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EAN : 9782073045232
384 pages
Gallimard (04/04/2024)
3.76/5   444 notes
Résumé :
"Rémy et Laure partageaient le sommet de Croisse-Baulet et, si modeste qu'il fût, il faisait pour eux de cet instant un moment inoubliable.Rémy connaissait trop la force de cette communion pour y mêler les gestes minuscules de l'amour. Il sentait que son désir était partagé, que cette émotion avait la valeur d'une étreinte et que Laure, pas plus que lui, ne pourrait l'oublier. Tout devait garder son ampleur, sa grâce. Les petites effusions, les maladroites caresses ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (76) Voir plus Ajouter une critique
3,76

sur 444 notes
Guide de haute montagne, Rémy affiche un goût de plus en plus net pour l'hédonisme : loin de lui la recherche de l'exploit et le goût des grandes courses classiques, ce qui le motive est le plaisir immédiat de la grimpe pure, dont il a fait sa spécialité. Tout comme d'ailleurs les succès faciles auprès de ses clientes. Une rencontre vient toutefois troubler sa routine. Laure est parisienne, découvre l'alpinisme avec passion, mais évolue dans un milieu bourgeois à cent lieues du quotidien d'un village alpin. Amoureux, Rémy n'hésite pas à quitter ses montagnes pour la capitale...


Il n'aurait pu s'agir que d'une banale histoire d'amour, si elle n'était vouée à s'épanouir que dans l'atmosphère sublime et dangereuse de la haute montagne. Seigneur en ses terres, Rémy découvre en effet, à ses dépens, qu'il n'est personne sur la place parisienne, et que les différences de milieu et d'éducation, surtout en défaveur de l'homme, ont tôt fait de réduire un amour en cendres. Pour s'entendre, ces deux-là ont besoin d'altitude et de passion commune, et il leur faudra le naufrage d'une existence ordinaire pour mesurer à quel point ils dépérissent loin de leur vrai milieu d'appartenance : la montagne et son étrange alchimie, seule capable de les révéler à eux-mêmes en les affranchissant de tout faux-semblant social ou économique.


A travers ces deux personnages semblables à des fleurs coupées lorsqu'ils quittent leurs versants alpins, le roman oppose les artifices d'une société hiérarchisée par l'argent et aveuglée par les illusions qu'il procure, à l'impassible immobilité de la montagne, qui, par ses grandeurs, ses rudesses et ses dangers, a vite fait de vous ramener à la conscience de votre humilité et de dénuder votre véritable force d'âme. Dans cet environnement exigeant qui a toujours le dernier mot, il n'est point de mensonge ni de forfanterie qui tiennent, c'est l'homme dans sa plus simple expression qui prend conscience de la magie comme de la fragilité de la vie, et qui se met à en éprouver chaque instant avec davantage d'intensité.


Avec ce chant d'amour à la vraie montagne, celle de la périlleuse et âpre beauté des cimes, loin du clinquant et de la frime de certaines de ses stations, Jean-Christophe Rufin réussit son pari de renouer avec la littérature de montagne la plus pure, comme dans une version moderne de Frison-Roche. Et c'est avec le plus grand plaisir que l'on goûte avec lui cette ivresse des sommets, qu'il connaît si bien pour l'avoir expérimentée.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Il est sans doute plus facile d'escalader le Mont Blanc que d'emprunter l'ascenseur social, de s'extraire de son milieu, constate Jean-Christophe Rufin dans cette allégorie, mais … sortir de sa caste conduit-il au bonheur ?

Trois personnages Rémy, Laure et Nadia, sont au centre de ce roman. Rémy, fils d'un ouvrier et d'une mère au foyer, est devenu, comme son frère Julien, guide à Chamonix. Un sportif apprécié par une clientèle féminine que Julien fait grimper au septième ciel. Cette vie de gigolo est bousculée par l'apparition de Laure, ravissante blonde, à l'attitude hiératique masquant la fille d'un odorant laveur de camion poubelle.

Laure s'est émancipée de son milieu à l'incitation de Nadia, immigrée algérienne déterminée à se libérer du carcan culturel qui finit par la tuer. Grâce à une bourse, Laure intègre une classe préparatoire et réussit le concours d'accès à une grande école puis est recrutée par une banque, intégrée aux équipes « Transactions Services », et contribue à des deals juteux qui lui valent des primes exceptionnelles de quelques centaines de milliers d'euros. Elle mêne une vie aisée et confortable s'approprie les codes des Bobos et, à chaque fois qu'elle doit prendre une décision vitale, s'interroge « que ferait Nadia » ?

Dans l'ensemble de l'OCDE, il ne faut pas moins de cinq générations en moyenne pour qu'un enfant issu d'une famille en bas de l'échelle des revenus arrive au milieu de celle-ci. En France il faut six générations, 180 années, pour parvenir au même résultat. Laure est une incarnation exemplaire de la « mobilité sociale » et de « l'école républicaine ». Une réussite qui intimide et paralyse un temps Rémy qui monte, tel Rastignac, à Paris retrouver Laure.

Commence alors la seconde moitié de l'ouvrage et la descente aux enfers qui, de casse en carambolage, foudroie Rémy et Laure et les oblige à s'interroger sur leurs vocations respectives. le temps panse les plaies et les bosses, un avenir sobre et naturel, en montage, sera leur refuge.

Jean-Christophe Rufin, avec Les flammes de Pierre, se renouvelle et nous bouscule en mettant le doigt là où ça fait mal, sur les fractures de notre société, sur la démission du corps enseignant à promouvoir une élite intellectuelle, à faciliter ainsi la mobilité sociale, mais aussi, et surtout, nous oblige à réfléchir sur les valeurs qui hiérarchisent nos priorités personnelles.

Un roman qui interpelle tout en peignant une belle histoire d'amour dans un cadre alpestre ; un ouvrage auquel j'attribue cinq étoiles sans aucune hésitation ; un sommet littéraire et sociologique.
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Depuis Rouge Brésil, Christophe Rufin est un auteur que je lis régulièrement et dont j'apprécie les romans, excepté sa série de polars.
Dans « Les flammes de pierre », titre magnifique et mystérieux, j'espérais retrouver le plaisir que j'avais éprouvé, adolescente, lorsque je dévorais les livres de Frison-Roche.
Oui, Rufin n'a pas son pareil pour décrire la montagne qui devient sublime à force de beauté. Il sait aussi nous entrainer dans de folles courses, nous faire ressentir l'adrénaline de la grimpe et l'apaisement que procure aussi la montagne dans sa solitude. Rufin aime la montagne et sait nous transmettre cette passion éprouvée par le grimpeur
« le rocher était enthousiasmant de pureté et de solidité. L'environnement de glaciers s'accordait comme un écrin de soie blanche à cette paroi élégante, taillée dans la matière cristalline et que Rémy offrait à Laure comme un bijou ».
Si la montagne est au coeur de ce roman, les héros en sont Rémy et Laure. Rémy, séduisant guide de montagne et bourreau des coeurs. Laure, une parisienne cadre dans la finance et amoureuse des sports de glisse et d'ascension. Entre ces deux-là, bien sûr, nait une romance sans violons mais avec le vent frais des cimes. Nous assistons à moults rebondissements plus ou moins crédibles dont je ne révèlerai rien. Après le cadre majestueux de la montagne, son air pur on découvre Paris et sa faune dans la grisaille citadine.
De l'histoire sentimentale entre le guide et la parisienne, je n'en retiens pas grand-chose. Par contre, on trouve au gré de sa lecture quelques morceaux d'anthologie sur des escalades célèbres et des sommets mythiques autour du Mont Blanc comme, les Drus, les aiguilles rouges, les aiguilles vertes, la chaîne des Ecclésiastiques, les pointes du Midi et d'autres qui évoquent les romans de Frison-Roche. C'est aussi l'occasion pour JC Rufin, d'évoquer en passant l'exploit de grands alpinistes comme Rebuffat.
Le lecteur, s'il n'est pas alpiniste, doit se familiariser avec la technique et le vocabulaire : crampons et baudriers, système d'assurage, chaussures d'approche et chaussons d'escalade, magnésie et tant d'autres. Bon, le néophyte s'y retrouve quand même et j'avoue avoir apprécié les passages sur l'histoire de l'alpinisme.
Une partie du roman se déroule au refuge de la Charpoua perché à 2841 mètres au pied des Drus. Cette cabane construite en 1904 n'a qu'une seule pièce et propose 12 couchages. Pas de douche mais un tuyau d'eau froide. Et son gardien…est une gardienne qui aura sans doute inspiré notre romancier. Sarah la gardienne capte l'eau et refuse les bouteilles en plastique, elle cuisine à partir de produits bios et locaux. Si vous êtes curieux, allez donc faire un saut sur le site du refuge de la Charpoua, pas besoin d'être alpiniste et ça vaut le détour.
Parfois, il n'y a qu'un pas entre fiction et réalité. Parfois, aussi, la réalité peut se révéler plus enthousiasmante que la fiction.



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C'est avant tout de la très belle littérature de montagne, celle d'un grand écrivain qui a mis des années, dit-il lui-même, pour "gravir ce mur infranchissable", celui de "la rédaction d'un roman de montagne". Ensuite, viendront quelques nuances qui n'entament pas la qualité globale stylistique de ce roman d'amour et de montagne.

Un début vraiment alléchant avec l'escalade de l'aiguille de la République en compagnie, notamment, de l'arrière-petite-fille du "premier conquérant de ce sommet" et aussi d'un nommé Sylvain, que ses fans reconnaîtront sans coup férir.

Et puis, inattendue, une histoire d'amour, longue, douloureuse, qui par moments s'enlise quelque peu, surtout lorsqu'un guide de haute montagne se retrouve, le pauvre, perdu dans les couloirs du RER ou au pied d'autres sommets, ceux des tours de la Défense.

Heureusement, la montagne reste présente et les descriptions de ses orages, de ses crépuscules, des anneaux de la mer de Glace, de cette forêt d'aiguilles chamoniardes rachètent largement les errements parisiens.

Enfin, une apothéose, dans les Drus, où le mélodrame laisse la place au drame. Et ces dernières pages où l'héroïne des négociations économiques devient gardienne de refuge m'ont semblé les plus belles et font oublier quelques errements dans la jungle de la vie, ou plutôt de l'absence de vie, de l'entreprise, monstre économique servi par courtisans, maîtres et valets.

On peut ne pas goûter l'exercice auquel s'est livré Jean-Christophe Rufin dans cet assaut des flammes de pierres, mais on ne peut contester son talent littéraire capable de donner toute à sa force à ce qui est, finalement, un beau roman.
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Les Flammes de pierre n'ont pas suscité chez moi un ardent enthousiasme. Elles ont plutôt fait l'effet d'une douche froide. Je suis restée de marbre en suivant les péripéties de cette bluette qui trouverait mieux sa place dans la collection Harlequin que chez Gallimard.

Nos héros sont façonnés comme des figurines stéréotypées : d'un côté, un beau guide-moniteur musclé-bronzé qui séduit sans états d'âme ses clientes. de l'autre, une svelte et sportive Parisienne, qui maîtrise la godille en hors-piste aussi bien que les déhanchements sauvages sur le dance-floor.
Une faune urbaine pas très sympathique qui s'offre de coûteux séjours dans des tanières de luxe à Megève, Couchevel ou Val d'Isère.
On devine facilement la suite: notre brave moniteur perd tous ses moyens devant cette amazone blonde "à la beauté hiératique". Il est devenu docile comme un cabri et cède aux appas de cette déesse au "sourire énigmatique".
Celle-ci retourne rapidement à son job dans une banque d'affaires, après quelques galipettes dans les bras du beau montagnard.

Une histoire banale, dont l'originalité pourrait se trouver ailleurs. Car le troisième personnage du récit, c'est.......Je vous laisse deviner......
La Haute Montagne ! Nous sommes conviés à un séjour dans
le cadre majestueux du massif du Mont-Blanc, dont aucun sommet ne nous est épargné. Pics, aiguilles, glaciers, névés et moraines, crampons, baudriers et mousquetons, descentes en rappel, tout l'univers de l'alpiniste est convoqué pour camper le décor, faire souffler sur le lecteur le vent des cimes et l'odeur de la magnésie.
L'ensemble à un je ne sais quoi d'artificel, de factice, de convenu. Même les péripéties dramatiques font partie de la mise en scène. Un peu comme dans un film tourné en studio.

Sans compter les épisodes invraisemblables où on voit l'héroïne, plutôt tailleur strict et escarpins, se mettre à pratiquer l'escalade en deux coups de cuillère à polenta. Un vrai conte de fée !
Ensuite, c'est au tour du Chamoniard de vouloir quitter sa veste en gore-tex et ses godillots pour endosser un costume-cravate afin de rejoindre sa dulcinée. le monde à l'envers !

J'ai été gênée aussi par des effets stylistiques assez maladroits, comme "l'athanor de son coeur", ou par certains mots peu usités qui ne semblaient pas à leur place.

J'ai envie de conclure cette sévère critique en faisant valoir qu'elle est à la hauteur de ma déception. À croire que le talent est soluble dans les honneurs, et qu'une épée d'académicien n'est d'aucun secours pour atteindre les sommets dans l'art décrire. Dans cette ascension, la cordée s'est emberlificotée les brodequins dans la pâte de guimauve.
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critiques presse (2)
LePoint
17 janvier 2022
« Les Flammes de Pierre » est un millésime, qui renferme le meilleur des 27 romans de l’académicien et fait de la montagne une héroïne.
Lire la critique sur le site : LePoint
LaLibreBelgique
09 janvier 2022
À travers une histoire d’amour, Jean-Christophe Rufin dévoile sa passion pour la montagne.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (152) Voir plus Ajouter une citation
II allait en montagne avec plaisir, quel que fût le temps ou la difficulté des courses. Ce plaisir ne venait plus de ses sensations. Il ne dépendait ni de la bonne ou mauvaise compagnie dans laquelle il était, ni des beautés du paysage, ni de la qualité du rocher. C'était un plaisir plus subtil et plus intérieur. Il provenait d'un sentiment nouveau : celui d'être à sa place.

En allant au Nepal avec son frère l'année qui avait suivi son retour de Paris, il avait lu des livres sur les sociétés de caste. Il avait été fasciné par cette idée, profondément étrangère aux pays démocratiques, selon laquelle, dans ces mondes inégalitaires, chacun pouvait trouver une forme de bonheur et d'apaisèment en occupant la place qui devait être la sienne. Il se sentait ainsi. La montagne était le milieu où il était destiné à vivre. La question du pourquoi l'avait quitté. Elle suppose en effet qu'une condition différente soit possible. Or la sienne était exclusive de toutes les autres. Il était guide, c'était tout. De ses errances de jeunesse, il avait gardé une spécialisation vers l'escalade rocheuse. Mais il la pratiquait désormais en haute montagne et cultivait, quoique à un moindre niveau, les autres disciplines de la glace et de la neige.
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C'est moi, je crois bien, qui ai lancé le sujet. À vrai dire, avec deux écrivains dans la cordée, il s'imposait, même si, dans des conditions plus normales, nous n'aurions pas songé à nous en préoccuper.

— C'est tout de même bizarre, dis-je en essayant d'éliminer de ma voix toute trace d'inquiétude, qu'il n'y ait plus de littérature de montagne.

Et comme personne ne se pressait pour me répondre, je poursuivis mon monologue pour emplir le silence.
— On dirait qu'il y a eu une époque bénie, un âge d'or du roman d'alpinisme : Frison-Roche en France, Ramuz en Suisse, Rigoni Stem en Italie... Et puis plus rien.
— Plus rien, tu exagères, répliqua enfin Sylvain.

Impossible de savoir en l'entendant s'il avait peur. Le casque lui tombait sur les yeux. Comme d'habitude, il s'agitait, tripotant le relais pour voir si la corde était toujours tendue. Il a horreur de tenir des propos sérieux en escalade. Le fait qu'il n'eût pas coupé court à la conversation par une plaisanterie me laissa penser que, lui non plus, n'était pas rassuré.

— Quand même, il y a Salter, reprit-il. L'homme des hautes solitudes. Ce n'est pas rien...
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Jamais cette évidence ne s'était imposée avec tant de force que dans cette chambre sinistre. Ces dernières années il avait changé, mais tout dans ce changement, il s'en rendait compte soudain, était allé contre la vie. Il avait accepté son sort, son métier, sa solitude, la montagne. Mais il n'avait plus rien désiré.

Dans le regard de Laure, il avait découvert un miroir et ce miroir, qui gardait la trace encore visible d'une époque d'enthousiasme, de folie, d'incertitude et d'amour, lui avait renvoyé une image insupportable de lui-même : celui d'un être dans sa plénitude physique mais éteint.
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Elle se dit que la montagne lui apportait exactement tout ce dont la société avait prétendu la délivrer. Elle avait vécu dans un monde qui ne veut plus voir la mort, qui a la douleur en horreur, qui veut réduire l'effort à son maximum, un monde de confort et de protection qui fait des êtres qui le peuplent des victimes plutôt que des héros, des consommateurs plutôt que des créateurs, des esclaves plutôt que des souverains. En venant se perdre dans ces hauteurs, elle avait rencontré des épreuves, et peut-être une tragédie mais aussi, et c'était étrange de le sentir en cet instant, l'impression voluptueuse d'être redevenue totalement, irrémédiablement humaine, c'est-à-dire vulnérable et agissante, combative et mortelle.
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Elle se dit que la montagne lui apportait exactement tout ce dont la société avait prétendu la délivrer. Elle avait vécu dans un monde qui ne veut plus voir la mort, qui a la douleur en horreur, qui veut réduire l’effort à son maximum, un monde de confort et de protection qui fait des êtres qui le peuplent des victimes plutôt que des héros, des consommateurs plutôt que des créateurs, des esclaves plutôt que des souverains. En venant se perdre dans ces hauteurs, elle avait rencontré des épreuves et peut-être une tragédie mais aussi, et c’était étrange de le sentir en cet instant, l’impression voluptueuse d’être redevenue totalement, irrémédiablement humaine, c’est-à-dire vulnérable et agissante, combative et mortelle.
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Vidéo de Jean-Christophe Rufin
Rencontre avec Jean-Christophe Rufin à l'occasion de la parution de son roman D'or et de jungle aux éditions Calmann Lévy


Jean-Christophe Rufin est médecin. Il fut l'un des pionniers du mouvement humanitaire et, à ce titre, a parcouru de nombreux pays en crise. Il a exercé des fonctions diplomatiques (attaché de coopération au Brésil, ambassadeur de France au Sénégal et en Gambie). Romancier, il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages qui ont tous conquis un large public en France et à l'étranger: Rouge Brésil (prix Goncourt 2001), Immortelle randonnée, le Tour du monde du roi Zibeline, ainsi que la série des aventures d'Aurel le consul… Il est membre de l'Académie française depuis 2008.
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28/02/2024 - Réalisation et mise en ondes Radio Radio, RR+, Radio TER
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