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EAN : 9791037106605
144 pages
La Table ronde (05/03/2020)
4.17/5   12 notes
Résumé :
Dans ce recueil de miscellanées, l'auteure a rassemblé des textes issus de son existence quotidienne, marquée par des urgences, auxquelles l'hyperconnexion n'est pas étrangère, et des échéances, parfois ratées : notes, fragments, lettres courriels, traductions, commentaires, poèmes, entre autres. Autant de repères sur un chemin de vie, qui illustrent la matière de vivre accumulée au fil du temps.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Poétesse, une fois coutume, Valérie Rouzeau ne partage pas ses poèmes mais ses cahiers, au fil de ses pensées. Réflexions sur la poésie, échanges avec d'autres artistes (poètes, peintres), échanges pour organiser des rencontres, traductions... le quotidien d'une femme poète se dévoile. Un quotidien rude, il ne fait pas très bon (financièrement) être poète dans cette société. Mais un quotidien fait de rencontres, belles et marquantes, de moments de grâce.
D'autres cahiers devraient suivre.
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Je découvre Valérie Rouzeau avec ce recueil au contenu varié (pensées, courriels, lettres et poèmes).
Un recueil à lire absolument pour partager la vie d'une poétesse et profiter de ses poèmes ou de ceux qu'elle a traduits.
Mes poésies préférées, j'avais envie de les lire à voix haute, de les recopier dans un petit carnet et de les afficher dans mon bureau pour en profiter au quotidien.
J'ai eu un coup de coeur pour les poèmes de Sylvia Plath dont les héroïnes sont des abeilles (un penchant qui lui vient de son père).
Mon conseil : lire et relire ces textes, les partager et profiter pleinement de leur beauté, des jeux de mots, de l'humour et de la sensibilité qui s'en dégage.
J'ai beaucoup souri et cela fait tellement de bien !
À lire sans modération.
Lien : https://www.despagesetdesile..
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
     J'ai le goût des mots forgés…


     J'ai le goût des mots forgés ou détournés, le goût des
télescopages verbaux, des figures sonores, homophonies di-
verses: assonances, allitérations, holorimes, contrepèteries,
paronomases ... J'ai aussi le goût des mots des autres, que j'ai
quelquefois présentés comme étant « mes mots des autres »,
dans Quand je me deux notamment. Qu'il s'agisse des mots
des poètes, des écrivains qui m'accompagnent (j'ai emprunté
cette « exercitation » à Montaigne, lequel aimait tant à citer
ses chers Anciens) ou de paroles saisies au vol dans la vie de
chaque jour (tel pataquès de cheminot entendu et noté dans
mon carnet, telle prononciation remarquable, etc.), je glane,
je recycle, je transforme et carambole.

     
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     Aussi, je ne me prive pas…


                                     Aussi, je ne me prive
pas de ce que d'autres langues peuvent apporter à mon petit
moulin, qu'il soit à vent ou à paroles ! l'anglais surtout mais
encore l'espagnol, et tous trésors d'autres lexiques, d'autres
grammaires s'ils me font signe(s). Enfin, il peut m'arriver de
supprimer une syllabe à un mot ou de l'écrire à l'oral pour
des raisons de rythme, certaine urgence de dire: « man»
pour « maman» ou « steu plaît» pour « s'il te plaît » dans
le premier poème de Pas revoir, « froidir » que vous citez,
moins pour l'octosyllabe du poème que pour une percussion
plus forte du sens ... Je ne ferais pas cela si j'avais le souci
de la communication utile, laquelle exclut toute polysémie.
Seul le partage m'importe, même avec du malentendu ! Je
n'ai, en d'autres termes, pas de message à transmettre, seu-
lement un peu de ma pensée songeuse via le jeu sérieux du
poème.
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Pour faire une prairie il ne faut qu'un trèfle et juste une abeille
Juste un trèfle, et une abeille,
Et la rêverie
La rêverie sinon, seule suffira
Abeilles ou pas.

( p 54 )
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Michel Onfray a comparé Greta Thunberg à une cy-borg : pour ma part, c'est l'humanité de Macron que j'interroge. J'ai souvent pensé à un robot en le voyant, en l'entendant - ce président sourd, cynique, méprisant le peuple, marionnette de corrompus richissimes ( pléonasme ). C'est bien pire, si c'est un homme...
( en italique les derniers mots)
p 100
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Paris, métro Jaurès, 2 août 2004

Trois agents de sécurité confisquent ses cageots d'ananas à un marchand clandestin. L'un d'eux, gueule : " Vire ta merde ". "Soudain j'ai froid dans le dos, je sors du métro sans me retourner, je vais au cinéma...

( p 22 )
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Videos de Valérie Rouzeau (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Valérie Rouzeau
Sylvia Plath (1932-1963), la vie comme un mauvais rêve (Toute une vie / France Culture). Diffusion sur France Culture le 26 février 2022. Un documentaire de Pauline Chanu, réalisé par Annabelle Brouard. Prise de son : Marc Garvenes et Tahar Boukhlifa. Mixage : Philip Merscher. Archives Ina : Sophie Henocq. Avec la collaboration d'Annelise Signoret de la Bibliothèque de Radio France. Photographie : Sylvia Plath en 1954. Granger-Bridgeman Images. Sylvia Plath, née le 27 octobre 1932 à Jamaica Plain, dans la banlieue de Boston, et morte le 11 février 1963 à Primrose Hill (Londres), est une écrivaine et poétesse américaine, autrice de poèmes, d'un roman, de nouvelles, de livres pour enfants et d'essais. Si elle est surtout connue de façon internationale pour sa poésie, elle tire également sa notoriété de "The Bell Jar" (en français, "La Cloche de détresse"), roman d'inspiration autobiographique qui décrit en détail les circonstances de sa première dépression, au début de sa vie d'adulte. Sa vie, son œuvre et son esthétique poétique et littéraire sont le sujet de milliers d'études dans le monde entier. Elle publie son premier recueil de poèmes, "The Colossus", en Angleterre en 1960. Depuis son suicide en 1963, Sylvia Plath est devenue une figure emblématique dans les pays anglophones, les féministes voyant dans son œuvre l'archétype du « génie féminin écrasé par une société dominée par les hommes », les autres voyant en elle une icône dont la poésie, en grande partie publiée après sa mort, fascine comme la bouleversante chronique d'un suicide annoncé.
Invitées :
Valérie Rouzeau, traductrice et poétesse, autrice de "Sylvia Plath, un galop infatigable" (Jean-Marc Place, 2003). Traductrice pour les ouvrages de Sylvia Plath "La Traversée" dans "Arbres d'hiver" (Poésie/Gallimard, 1999), "Ariel" (Gallimard, 2009). Traductrice de Ted Hughes, "Poèmes (1957-1994)" avec Jacques Darras (Gallimard, 2009) Sylvie Doizelet, romancière, autrice notamment de "La Terre des morts est lointaine" (collection "L’un et l’autre", Gallimard, 1996). Elle a traduit le recueil de Ted Hugues, "Birthday Letters" (Gallimard, coll. Poésie, 2015) adressé à Sylvia Plath. Elle a également préfacé "Sylvia Plath, Arbres d'hiver précédé de La traversée", traduction de Françoise Morvan et Valérie Rouzeau (Gallimard, coll. Poésie, 1999) Claire Fercak, romancière, autrice notamment de "Rideau de verre" (Verticales, 2007) et plus récemment "Ce qui est nommé reste en vie" (Verticales, 2020) et "Après la foudre" (Arthaud, 2021) Gwenaëlle Aubry, romancière, philosophe, autrice notamment de "Lazare mon amour" (L’iconoclaste, 2016), "Perséphone 2014" (Mercure de France, 2016) et plus récemment "Saint-Phalle : monter en enfance" (Stock, 2021) Sonia Wieder-Atherton, violoncelliste. Elle a notamment conçu le spectacle "Danses nocturnes", avec Charlotte Rampling, où se rencontrent les œuvres de Benjamin Britten et de Sylvia Plath
Un très grand merci au Centre Audiovisuel Simone de Beauvoir (28 place St Georges, Paris 9ème) pour nous avoir permis d’utiliser des extraits de Letters home, film réalisé par Chantal Akerman en 1984, à Sonia Wieder-Atherton et Charlotte Rampling pour l’extrait de "Danses nocturnes", spectacle conçu en 2013.
Lecture des textes et poèmes (extraits) par Odja Llorca.
Archives :
Extraits de "Sylvia Plath – The Spoken Word" (Label British Library, 2010) Interview de Sylvia Plath par Peter Orr pour la BBC (1962) Interview de Sylvia Plath et Ted Hughes pour la BBC dans l’émission "Poets in partnership" (18.01.1961) Lecture des poèmes du recueil "Ariel" par Sylvia Plath "Danses nocturnes", Sonia Wieder-Atherton et Chalotte Rampling, poèmes de Sylvia Plath et musique de Benjamin Britten
Musique : "Overturn" d'Alexandra Stréliski (album "Inscape")
Sources : France Culture et Wikipédia
+ Lire la suite
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