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sur 465 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Guide de haute montagne, Rémy affiche un goût de plus en plus net pour l'hédonisme : loin de lui la recherche de l'exploit et le goût des grandes courses classiques, ce qui le motive est le plaisir immédiat de la grimpe pure, dont il a fait sa spécialité. Tout comme d'ailleurs les succès faciles auprès de ses clientes. Une rencontre vient toutefois troubler sa routine. Laure est parisienne, découvre l'alpinisme avec passion, mais évolue dans un milieu bourgeois à cent lieues du quotidien d'un village alpin. Amoureux, Rémy n'hésite pas à quitter ses montagnes pour la capitale...


Il n'aurait pu s'agir que d'une banale histoire d'amour, si elle n'était vouée à s'épanouir que dans l'atmosphère sublime et dangereuse de la haute montagne. Seigneur en ses terres, Rémy découvre en effet, à ses dépens, qu'il n'est personne sur la place parisienne, et que les différences de milieu et d'éducation, surtout en défaveur de l'homme, ont tôt fait de réduire un amour en cendres. Pour s'entendre, ces deux-là ont besoin d'altitude et de passion commune, et il leur faudra le naufrage d'une existence ordinaire pour mesurer à quel point ils dépérissent loin de leur vrai milieu d'appartenance : la montagne et son étrange alchimie, seule capable de les révéler à eux-mêmes en les affranchissant de tout faux-semblant social ou économique.


A travers ces deux personnages semblables à des fleurs coupées lorsqu'ils quittent leurs versants alpins, le roman oppose les artifices d'une société hiérarchisée par l'argent et aveuglée par les illusions qu'il procure, à l'impassible immobilité de la montagne, qui, par ses grandeurs, ses rudesses et ses dangers, a vite fait de vous ramener à la conscience de votre humilité et de dénuder votre véritable force d'âme. Dans cet environnement exigeant qui a toujours le dernier mot, il n'est point de mensonge ni de forfanterie qui tiennent, c'est l'homme dans sa plus simple expression qui prend conscience de la magie comme de la fragilité de la vie, et qui se met à en éprouver chaque instant avec davantage d'intensité.


Avec ce chant d'amour à la vraie montagne, celle de la périlleuse et âpre beauté des cimes, loin du clinquant et de la frime de certaines de ses stations, Jean-Christophe Rufin réussit son pari de renouer avec la littérature de montagne la plus pure, comme dans une version moderne de Frison-Roche. Et c'est avec le plus grand plaisir que l'on goûte avec lui cette ivresse des sommets, qu'il connaît si bien pour l'avoir expérimentée.

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C'est avant tout de la très belle littérature de montagne, celle d'un grand écrivain qui a mis des années, dit-il lui-même, pour "gravir ce mur infranchissable", celui de "la rédaction d'un roman de montagne". Ensuite, viendront quelques nuances qui n'entament pas la qualité globale stylistique de ce roman d'amour et de montagne.

Un début vraiment alléchant avec l'escalade de l'aiguille de la République en compagnie, notamment, de l'arrière-petite-fille du "premier conquérant de ce sommet" et aussi d'un nommé Sylvain, que ses fans reconnaîtront sans coup férir.

Et puis, inattendue, une histoire d'amour, longue, douloureuse, qui par moments s'enlise quelque peu, surtout lorsqu'un guide de haute montagne se retrouve, le pauvre, perdu dans les couloirs du RER ou au pied d'autres sommets, ceux des tours de la Défense.

Heureusement, la montagne reste présente et les descriptions de ses orages, de ses crépuscules, des anneaux de la mer de Glace, de cette forêt d'aiguilles chamoniardes rachètent largement les errements parisiens.

Enfin, une apothéose, dans les Drus, où le mélodrame laisse la place au drame. Et ces dernières pages où l'héroïne des négociations économiques devient gardienne de refuge m'ont semblé les plus belles et font oublier quelques errements dans la jungle de la vie, ou plutôt de l'absence de vie, de l'entreprise, monstre économique servi par courtisans, maîtres et valets.

On peut ne pas goûter l'exercice auquel s'est livré Jean-Christophe Rufin dans cet assaut des flammes de pierres, mais on ne peut contester son talent littéraire capable de donner toute à sa force à ce qui est, finalement, un beau roman.
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Les flammes de pierre est une dénomination pour situer une partie de la montagne proche de la mer de glace, dans le massif du Mont-Blanc. Pour moi, qui suis une néophyte de la montagne, il était important de signaler cet état de fait. Je ne connais la montagne ni en hiver, ni en été. Je ne skie pas, je ne randonne pas. La montagne est pour moi une terre inaccessible, mais je prends toujours un énorme plaisir à en lire des récits. Ça me fascine et m'effraie tout à la fois.
C'est un ami, adepte de randonnée et d'escalade en montagne, qui m'a prêté ce livre. Il connaît mon gout de l'aventure. Enfin à mon échelle, celle de la lecture. Et ce roman m'a fait passer un très agréable moment, c'est un vrai roman plein de romanesque, d'aventure et d'amour. Jean-Christophe Rufin a réussi à conjuguer de façon équitable ascension (sans en faire un roman uniquement de montagne et de difficultés en tous genres à affronter) et réflexion sur la nature humaine (amour, dépassement de soi, regard sur l'autre).

Remy, guide de haute montagne dans le massif du Mont-Blanc, est plutôt attiré par la vie facile de gigolo auprès de riches clientes venues s'encanailler près de Chamonix, que par le côté sport de haut niveau. Jusqu'au jour où il rencontre Laure, jeune parisienne cadre supérieur dans le domaine de la finance, et passionnée de montagne. Ces deux-là vont tout à tour quitter leur milieu d'origine pour essayer d'adopter celui de l'autre. Il leur faudra cependant plusieurs années et bien des concessions et renoncements avant de pouvoir partager un avenir commun.

On pourrait penser qu'il ne s'agit que d'une histoire d'amour. Mais c'est bien la montagne qui détient ici le rôle principal. C'est elle qui amène réflexions sur le comportement, sur les valeurs personnelles, qui soigne aussi quand le temps du doute et des blessures advient. Elle enseigne la retenue et l'humilité. Et se laisse apprivoiser quand enfin l'homme a trouvé sa place au sein de cette immensité verticale.

Même si j'ai goûté cette histoire, même si j'ai touché du doigt ce sentiment étrange de ne pouvoir partager en mots ces sensations exceptionnelles d'éternité que le grimpeur ressent, je dois aussi admettre que la montagne et son côté romanesque, je les ai peut-être encore mieux appréciés chez Paolo Cognetti (la félicité du loup). L'écriture y est plus libre et flamboyante. Les sentiments plus exacerbés. Mais j'arrête de faire ma grincheuse : c'est un beau roman, c'est une belle histoire.
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L'idée du livre, c'est lors d'une escapade entre amis à l'assaut d'un « doigt de granit » dans le massif du Mont-Blanc qu'elle a germée dans l'esprit de Jean-Christophe Rufin, apprend-on dès le premier chapitre (du roman, s'entend). Parmi les présents à cette occasion en plus de l'auteur, Sylvain Tesson, Cathy l'arrière-petite-fille du conquérant de l'aiguille qu'ils s'apprêtent à escalader, et Daniel le guide chevronné, « ancien champion du monde d'escalade et grimpeur hors pair ». Une discussion sur la littérature de montagne avec Frison-Roche en tête de cordée, et voilà notre auteur-personnage confronté à un Daniel versé en destins de guides d'exception, à qui il opposera sa vision du bon roman de montagne, justement en dehors des chemins trop balisés d'exploits insensés : « D'aucuns pouvaient écrire sur ces faits des récits admirables, il leur manquerait toujours quelque chose d'essentiel pour constituer à mes yeux des sujets de roman. Ce supplément d'âme qui transforme un sujet en intrigue, une personne en personnage, c'est ce que l'on appelle une histoire. Il y faut un début, une fin et surtout, au-delà des faits, des sentiments. »
Ironie du sort, c'est ce même Daniel qui lui fournira une histoire sans le vouloir. Il connaît un guide, peu distingué en exploits d'alpiniste, plus connu pour ses conquêtes amoureuses. Il a vécu une histoire intéressante, selon la vision de Jean-Christophe. On s'attend dès lors à l'histoire du récit d'un passeur d'histoire locale, Daniel en conteur au coin de la cheminée retranscrit par Jean-Christophe le romancier. On aura droit au romancier tout court. Exit Daniel (tout autant que l'auteur en tant que personnage), la main est prise dès le deuxième chapitre par un narrateur omniscient, en guide de cordée romanesque. Dans la plus pure tradition, le romancier pose dès lors les jalons solides de son histoire, entre actions (parfois anodines), descriptions (somptueuses pour les paysages, au vocabulaire précis et érudit), psychologie (souvent amoureuse) et rebondissements (dosés de bout en bout), dans le rythme sûr et patient du randonneur, avec sur ses pas le lecteur qui n'aura aucun mal à lui déléguer sa confiance et le suivre.
Il faut dire aussi que l'histoire d'amour en question ne laisse pas insensible, les personnes en présence devenant bien personnages. Tout semble opposer Rémy, montagnard hédoniste au « métier de gigolo des neiges », à Laure, la parisienne affairiste nimbée de mystère aux yeux de son guide lorsqu'elle repart pour la capitale. Marqué du sceau de l'attraction dès leur rencontre, leur couple se teintera aussi d'intrigue et de répulsion, avec les mouvements de perte de soi et de fusion inhérentes à la passion. Une histoire se dessinant autant à deux avec Laure en villégiature alpestre que lors de ses absences, Rémy se révélant plus tout à fait le même sans elle dans son pays natal. le guide local bien enraciné ira ainsi jusqu'à envisager une vie parisienne, devenue attrayante à ses yeux éblouis.

Reconnu pour ses romans d'aventure, l'auteur de « Rouge Brésil » dévoile ici une autre de ses facettes dans un roman de littérature de montagne soulignant sa connaissance aiguë du milieu, à la résonance plutôt classique voire académique si l'on considère l'histoire et sa construction, original si l'on s'attendait à un contenu épique d'exploits en altitude. Mais « Les flammes de pierre » se révèle dans tous les cas efficace, et prenant.

« Il n'avait pas grand monde pour partager ses états d'âme. En montagne, à cette saison, chacun se cache plus ou moins chez lui, vaque dans son chalet ou son appartement. Personne ne pose trop de questions aux autres. Ce repli sur soi fait partie de la vie, revient chaque année après l'hystérie de l'été et avant que l'hiver ne rallume une lumière éclatante qui nettoie l'âme. »
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QUE LA MONTAGNE EST BELLE

Jean-Christophe Rufin nous emmène à la découverte de la verticale sous couvert d'une histoire d'amour somme toute banale.
Remy, guide de montagne pas trop friqué, se tape ses clientes, jusqu'au jour où il tombe sur LA cliente, belle et riche. Il tombe même amoureux. Il quitte tout pour la suivre mais ça ne fonctionne pas... et ensuite c'est elle qui quitte tout pour le retrouver... A ce niveau-là, oui on est un peu sur du Sophie Kinsella mais en nettement mieux écrit, parce que Rufin c'est aussi une plume.
Par contre ce qui est magnifique dans ce roman, c'est la montagne. Belle majestueuse, dangereuse. C'est la montagne des petits refuges où on se mange une croute avec un petit vin blanc, suivi d'une tarte aux myrtilles devant le glacier du Bosson (et ailleurs d'ailleurs : amatrice de croute forever !) . Pour moi qui suis une adepte de la montagne en été et de ses sentiers de randonnées, oui, ce roman m'a parlé. Ce sont des tonnes de souvenirs de vacances qui sont remontés. Chamonix, la mer de glace, les Drus, Megève,... mes yeux ont vu tout ça et m'ont donné envie d'y retourner. Cette année ce seront les Alpes autrichiennes en mai, du côté de Salzbourg, l'an prochain la Haute Savoie certainement !
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Roman qui se situe à mi-chemin entre le récit de montagne et la bluette sentimentale.
C'est bien écrit, agréable à lire.
Pour l'histoire elle-même, n'étant pas un premier de cordée dans la montagne, mais ayant lu deux ou trois choses sur le sujet, j'ai tiqué aux premiers pas verticaux de l'héroïne sciences potée, néanmoins transfuge de classe pour amoindrir le choc culturel.
Elle a tous les talents, elle est même belle apparemment. Et blonde. Cela fait beaucoup de clichés, beaucoup de grosses ficelles de la taille de cordes.
Le héros, lui, c'est le guide de haute montagne simple (simplet ?) et bronzé.
Et les deux se rencontrent, coup de foudre et compagnie...
Jusqu'à la fin, avec patience et sans déplaisir, j'ai attendu un dénouement à la hauteur du refuge de la Charpoua, au pied des Drus. En vain. La voie entamée lors du premier regard entre les deux caricatures de personnages va jusqu'au bout. À une altitude d'environ 3 000 m, la longue vire horizontale en bas de la face sud de leur amour au premier regard conduit inéluctablement à l'arête sud-ouest des Flammes de Pierres de son heureuse conclusion .
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Un homme, une femme et la montagne en majesté se partagent les pages de ce très beau roman de Jean-Christophe Rufin.
Rémi fait partie de la très réputée compagnie des Guides de Chamonix.
Laure est une riche cliente qui aime venir se ressourcer en escaladant les parois mythiques du massif du Mont Blanc.
Ils vont se rencontrer et s'aimer.
Cette présentation sommaire pourrait laisser présager une histoire belle, peut-être, mais terriblement ordinaire, mais sous la plume de l'auteur tout devient extraordinaire.
Ici c'est le cadre qui donne de l'ampleur à l'histoire.
Je me suis régalée à suivre les grimpeurs sur les chemins du Mont-Blanc, l'arrivée au refuge, l'impossibilité de dormir, le départ dans la nuit et le petit matin froid puis l'enthousiasme au soleil qui chauffe la paroi, enfin l'ivresse du sommet.
J'ai aimé cet homme et cette femme qui ne se seraient probablement jamais rencontré, s'ils n'avaient été habités par une passion commune pour la montagne.
Lorsque Rémy rejoint Laure à Paris la différence d'éducation et de milieu social se font sentir.
Tout est décrit avec minutie, aussi bien les caractères et les émotions des protagonistes que les paysages grandioses.
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Une histoire d'amour sur fond d'amour de la montagne, un titre magique et un écrivain que j'avais fort apprécié sur son chemin de Compostelle... et je me suis laissé tenter, malgré quelques circonspections lues ici ou là.

J'ai malheureusement partagé ces réticences au sujet de l'histoire d'amour que nous propose M. Rufin. J'ai eu l'impression qu'il avait déposé dans un décor grandiose - raconté, lui, à la perfection - des personnages de papier, qu'il les avait fait s'animer telles des marionnettes, mais de celles dont on voit trop les ficelles. Cette sensation d'artificialité a été accentuée par le procédé choisi par l'auteur de se mettre en scène au tout début de son livre, pour en expliquer la genèse.

La relation entre Rémy et Laure m'a au final parue bien fade, et j'ai lu cette histoire sans déplaisir, mais sans m'y attarder non plus. Je ne renonce toutefois pas à poursuivre mon exploration des livres de cet auteur, qui a certainement bien d'autres choses à proposer.
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"La montagne propose à celui qu'elle adopte un pacte faustien : elle le délivre de ses angoisses en lui faisant renoncer à l'infini".

Je me souviens d'une soirée, un moment à part où, invités par les éditions Gallimard nous étions une dizaine de blogueurs privilégiés à rencontrer Jean-Christophe Rufin lors de la sortie de son précédent roman. Il nous avait parlé de son envie d'écrire enfin sur la montagne. de sa peur aussi, de ne pas y arriver. Pas toujours évident de transformer une passion en matière littéraire. le voici donc, cet objet façonné autant par la plume de l'écrivain que par le piolet du grimpeur et le regard de l'homme curieux des sentiments humains. Car il n'est pas question ici de récit de montagne mêlant exploits et drames mais bien d'une exploration des sentiments, de la relation à l'autre autant que de la relation à la montagne. Un roman d'amour, au décor grandiose.

Il n'a pas fallu longtemps pour que le mot magique apparaisse. Combloux et son cortège de souvenirs, de sensations plaisir. Pour moi, le décor était déjà inscrit dans ma mémoire, le massif du Mont-Blanc et tous les noms mythiques égrenés par ceux qui me commentaient le paysage lorsque nous partions à l'assaut des pistes. Les grimpeurs connaissent tout ceci bien plus intimement et ce sont eux que Jean-Christophe Rufin met en scène. D'abord Rémy, devenu guide un peu par hasard en suivant son frère, alpiniste de renom et de grandes courses. Rémy, c'est le plaisir avant tout, le modèle mondain que les femmes réservent autant pour son professionnalisme que pour son charme et plus si affinités. Jusqu'à ce qu'il se trouve un jour en présence de Laure. Parisienne, apparemment aisée, belle et distante. Leur relation s'ébauche au fil des ascensions et des courbes tracées dans la poudreuse, et va les amener à changer de regard à la fois sur eux-mêmes et sur leur rapport à la montagne. Un parcours long et douloureux, plein d'enseignements.

On sent à travers les superbes descriptions des paysages de montagne et des ascensions, toute la passion mais également toute la pratique de l'auteur qui vit et grimpe dans ce décor une bonne partie de l'année. Ça donne envie de sauter dans le premier train et partir en quête de chaque pan des territoires parcourus, de découvrir les refuges cachés comme celui de la Charpoua qui prend ici une teinte romantique à souhait malgré la tension dramatique de la scène qui s'y déroule. Pourtant, ce ne sont pas les sens qui dominent le récit mais bien l'observation de l'évolution des protagonistes dont le destin est indissociable de la montagne qui les a mis en présence. Et la réflexion autour de ce que peut représenter la montagne pour chacun d'entre nous, entre révélateur et catalyseur, entre immense beauté et risque permanent. C'est passionnant, dépaysant, instructif, sensible. On dirait bien que Jean-Christophe Rufin a réussi son coup.

"En montagne, il n'y a pas d'absolu qui ne soit construit sur l'évidence de l'éphémère, pas de conquête qui n'ait en même temps fait éprouver des limites, pas de bonheur qui ne trouve son relief dans la souffrance et dans la mort".
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Rémy, montagnard et guide habitué à accompagner des clients en randonnée et a user de son charme auprès de la gent féminine rencontre Laure, parisienne travaillant dans la finance qui vient satisfaire un besoin d'exercice physique rompant sa sédentarité citadine. Contrairement à la brièveté habituelle de ses liaisons, un véritable coup de foudre partagé avec Laure va pérenniser la fréquence de leurs retrouvailles sportives. L'auteur, amoureux de la montagne nous offre un magnifique panorama de la vie des guides, des paysages qu'il décrit avec gourmandise, des techniques et des matériels d'escalade dans une histoire sympathique qui exalte le besoin d'authenticité et de simplicité de retour à la nature dans un environnement parfois rude, mais stimulant.
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