Je suis tellement contente d'avoir découvert cette oeuvre de
Gabrielle Roy que, plus jeune, je n'avais pas eu le goût de lire. Quel cadeau dans ce jour où je cherchais un de ses romans à relire ! C'est vraiment une grande humaniste. Très inspirante et avec une écriture tout intériorisée. J'ai savouré. Ses reportages sur les immigrés sont de petits bijoux. C'est un pêcheur gaspésien qui trouvera pour moi, le mot qui les décrit le mieux :
Gabrielle Roy est une « conteuse » ! Elle sait, à l'aide de ses cinq sens, percer l'atmosphère d'une maison et ce qui habite les êtres. L'humain est toujours au coeur de ses écrits et elle les rend si vivants avec sa plume qu'on a l'impression d'être assis à la même table qu'eux ou de vivre les situations avec eux. C'est une peintre de l'âme. Cet essai présente aussi un discours, les heures précédant la réception du prix Femina, sa vision de Terre des Hommes, mais toujours, c'est l'espoir d'un monde meilleur qui point sous les mots. Est-ce la musicalité des phrases qui rend son écriture si apaisante ? Je ne sais, mais ses mots font du bien. Je sais maintenant qu'il est possible qu'on s'ennuie d'un écrivain. Je relirai encore du
Gabrielle Roy ! Coup de coeur pour l'écriture et l'âme de cette femme !