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3,67

sur 1207 notes
C'est un livre qui a fait scandale à sa sortie et comme tout livre qui n'a d'original que son aspect subversif, il a mal vieilli. Journal d'un obsédé sexuel qui a une relation malsaine avec sa mère. Outre ses jubilations freudiennes, il ne se passe pas grand chose. Des scènes interminables d'onanisme de bon aloi. Heureusement le roman est court.
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Dans son livre « Portnoy et son complexe», Philip Roth décrit l'enfance d'Alexander Portnoy au sein d'une famille juive très traditionaliste avec des principes stricts habitant dans le quartier israélite de Newark aux Etats-unis ; la relation qu'il entretient avec ses parents et plus particulièrement avec sa mère a une empreinte très marquée sur sa personnalité : les tabous et les interdits l'insupportent, les conseils et les obligations fusent et l'enferment dans une culpabilité qui l'installe dans une situation angoissante d'autant plus que la sexualité et ses travers commencent à l'interroger. Il se confie à un psychanalyste sur la découverte de sa sexualité à l'adolescence et sur quelques-unes de ses relations amoureuses à l'âge adulte. Mais dans son for intérieur, il sait qu'il reste l'enfant dans les yeux de ses parents même si, après des études brillantes, il est devenu citoyen indépendant mais refusant de fonder un foyer, presqu'un « crime » pour ses géniteurs.
Un livre plein de tendresse et de cynisme, d'intolérance, de racisme et de préjugés qui prévalent dans cette communauté juive américaine des années cinquante aux Etats-Unis.
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Un juif et sa bite

Un éditeur ne peut pas donner un titre comme ça un bouquin, mais un lecteur peut le faire : il annoncerait correctement la couleur !

Sur le principe d'une psychanalyse, ce long monologue de divan nous promène dans les névroses Portnoy : sa judéité et son érotomanie.
Issu d'une famille américaine d'une juiverie assez crasse, Portnoy s'asticote le schmilblick un peu plus que de raison. Il a aussi le travers d'aimer trop les shikses (sûrement une hébraïsation douteuse de chicks voulant dire : les blanches non juives), et c'est là que cela devient complexe.

Une mère et père très juifs (en mode américain), un fils juif éternel rebelle et obnubilé par le cul et la prison de sa "religion" : tel est le cocktail secoué énergiquement par Roth. Je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer. Je dois cependant dire que la saturation était assez proche. L'abracadabrante conclusion ne ressemble à rien : il aurait mieux valu ne pas conclure.

Un bon moment quand même.

A la fin de la lecture on se dit que Freud devait avoir de la matière familiale.

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Portnoy et son complexe de Philip Roth ( Editions Famot - 275 Pages)

J'ai choisi ce livre pour le défi solidaire de Babelio pour augmenter leur cagnotte.
Au début du roman je me suis amusée mais au fil des pages quand Alex adolescent ne pense qu'à son pénis et envoie son sperme un peu partout j'ai commencé à ne pas trouver cela drôle.
Alex étouffé par une mère juive et un père absent travaillant sans compter ses heures, j'ai trouvé intéressant de découvrir leurs vies.
En effet, deux cultures totalement différentes, celle juive et celle chrétienne aux USA s'entrechoquent et même peuvent s'attirer.
Qui n'a jamais rêver de vivre dans un monde totalement différent du sien ?
Pourtant les barrières existent entre les goys et les juifs.
Alex brillant dans ses études fait la fierté de ses parents.
Les jolies blondes ne le laissent pas indifférent.
L'écrivain décrit avec humour son milieu et même parfois avec peu de complaisance.
Malgré le problème sexuel d'Alex, les personnages sont attachants.
Les psy. sont rois en Amérique du nord.
Ce roman a été un Best Seller aux Etats Unis.
Mireine
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Cette plume névrosée pourrait servir une narration intéressante, mais l'obsession du personnage autour du sexe et du judaisme devient un peu redondante à force.

Dommage car certains passages sont assez touchants et bien écrits (les souvenirs d'ex par exemple).

Livre sympathique mais pas indispensable à mon sens!
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Très belle découverte que ce roman que je ne connaissais que de nom... Et qui figure dans le top 100 du Times des meilleurs romans anglo-saxons, ce qui m'a motivée à le lire... en anglais, en plus, damned!
Bref, j'ai passé un très bon moment. La construction est originale, l'intrigue pas vraiment une intrigue, plutôt une série d'anecdotes qui forment le portrait d'un homme plein de contradictions mais terriblement attachant; énormément d'humour, et un beau portrait d'une Amérique des années 60.
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Portnoy et son complexe/Philip Roth
Cette oeuvre de Philip Roth est quand même très spéciale et la lecture n'en est pas très aisée.
Il s'agit d'un monologue, celui d'un homme de 33 ans, Alex au Q.I. étonnant, qui se fait psychanalyser. Il connaît des problèmes divers et notamment d'identité. Mais aussi il vit en permanence un conflit entre sa judéité qu'il ne parvient pas assumer et un monde goy qu'il refuse.
« …Mais je suis quelque chose de plus, ou du moins c'est ce qu'on me dit. Un Juif. Non ! non ! Un athée, je proclame. En fait de religion, je ne suis rien et je refuse de faire semblant d'être ce que je ne suis pas ! »
« Un Juif dont les parents sont vivants est la moitié du temps un bébé sans défense ! »
Il faut dire qu'avec une mère possessive et castratrice au possible et un père plus que discret, Alex qui vit un complexe d'Oedipe dévastateur, n'est pas au mieux et en particulier dans sa relation avec les femmes :
« J'ai des histoires qui durent jusqu'à un an, un an et demi, des mois et des mois d'amour, à la fois tendre et voluptueux, mais à la fin, c'est aussi inéluctable que la mort, le temps poursuit sa marche et ce désir s'exténue…Existe-t-il une loi disant qu'Alex Portnoy doit être le mari et le père de quelqu'un ? …Je ne veux tout bonnement pas m'engager par contrat en vue de coucher avec une seule et unique femme pour le reste de mes jours. »
Les conventions, Alex n'en veut pas.
« Où as tu pris que le mieux dans la vie c'était d'être obéissant ? de devenir un petit gentleman ? Vous parlez d'une aspiration pour un individu dévoré de désirs et de convoitises ! »
Le conflit se poursuit au niveau de l'éthique entre la morale et ses pulsions sexuelles irrépressibles et durant 370 pages, c'est un délire permanent conté certes avec talent et humour par P. Roth, mais au bout d'un moment, on se lasse en raison de la répétitivité des scènes de sexe.
Publié en 1970 en France, ce livre a connu un franc succès malgré sa spécificité.

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Lesté d'une famille surprotectrice et en particulier d'une mère castratrice, Alexander Portnoy, fils unique d'une famille juive de la classe moyenne vivant dans la banlieue de New York, tente de s'expliquer, dans un entretien avec un psy, sur les raisons qui l'ont empêché jusqu'à 33 ans de fonder une union durable avec une femme.
Rejet du modèle familial ? Goût pour des expériences et des acrobaties en tout genre et sans cesse réinventées ? Impossibilité de concilier passion et attirance sexuelle ? Un mélange d'attraction et de répulsion pour les "shikse", ces femmes non juives, blondes et bon teint aussi difficiles à gravir qu'un 8000 sans oxygène ? Sans doute un peu de tout ça...
Portnoy et son complexe fait une grande part à la gaudriole, mais il y a bien plus que ça dans ce roman, qui est une aussi une enquête sur l'amour au sens le plus large. Les portraits de femmes y sont hilarants et jamais méprisants.
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Philipe Roth est Philippe Roth. Juif, plus que juif, merveilleusement juif. Sexuellement obsessionnel et désespéré. Je n'avais jamais lu son roman inaugural et soyons sincère, ce n'est pas le meilleur. A certains égards, il est daté, un peu confus, et indigeste. Non pas en ce qu'il doit choquer certains lecteurs mais en ce qu'il est répétitif dans son propos. Il n'en demeure pas moins qu'il comprend certains passages d'anthologie sur la culture juive, sur l'oppression parentale. Un monologue destiné à un psychanalyste est par essence oeuvre de narcissisme et ici celui-ci est porté à son paroxysme et finit par fatiguer. La fatigue saisit alors le lecteur, enclin à sauter certains passages. Ceci constitue néanmoins une préface utile à la suite de son oeuvre et donne un fil d'explication à ce qu'il écrira plus tard, en se détachant quelque peu de son propre noyau dur.
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Philip Roth est un auteur controversé. Et cet ouvrage est probablement le plus controversé de tous. Mais lorsque l'on aime, qu'est ce qu'on se régale. Tout d'abord, c'est hilarant, toujours moqueur d'une certaine société, on sent d'ailleurs beaucoup d'autodérision chez Roth. de plus, c'est magistralement écrit, chaque mot surprends à la lecture et pourtant il était toujours le meilleur possible à utiliser !

Enfin, rien que pour lire des choses qui détonnent, qui changent et se bouleverser un peu, il faut lire Philip Roth
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