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EAN : 9782221246429
320 pages
Robert Laffont (16/01/2020)
3.28/5   58 notes
Résumé :
Un braqueur en cavale.
Sa fille en danger de mort.
Le casse de l'été.

Visite au parloir de la maison d'arrêt de Fresnes. Alexandra, vingt-quatre ans, exige de son père l'impensable : qu'il abandonne sa vie de braqueur et devienne le père dont elle a toujours rêvé. Mais comment résister à une existence dopée à l'adrénaline ?
Deux mois plus tard, Marc Man s'évade. Contrairement aux apparences, pour Alexandra, c'est un coup de chance... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (38) Voir plus Ajouter une critique
3,28

sur 58 notes
Le roman démarre plutôt bien : Alex vient voir son père au parloir. Il est en prison depuis qu'elle est enfant, détenu classé dangereux car auteur de vols à mains armée, évasions spectaculaires…

Elle est venue sans le prévenir et souhaite lui dire son ras-le-bol de cette situation et qu'elle veut un vrai père, donc qu'il arrête…

Le prologue est très intéressant car promet une réflexion sur la difficulté d'être la fille d'un braqueur, et son envie de construire une vraie relation.

Ensuite, tout part en vrille : son père s'évade une nouvelle fois et son ami Ludo disparaît, lui laissant un sac contenant une grosse somme d'argent.

Mais, il s'agit, ni plus ni mins que de la « Zakat » l'impôt musulman (270 720 euros en coupures de 500, 200, 100, 50, 20 et 10) que payent les fidèles.

Évidemment, Ludo se fait coincer par l'Émir et ses sbires et on a droit à des scènes de violence, (le terme tortures serait plus adapté).

A la page 36 (sur un livre qui en compte de 236 !) j'ai décidé que cela suffisait, avec des clichés comme « l'Émir qui torture, puis se lave les mains rajoute une prière pour que cet acte de torture sur un mécréant soit absous ipso facto !) …

Définitivement pas pour moi… J'ai choisi ce polar, d'après le résumé de l'éditeur, et la petite phrase d'Olivier Marchal, figurant sur le bandeau « plongez dans les ténèbres ». Certes côté ténèbres j'ai été servie, mais je ne m'attendais pas du tout à cela.

A l'exception d'Alex, tous les personnages sortent de l'imagination de l'auteur nous précise-t-on d'emblée.

Un grand merci, néanmoins à NetGalley et aux Editions Robert Laffont La bête noire qui m'ont permis de découvrir ce roman d'un auteur que je n'avais encore jamais lu…

#Telpèretellefille #NetGalleyFrance

Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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La quatrième de couverture de livre me plaisait beaucoup cette histoire entre un père et sa fille Alex, celle-ci lui reproche de ne pas être assez investi dans son éducation étant donné qu'il a passé une grande partie de sa vie en prison, puis le résumé nous mentionne que le père s'évade de prison.

Je m'attendais certes à une cavale de la part du père mais au final ce n'est pas ce que nous suivons dans la plus grand partie du récit et déjà ce point là m'a dérangé. de plus je suis habituée à lire du thriller sanglant/gore/ avec hémoglobine etc mais la vraiment j'ai trouvé certaines scènes abjectes et que celles-ci étaient juste abjectes pour être abjectes sans rien apporté au récit.

Nous suivons dans ce livre surtout les gens qui poursuivent Ludo qui est le petit-ami d'Alex celui-ci planque chez elle un sac bourré d'argent à son insu, des gens à qui appartient cet argent vont poursuivre le jeune homme et se mettre à la recherche de ce fameux sac. Entraînant Alex malgré elle dans une course poursuite permanente pour leur échapper et cela provoque des dégâts collatéraux.

Les personnages à la poursuite d'Alex sont un émir et des djihadistes ce qui pour moi à considérablement alourdi le récit, je n'ai d'ailleurs a aucun moment eu d'empathie pour Alex ou Louise et j'avoue ne pas avoir cru à cette histoire abracadabrantesque, pour la partie des poursuite/chasse à l'homme on sent bien le vécu de l'auteur mais cela s'arrête la à mes yeux.

Dommage la Bête Noire est une maison d'édition que j'aime énormément mais la cela n'a pas fonctionné.
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Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture de 285 pages sur ma liseuse.
Ayant lu le plan de cet auteur ou je m'étais régalé, et la en lisant la quatrième de couverture avait tout pour me plaire car il y avait tout ce que je pouvais aimer. MAIS malheureusement ça n'a pas été le cas. Alex se retrouve au milieu d'une histoire qui déjà me semble trop grosse son ami vole une voiture de flic avec un sac contenant de l'argent à un groupe de djihadistes. Et bien sûr ils veulent récupérer cet argent. Alors je ne sais pas si c'est par manque de vraisemblance ou par en faire de trop mais le fait est que j'ai eu du mal à accroché. Dommage car les seuls pages que j'ai apprécié sont vraiment sur le fait des braqueurs et du casse après tout le reste je suis passé à côté et n'a fait que ressurgir des moments difficiles que nous avons tous eu avec ces attentats. L'écriture est parfois lourde dommage. Mais cela ne va pas m'empêcher de lire le dernier livre de F Rose "Pourchassés".
Toutefois, comme je le précise toujours,ceci est purement personnel.
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Encore une belle découverte chez La Bête Noire que je remercie vivement !
Quel livre original ! Original dans le propos terriblement actuel : deux mondes que l'on n'a pas l'habitude de mettre ensemble qui s'affrontent. Original dans la forme avec un choix narratif audacieux et totalement maîtrisé.
Il y a en outre une véritable authenticité dans le récit, l'auteur sait parfaitement de quoi il parle tant dans les faits violents, brutaux que dans les émotions plus subtiles, parfois à peine ébauchées mais toujours sensibles....

Alex, au centre de l'histoire, est fille de braqueur. Sa vie est totalement impactée par l'absence du père et les visites au parloir. Son petit ami Ludo, lors d'une arrestation pour un fait bénin, profite du tumulte du commissariat et s'échappe en volant au passage une voiture de flic. Il ne sait alors pas qu'à son bord il y a un sac contenant la Zakat d'une organisation djihadiste. Comme un sale gosse fait une mauvaise blague, il se gausse de la situation et n'a pas conscience qu'il vient de signer son destin..... Il place l'argent chez Alex qui va ainsi devenir la cible des djihadistes...

Son père, en cavale et en pleine préparation d'un nouveau casse ne va pas laisser sa fille en danger sans intervenir et c'est avec ses compagnons et amis, Driss, Paco le Gitan..., qu'il va venir s'interposer entre elle et ses poursuivants.
S'en suit une impressionnante opposition entre deux mondes totalement différents et la police ne fait qu'une pale figuration dans l'histoire.....

D'un côté l'on a les braqueurs, criminels endurcis mais avec un véritable code d'honneur. Entre eux, c'est la parole donnée, la loyauté... Ils sont implacables, capables de se salir les mains mais ils ont le sens de la valeur d'une vie et leur violence n'est pas gratuite. Ce sont des bandits à l'ancienne, qui ne vont pas sans rappeler ceux des films français en noir et blanc des années 60 qui faisaient preuve d'honneur....
De l'autre côté, il y a les djihadistes. Entre faux Imam, asocial embrigadé, magouilleurs etc.... ils ne sont qu'étroitesse d'esprit, méfiance, trahison, et pure violence.... c'est sanglant, extrêmement sanglant même, on torture, on égorge, on coupe des têtes etc.... et la fin... OMG ! quelle fin !

Cette violence omniprésente n'est jamais pesante grâce à la plume de l'auteur qui a choisi une langue orale, vivante, familière, pleine de punch, parfois vulgaire.. C'est déroutant de premier abord mais très vite on perçoit la parfaite maîtrise avec les différents niveaux de langage subtilement employés selon les protagonistes.... Il manie les expressions détournées, les métaphores avec brio. D'une écriture incisive, phrases courtes, parfois nominales, il varie les points de vue, l'instantanée des pensées intimes, et laissent affleurer des propres convictions au sujet des religions, sur la nature humaine, la famille, la filiation...il y a beaucoup de très beaux passages sur la relation père-fille, tout en finesse, faits de révolte, de silence étourdissant, de déclaration inachevée, mais d'amour toujours !

Le récit est particulièrement alerte et les événements se succèdent à un rythme effréné, jusqu'à la toute fin.... OMG ! cette fin !

Outre l'intrigue, les personnages sont très denses, détestables ou terriblement attachants, parfois contrastés.... Alex, à fleur de peau, la fois forte et pleine de fragilité, le père pétri de culpabilité et implacable dans ses décisions, et Ludo.... ah Ludo, quel joli personnage ! Il quitte la scène très tôt et pourtant il reste un personnage essentiel... il y a de la poésie chez lui dans le contraste entre son immense culture, ses envolée littéraires, philosophiques ou politiques et sa rébellion d'éternel ado. Quelle force chez lui , quelle lucidité !

Ce n'est pas un coup de coeur mais c'est une très jolie lecture encore une fois et cette fin ! OMG ! Inoubliable ! ....
Lien : https://chezbookinette.blogs..
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Amis du polar "qui dépote", voilà qui est pour vous ! Pourtant nul mystère à résoudre, aucun tueur en série. Quoique....
En un prologue de 3 courts chapitres,Fabrice Rose installe ses personnages principaux. Alex, jeune femme de 24 ans,vient rendre visite en prison à son père lui demander de cesser ses activités criminelles et de devenir un père "normal". Marc Man est un braqueur, il a ça dans le sang mais Alex n'en peut plus de l'impact qu'il a sur sa vie.
Dans une première partie, Ludo le petit ami d'Alex vole presque sans s'en rendre compte une énorme somme à une bande de terroristes islamistes.Cela va lui coûter très très cher... Puis ce sera à Alex D être traquée. A la tête de ces "fous de Dieu", un émir sadique obsédé sexuel et violeur qui dirige tant bien que mal un groupe où la violence est la forme principale de langage, l'intelligence n'y brille pas vraiment.
La réponse de ces hommes à tout problème est binaire : torture ou meurtre. Atroce, de préférence. Marc va lancer sa bande d'amis et se lancer lui-même à la recherche d'Alex (puisqu'entre temps il s'est évadé de prison) tout en préparant un casse retentissant.
Le passé de délinquant de Fabrice Rose aide beaucoup à la crédibilité de ce hold-up... Sa culture générale et son talent donnent un texte de qualité qui rappelle de loin en loin Alphonse Boudard ou Frédéric Dard. L'action s'emballe quasi frénétiquement quand il le faut. La violence est présente, sacrément gore parfois, délicieusement gore. Même jubilatoire. Parce qu'au vu de ce que ces prétendus musulmans commettent, la fin est à la hauteur. Âmes délicates s'abstenir !
Entre psychopathe assassin et truand méthodique, flics efficaces mais débordés, la pauvre Alex a du souci à se faire. Mais... bon sang ne saurait mentir. La fin est rapide et efficace...
Fabrice Rose laisse entrevoir une suite. Et j'ai entendu parler de trilogie ! Je suis déjà impatient ! 😊
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
L'émotion d'Alex fait la courte échelle à ses larmes, mais par pudeur ou par orgueil elle les retient. Elle n'est pas venue pour pleurer, mais parce que son cœur est boursouflé, et qu'elle veut enfin le lui dire.
[ ... ]
Silencieux il la regarde droit dans les yeux, regard qu'elle soutient, comme elle s'appuie à l'amertume des plaisirs simples qu'ils ne vivent jamais ensemble. L'armure de son père se lézarde, il a beau garder une distance lucide avec les reproches d'Alex, il savait qu'un jour ou l'autre elle les lui balancerait. Quand on parle la même langue et que l'on est soudés à jamais, que ce soit par les liens du sang ou de l'amitié, de l'amour ou de la parole donnée, les non-dits rampent aussi longtemps que la crainte de décevoir l'emporte sur le besoin de tout lâcher. Là, devant sa fille, Marc Man comprend qu'il est temps de ne plus déambuler à pas feutrés dans les illusions d'une existence sur laquelle il ne reviendra pas.
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Elle tente de gouverner sa vie sans la verrouiller à l'amour mille-feuille qu'elle ressent pour son père. Un amour qui s'émiette parfois quand le souvenir de ses désertions afflue. Adolescente, Alex lui a exprimé ses colères noires, elle lui a dessiné ses douleurs d'enfant, lui a même signifié à quinze ans qu'il n'était qu'un père biologique, mais jamais elle n'a rompu le lien...
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Ce qu'il ne dit pas, c'est que s'il y en a un qui n'a pas envie de mourir en moudjahid, c'est bien lui ! Il a beau être plus prédateur sexuel qu'ascète, la promesse de soixante-douze houris l'attendant au paradis pour pratiquer l'acte honteux sous les hospices de Dieu ne lui a jamais fait péter les plombs au point d'aller s'estropier en martyr. L'émir s'en bat les burnes, de ces sornettes. D'ailleurs, faut être sacrément crédule pour les gober.
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Rien n'a changé, ni ces tabourets, ni cette impossibilité de se rapprocher autrement qu'en tendant les mains. Les box sont à peine éclairés. Sur leurs cloisons défraîchies des cœurs, des prénoms, des tags de dealers sont écrits et dessinés à la va-vite. Des insultes, aussi, tout se croise et se décroise au parloir, esprits chagrins, amoureux transis, mauvais coucheurs, innocents, coupables et leur souffre-douleur. Le brouhaha agace Alex, qui attend l'arrivée de son père en frissonnant. Nous sommes aux prémices du printemps, Fresnes n'est pas très chauffé, le confort n'y est pas la priorité.
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Loin d’être con, il comprend que les temps changent en prison. Les tapis de prière fleurissent, les barbes poussent et la religion lui révèle que, pour régner sur les pieds nickelés, une foi bien brandie a raison des ardeurs du plus récalcitrant des frères. (Mohamed Aboubakr al-Din)
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