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EAN : 9782246815679
288 pages
Grasset (17/01/2018)
3.75/5   8 notes
Résumé :
« Les fresques animalières des grottes ornées, miraculeusement préservées, nous disent la cosmologie du paléolithique supérieur : durant vingt-cinq mille ans, sur un territoire immense, la représentation des grands animaux n’a pas varié. Pour peu qu’on échappe au diktat matérialiste, où un cheval ne peut figurer qu’un cheval, ce bestiaire des grottes apporte une réponse cohérente à l’effroi des hommes qui ne savaient rien sur le jour et la nuit, la course du solei... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Le grand saut de lecture qui propulse 35 0000 ans en arrière au contact d'images peintes ou gravées du Paléolithique. Mieux, au contact et même dans la tête, je veux dire dans l'imaginaire, de ceux qui les ont produites. C'est sur la conception du monde telle qu'auraient pu la penser les Gravettiens et les Magdaléniens que Jean Rouaud invite à s'arrêter en regardant leurs plus remarquables réalisations ; parallèlement il réfléchit à ce qu'il est advenu de la pensée humaine depuis cette époque reculée. L'analyse des perspectives au vu de ce qu'il retient de l'évolution humaine est bien sombre. En archéologie, en histoire de l'art, comme dans toute autre discipline une découverte chasse l'autre bousculant souvent au passage les acquis. le site de Lascaux était considéré comme le must de l'art pariétal… il y a maintenant Chauvet en Ardèche, que l'écrivain a sans doute pu contempler, tout aussi abouti quoique antérieur de 18 000 ans au site de Dordogne ! Comme la foule des autres dont il fait état ici, plus confidentiels, tels Cussac, le Pech Merle, Rouffignac, Niaux etc., qui ont pu l'inspirer. Sans compter les multiples objets trouvés grâce à des fouilles au gré d'une géographie aléatoire et parmi eux, un galet gravé découvert en 2000 à Etiolles sert de fil conducteur au texte. Sa surface est incisée d'une étonnante figure de cheval faisant face à une créature hybride monstrueuse, datée de la fin du Paléolithique. Ce cheval affirme tout au long des pages la puissance du « message » que sa représentation véhicule depuis le début de la très longue période à laquelle l'auteur s' intéresse ici ; il témoigne d'une relation homme/animal stable unique selon l'écrivain et remise en cause au néolithique ; galet relié à l'ensemble énigmatique plus vaste des parois ornées qui le fascinent depuis l'enfance ayant approché, très tôt, de près les cavernes bien malgré lui (voir son introduction…).

En scrutant aujourd'hui cette pierre ou les grottes qui ont recueilli cet « art », en examinant l'apparition, la répétition, la cohabitation, la combinaison, la permanence de leurs motifs, en interrogeant les mains qui inventaient le dessin et la gravure sur des objets rituels ou du quotidien, Rouaud a t- il voulu comme il l'affirme retrouver la poétique inspiration d'une intention originelle ou ébranler la « chambre forte » de nos certitudes par une réflexion plus vaste et dérangeante ? Les deux sans doute. Partant du fait que le dessin est chose pensé, il réinvente ici le récit sous tendu par une pensée humaine coexistant avec l'animal en un âge glacé où le repli sous terre était hautement signifiant. Les ours ne montraient-ils pas déjà aux hommes qu'après une longue hibernation dans les grottes ils sortaient frais et dispos au printemps et comme régénérés ?

L'iconographie animalière parant les abris sous roches et les grottes mais aussi la pierre d'Etiolles, les os et les bâtons gravés observés, racontent avant tout quelque chose de ces hommes et de leur place au monde ; la manière dont ils le voyaient et le pensaient avec et par les animaux, bien au-delà de la simple évocation naturaliste. l'image du cheval figure de l'art pariétal associée au soleil, aussi doué que lui pour la course, est discrète face à celle des grands prédateurs à Chauvet (mammouths, mégacéros, rhinocéros ou félins), mais s'expose en majesté à Lascaux (sur 600 représentations, 350 chevaux) avec les vaches ou les cervidés. le cheval, dit Rouaud, annonce la prise de possession et la main mise de l'homme sur l'espace, « le coup d'état sur l'animal » du néolithique. Mais le cheval n'est pas le seul à parler : les saumons de Lortet, l'oiseau, le renne et le poisson sur l'os de Chaffaud, le brochet du Pech Merle, les oies de Cussac ou encore la truite de Niaux, sont tout aussi bavards pour peu qu'on consente à lire le langage des animaux ajoute l'auteur. Ils disent un certain ordre des choses. Air porteur, terre matricielle ou eau miroir dans le mouvement infini d'un monde considéré comme un Tout.

L'interprétation nourrie De Rouaud, stimulante, progressivement dévoilée, trouve là ses meilleurs accents, les plus délicats et les plus étonnamment convaincants, hors du brouillage des désastres de l'histoire contemporaine et du présent. le monde paléolithique suggéré, presque raconté par lui, mythique, recomposé a partir des images où il lit le cycle incessant des astres, des saisons, la crainte des ténèbres et du chaos, l'intercession de la flamme, la renaissance du jour après la nuit, fait terriblement sens ; comme lieu d'une fusion avec les forces premières qu'il s'agit d'amadouer (quelques volcans du Massif Central sont encore en activité à l'époque de Chauvet...) pour que se perpétuent les conditions nécessaires à la vie et son recommencement. Homme* et animal, alors comparses, ensemble sur le même territoire, s'affrontent, se mesurent et participent aux mêmes grandes migrations qui scandent des temps transcendantaux avant l'arrivée des dieux. Hommes du paléolithique qui peignent et gravent un « Récit savant, élaboré, structuré » dont l'essence est la compréhension du réel. C'est là que Rouaud est le meilleur.

Mais il cherche visiblement plus, via le cerveau poétique de nos ancêtres. Il prétend retrouver la matrice ayant servi au grand puzzle de l'univers. Dans ce creuset nourricier, dit-il, ont puisé la plupart de tous les grands systèmes de représentations, religieux notamment, qui ont succédé aux âges « préhistoriques ». Citant dans ce continuum Hérodote et les Egyptiens, Aristote et Alexandre, le boeuf de la Crèche, le Veau d'or ou Mithra, Descartes, Kant et Darwin, la peinture de la Renaissance ou l'architecture des cathédrales, etc. Sa réflexion très personnelle sur l'évolution de la pensée humaine et de l'humanité donne une dimension supplémentaire au propos, (assez funèbre), fait méditer lorsqu'il mêle sa voix à celle de Chalamov. Documentaire et poétique, le contenu du livre est foisonnant suggérant, quand il se double de développements à portée nettement philosophique dans son dernier tiers, quelques discussions intéressantes. Les préliminaires avertissent de toutes façons le lecteur de la tonalité générale, puisque les aveugles matérialistes que nous sommes devenus, arpentant leur propre planète sans la voir, à la différence de leurs ancêtres, sont rapidement et vertement interpellés. La vaste rétrospective de la marche inéluctable de l'esprit vers le progrès est analysée comme un leurre tragique. Après le silex et les grottes ornées, la rupture entre l'homme et l'animal actée au néolithique est consacrée pour l'écrivain par l'arrivée des dieux et le choix d'une voie "sacrificielle" où la domination humaine, de coups de haches en coups de canons, et de massacres en abattoirs, mène aux dévoiements de la pensée et au naufrage de l'humanisme au XXe siècle. Chauvet et Lascaux, la pierre d'Etiolles, le bâton de Lortet, témoignent toujours aujourd'hui de ce que la part animale de l'homme a de meilleur et de plus inspirant. Merci à Jean Rouaud de le rappeler.

*Le mot « homme » renvoie à la forme neutre.


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Les spécialistes qui les premiers pénétrèrent dans ces grottes, ont cru que ces dessins, ces gravures étaient l'oeuvre des maitres de l'époque, en somme une supercherie.
Et pourtant ceux que l'on imaginait incultes, grossiers, rustres, nous ont laissé en héritage des images peintes qui n'ont rien à envier à un Rembrandt, un Michel-Ange.
Un héritage de 20 000, 25 000, 30 000 ans qui a pu faire comparer Lascaux ou la grotte Chauvet à la Chapelle Sixtine, aux cathédrales gothiques.
C'est le propos de Jean Rouaud dans ce livre, tenter de comprendre le pourquoi de ces oeuvres qui peut-être n'étaient pas faites pour être vues, pas faites pour décorer ou émerveiller d'autres hommes mais peut être pour apporter témoignage, pour créer un lien entre l'homme et l'univers.

Jean Rouaud s'interroge, les paléontologues sont figés dans leur interprétation, pas question pour un historien d'avancer des hypothèses sans les étayer. le scientifique peut nous éclairer sur la composition des pigments, sur la façon de projeter la peinture sur la roche, sur la datation mais aucune d'indication sur le sens même des oeuvres.
Le poète, l'écrivain lui peut imaginer à sa convenance.
Il nous emmène de Altamira à Pech Merle, de Niaux à Rouffiniac, et bien sûr les grottes de Lascaux et Chauvet
Pour Jean Rouaud ces oeuvres sont une manifestation du sacré que ces hommes ont eu besoin de d'inventer pour comprendre et accepter les phénomènes météorologiques, les faits déroutants, la mort.
« Les mains d'or » qui ont oeuvré dans des conditions parfois difficiles s'adressaient sans doute aux puissances invisibles, la sûreté du geste est fantastique alors que l'artiste n'a pratiquement parfois aucun recul et trace d'un trait d'un seul un cheval de 5 mètres de long sans aucun repentir.
L'auteur nous invite à réfléchir : si nous voyons une colombe au dessus de l'enfant Jésus dans la paille, personne ne pensera qu'un oiseau s'est introduit dans la crèche !

Accordons à ces Mains d'or la même volonté que le peintre du XVème devant sa toile, Rouaud en veut pour preuve les rapprochements que l'on peut faire entre les vaches de Lascaux et les toros de Mésopotamie.

Quant au cheval c'est le symbole peut être du soleil, métaphore et image que l'on retrouvera chez les grecs. le cheval comme le soleil peut parcourir de grande distance rapidement, il est en majesté à Lascaux, beaucoup plus que les prédateurs qui devaient pourtant effrayer les hommes. de Chauvet à Lascaux le cheval est devenu, en quelques 15 000 ans, prééminent.
L'imagination et les propositions de Jean Rouaud m'ont plu. Dans une interview il dit que sur les fresques lorsque qu'un cheval baisse la tête il serait un plus logique d'y voir un signe de soumission plutôt que de voir un cheval broutant de l'herbe, les oies qui décorent l'entrée de la grotte de Cussac ne sont elles pas la métaphore des saisons qui toujours reviennent « Ce qui implique, ces aller-retours des migrateurs, que le monde est fini ? »

L'homme cherche des réponses « Dans quel monde parallèle se repose le soleil en attente de la bonne heure matinale »
Pourquoi ont ils dessiné ? « Pour décider de la vie d'un simple trait » nous dit superbement Jean Rouaud.
C'est un livre passionnant, qui oblige le lecteur à s'interroger, à imaginer ce que fut la pensée de ces hommes qui ont vu les derniers volcans en activité, leur conception du monde, qui ébranle nos certitudes. Jean Rouaud a une pierre de Rosette qui lui sert un peu de fil rouge : le galet d'Etiolles.
Un essai très réussi, même si à une ou deux reprise les phrases sont un peu complexes et nous perdent un peu en route, on se rattrape bien vite et on est fasciné par la finesse de l'observation et de l'analyse, par les clins d'oeil malicieux qui parsèment le récit




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"Dessiner c'est étaler sur le mur une langue pensive" nous dit Jean Rouaud, auteur devenu discret (médiatiquement) mais toujours aussi travailleur comme le prouve ce nouveau livre qui tient à la fois de l'essai et du documentaire, où Jean Rouaud propose une tentative d'interprétation de cette "langue pensive" - justement. Il convoque pour cela Hérodote, Aristote, Kant, mais aussi Darwin et Chalamov, et, dans un style qui est le sien, une écriture qui capte le lecteur parce qu'elle ne prend pas celui-ci pour un imbécile, Jean Rouaud place son livre dans la continuation de ceux, par exemple, de Pascal Quignard (pour la forme) et (pour le fond) du formidable texte de George Bataille sur Lascaux, où l'auteur du Bleu du Ciel s'intéressait à une esthétique de l'informe, au lien entre création et chaos. Ainsi, usant d'une pensée au service de la philosophie et de la poésie, Jean Rouaud nous parle de ces "plasticiens" de la préhistoire, tout en critiquant - avec beaucoup d'humour - l'aveuglement du monde moderne. C'est qu'il y a eu rupture entre l'homme et l'animal, et c'est bien de ça - et de milles autres choses encore - que Jean Rouaud, nous entretient le long de ces quelques 280 pages, en partant de la préhistoire, passant par la Chapelle Sixtine, jusqu'au risible film de Fritz Lang "Les Nibelungen". Qu'est-ce qui c'est passé là dans ces grottes ? Comment l'interpréter ? Pourquoi ?
À l'heure où un Lascaux IV va ouvrir, réplique de Lascaux qui devra faire le parallèle (malheureux) entre les fresques d'il y a plus de 20'000 ans et l'art contemporain - comme si les fresques n'auraient été qu'un geste gratuit répondant à la demande du marché, d'un François Pinault ou d'un Bernard Arnault préhistoriques (sic) -, ce magnifique livre de Jean Rouaud est un véritable baume pour l'esprit.
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Dans un style élégant et léger et sans affèteries Jean Rouaud dévoile les liens entre la préhistoire et la symbolique, notamment religieuse, de notre époque, désincarcérant ainsi notre esprit de la chambre-forte de la raison où il se complaît. Ce premier travail fait, il se concentre sur le thème du cheval, dieu du jour, son passage dans la nuit et sa renaissance jour après jour. Notre esprit poétique désormais un peu désengourdi par cette prose se plaît à suivre toutes les connexions évoquées sur le chemin suivi par l'homme qui se libère de ses dieux, d'abord animaux, pour prendre leur place ensuite, et finalement se venger d'eux. L'accélération de ce cheminement nous conduit pour finir au Goulag et dans les camps d'extermination, comme quoi la préhistoire n'est pas pour lui un refuge dans un monde imaginaire. L'auteur rappelle chemin faisant l'exhortation de Saint François d'Assise qui demande à Dieu de s'occuper de TOUTES ses créatures.
Dans la ligne de certains ouvrages de Pascal Quignard, une lecture hautement bénéfique qui invite l'esprit à embrasser plus large et à se méfier de l'arrogance de la modernité triomphante.
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Une approche poétique des oeuvres que je n'ose dire de "Préhistoire"
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critiques presse (1)
LeMonde
19 février 2018
L’écrivain, fin connaisseur des cultures de l’âge de la pierre, a usé de sa liberté littéraire pour livrer de sensibles interprétations de l’art pariétal.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
[...]nos Paléolithiques partant de ce qu'ils ont sous les yeux ont tout à concevoir. Face à ce gigantesque imbroglio de manifestations étranges [...] ils sont comme des penseurs aux mains nues. Les outils de la connaissance ? Aux outils il faut un établi et leur établi est une table rase. On ne sait rien du monde, ni de ses causes, ni de son fonctionnement. Simplement ceci - et c'est par là que tout commence : quelque chose se manifeste que je vais chercher à comprendre. Car de cela on est sûr, du fond de ce rien ils ont voulu savoir. Ce qui semble aller de soi, mais avant d'interpréter les signes il y a un préalable qui oblige à faire advenir ce qui n'a même pas de nom,n qui implique de forger l'idée même du signe. Ce quelque chose visible que je vais nommer signe sera la clé qui me donnera accès, par analogie ou métonymie, à ce qui se dérobe à mes yeux.
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[...] que me reprochez-vous que vous vous acharniez sur moi ?
On te reproche l'impardonnable: jadis tu as été plus puissant que moi, jadis j'ai rampé devant toi, jadis tu as été roi.
Alors, oui, loué sois-tu, Seigneur, pour [i]toutes[/i] tes créatures. Nous ne nous mangerons plus les uns les autres, nous deviendrons végétariens comme le loup de Gubbio. Nous nous rappellerons qu'au commencement l'animal était Dieu et que Dieu est un animal. Et nous prierons : [...].
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"un homme, ça part de pas grand chose, ça se bat, ça fait marcher ses muscles et son cerveau, ça s'extrait peu à peu de sa condition animale, ça s'adapte, ça résonne, ça impose ses vues et au fil des épreuves, et sortant de l'épaisseur des siècles et des siècles, ça devient Maurice Chevalier chantant "Ma pomme, c'est moi". Non, mauvais exemple, monsieur le président, un homme n'est pas une pomme. Alors, ça devient Mussolini, Staline, Hitler, les figures contemporaines étincelantes de ce Cro Magnon bas de plafond extrait à coups de burin d'un bloc de pierre." (page 228)
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A quoi bon le progrès si l'humanité commence d'emblée par la Chapelle Sixtine ? (p. 230)
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Les mains d’or, elles travaillent sans modèle, sans filet, à main levée, et pratiquement les yeux fermés tant est faible la lueur des torches dont on mouche la pointe contre la paroi lorsqu’elles se mettent à fumer noir
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Vidéo de Jean Rouaud
À l'occasion du Forum des libraires 2023, Olivier Nora, Président-Directeur général, présente la rentrée littéraire des Éditions Grasset - @editionsgrasset7893
Au programme de la rentrée d'automne 2023 : 0:00 Introduction 1:01 *_perspective(s)_ de Laurent Binet* 1:15 *_À ma soeur et unique_ de Guy Boley* 1:29 *_l'enragé_ de Sorj Chalandon* 1:55 *_Rose nuit_ d'Oscar Coop-Phane* 2:30 *_strange_ de Geneviève Damas* 2:50 *_Le Jour des caméléons_ d'Ananda Devi* 3:06 *_Adieu Tanger_ de Salma El Moumni* 3:17 *_Le Grand Feu_ de Léonor de Récondo* 3:47 *_Comédie d'automne_ de Jean Rouaud* 3:58 *_Croix de cendre_ d'Antoine Sénanque* 4:11 *_Impossibles adieux_ de Han Kang* 4:39 Conclusion
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