentés ici non pas forcément les auteurs les plus connus en France mais ceux que les Roumains considèrent comme les plus grands, même si je n'aime pas forcément ces termes.
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Alecsandri, quant à lui, raconte d'un air amusé comment ses camarades et lui, de retour à Iaşi, après un long séjour à Paris, furent accueillis avec méfiance et réprobation par les « vieux » de leur entourage, et comment les jeunes s'étaient dotés, dans un esprit frondeur, du surnom de « bonjouristes ». Cependant, à la même époque, le même Alecsandri brosse, dans sa comédie satirique « Iorgu de Sadagura » (1844), le portrait d'un personnage ridicule qui, au retour de ses études à l'étranger, commence à mépriser ses parents, les traditions de son village et sa langue maternelle.