Blood Song, tome 1 : La voix du sang

Encore un livre prenant dont on a du mal de sortir.
Ce qui frappe immédiatement est la qualité du récit et de la rédaction. On se laisse prendre dès les premières pages.
L'histoire est bien construite. On découvre les clés de compréhension au fur et à mesure. C'est passionnant.

Outre la couverture dont je trouve le dessin immonde. Je le mentionne car c'est rare chez Bragelonne de faire aussi moche, cette fantasy qui est censée être la révélation de l'année ne m'a fait ni chaud, ni froid.
La sensation de m'être fait bien avoir avec le marketing intense de Bragelonne.
Il manque sincèrement d'innovation, des personnages archétypaux, aucune empathie et un scénario simpliste.
LA déception de l'année avec le Haut royaume de Pevel.

Ce livre nous fait découvrir l'histoire de Vaelin al Sorna avant son emprisonnement de 5 ans, période au bout de laquelle il doit mener un duel à mort. Nous découvrons ainsi les étapes qui l'ont amené à ce point précis. Entré dans le sixième ordre alors qu'il était enfant, il a appris à devenir soldat, affronté des épreuves qui auraient pu le tuer et participé à des batailles. Au cours de ces années, petit à petit il découvre l'existence de ce qu'on appelle la Ténèbre, qui rassemble bien souvent ce que le commun des mortels ne peut expliquer.
Les personnages sont nombreux, voire même trop, j'ai parfois eu du mal à m'y retrouver mais heureusement les annexes nous aident à s'y retrouver. Il manquerait peut-être une annexe qui ferait bien la part des choses entre les différents peuples, et pas seulement les différentes familles et ordres, mais ce n'est qu'un détail qui n'entrave pas la compréhension. le tout est de bien suivre. Vaelin est plein de surprise, difficile à cerner par moment, mais on fini par comprendre qu'il va toujours au bout de ce qu'il entreprend en se gardant au maximum de faire le mal. Les autres personnages principaux sont dans l'ensemble tous bien creusés, particulièrement ses frères et soeur Sherin. Les liens qui se tissent entre chacun sont tous aussi forts les uns que les autres, ce qui rend d'autant plus difficile la perte de certains. Même si on ne s'attache pas à certains, la douleur de Vaelin au moment de leur perte, tout comme les liens qui les unissaient sont si bien décrits, si profonds, qu'on ne peut que les partager !
Le tout nous est servi sur ce fond de mystères, fait de magie et de la Ténèbre, la voix du sang que Vaelin entend et qu'il a tant de mal à maîtriser. le final est surprenant. L'auteur sait nous prendre au dépourvu quant aux traitres qui se cachent dans les rangs de l'ordre. de même il n'hésite pas à maltraiter ses personnages. On ne sait pas un seul instant à quoi s'attendre en tournant les pages. L'auteur sait nous tenir en haleine jusqu'au bout !
L'écriture est riche tout en permettant une lecture fluide. le récit est captivant du début à la fin sans la moindre longueur. le livre ne manque pas de détails, que ce soit dans les descriptions des personnages, des lieux, permettant de visualiser au mieux les scènes ou dans la description des sentiments des personnages. Les dernières pages annoncent une suite alléchante, avec tout autant de rebondissements, et j'ai hâte de lire cette suite.
Je remercie Babelio et les éditions Bragelonne pour cette lecture.
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Tout d'abord, je voulais remercier l'éditeur Bragelonne et Babelio pour la découverte de ce super livre. La Voix du Sang est le premier tome d'une saga à en devenir. le livre nous conte les aventures d'un jeune garçon Vaelin al Sorna qui aurait du remplacer son père en tant que Main du Roi mais le destin en a décidé autrement. Il va devenir un combattant de la foi. Durant toute son enfance ainsi que son adolescence, il va devoir s'entraîner et survivre aux différentes épreuves auquel il devra faire face afin de devenir une des meilleures lames du royaume. le livre est divisé en deux parties, l'une nous conte l'enfance du héros et la deuxième partie sa vie d'adulte.

Trêve de suspense, la Voie du Sang est clairement pour moi une énorme surprise, c'est un vrai coup de coeur et ce pour plusieurs raisons. L'univers du livre est immense, l'auteur de ce livre a clairement du faire appel à son imagination afin de construire tout l'imaginaire de ces royaumes avec leurs us et coutumes. L'auteur a fait un énorme travail je trouve au niveau de la religion de chaque royaume. Chacun à une religion bien distincte mais également avec des dieux, des croyances etc. le livre raconte en détail une d'entre elles (la Foi) qui est pratiqué par notre héros. Cette croyance est divisé en six castes avec chacune une spécialisation bien précise : (La sixième peut être considéré comme celle des guerriers, la troisième des érudits etc.). Cette religion a va être vraiment au coeur de l'histoire durant tout le livre et va nous démontrer justement les dérives de cette « foi »

Les personnages rencontrés dans le roman sont énormément travaillés, leurs personnalités sont complexes et on est bien loin des standards manichéens que l'on peut rencontrer dans différents livres. On se prend bien sûr d'amitié pour le héros principal devant faire face à une multitude de situations difficiles où ces décisions changeront une partie de l'histoire mais également ces compagnons de route qui ont chacun une personnalité bien distincte et une façon de combattre différente.

Les batailles sont à mon avis très bien retranscrite et épique, on ressent la dureté des combats avec beaucoup de descriptions ce qui renforce vraiment le côté brutal des combats. L'intrigue est rempli de rebondissements du début à la fin et donne vraiment envie de connaître la suite de l'histoire, car il faut bien avouer qu'on reste sur notre faim, la quasi majorité de l'univers nous n'a pas été présenté, on ne sait absolument rien sur certains peuples ce qui renforce l'idée d'une grande saga tel que Game of Thrones par exemple.

La Voie du Sang est clairement pour moi un super livre, avec un background très travaillé, des personnages attachants et disposant chacun d'une façon d'être bien marqué. L'intrigue du livre est vraiment passionnante, tout au long du récit, il y'a des rebondissements, des trahisons, des meurtres etc. Je ne compare pas cet auteur que je trouve particulièrement talentueux avec d'autres car je trouve qu'il a vraiment son genre bien à lui. Si vous aimez les livres Fantasy avec un univers sombre et un héros attachant, ce livre est fait pour vous. Pour ma part, j'attends la suite avec impatience.

Le titre et la couverture me semblaient prometteurs ainsi que le résumé. le début m'a vite fait penser à un roman que j'ai débuté: L'Apprenti Assassin de Robin Hobb.



Je ne suis pas une grande lectrice de fantasy tout du moins pas les lectures qui ont été citées dans la 4e page de couverture car je n'en connais aucune mais je connais juste L'Apprenti Assassin et le point de départ me fait penser un peu à ce roman.



J'ai eu beaucoup de mal à suivre car dès le départ, le personnage principal se retrouve prisonnier mais on ne sait pas pourquoi ni comment. On apprend également son surnom "Le Tueur d'Espoir" mais on ne sait pas non plus pourquoi, enfin, je me doute qu'il a dû tué quelqu'un qui s'appelait "Espoir" mais on apprends qui c'était que quasiment au 3/4 du roman.



Je trouve également que pour un premier tome, on a beaucoup d'information d'un seul coup et on a beaucoup a digéré, d'ailleurs, je pense avoir oublier une bonne partie de la mythologie autour du roman, le nombre de contrées, etc.



Le roman aurait été divisé en deux tomes dès le départ avec un peu de mystères que j'aurais mieux apprécié le roman mais là, c'était ce que je pourrais appeler un gros pavé.



L'histoire peut être intéressante mais il y a des choses à revoir.
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Je viens juste de le terminer et wow!!! presque aussi bon que Game of Throne mais avec moins de protagonistes . j'ai pris mon pied à le lire. C'est très bien écrit , très détaillé et lisible facilement. L'histoire tient bien la route , les personnages attachants mais c'est comme dans GOT ,il ne faut pas s'y attacher. C'est de la vraie Fantasy avec tous les ingrédients et le héros n'est pas un gentil... ni un méchant d'ailleurs.
Un vrai bonheur pour qui aime la Fantasy.

Très jolie découverte ! J'ai beaucoup aimé me plonger le début d'aventure de Vaelin, et découvrir tout l'univers politique autour de son rôle. C'était hyper enrichissant, tant sur le plan de la stratégie militaire que sur les relations entre dirigeants ou soldats.

Les personnages ont chacun une marque et un rôle singuliers que j'ai aussi énormément apprécié tout le long de ce tome 1 ! Notamment la princesse, qui pour moi a encore beaucoup à montrer pour la suite. C'est assez plaisant de voir comme les femmes ont du poids dans le récit.

Et il y a aussi toute cette culture autour de la religion, des croyances, des dons, de la façon dont ils sont perçus, utilisés et/ou masqués, ce qui fait qu'on se demande souvent si un fait ne relève pas de l'imaginaire collectif ou d'une vérité cachée. Un univers super intriguant et riche d'informations.

Bref, j'ai beaucoup aimé ma lecture, et je me plongerai avec plaisir dans le tome 2 !

Un premier tome riche, avec une traduction et plume vraiment très bonne et des personnages aux nuances de gris, exactement comme je les aime. Même si c'est une fantasy très conventionnelle, où les personnages féminins occupent une place très étroite, et que les enjeux s'avèrent être également assez classiques, j'ai vraiment adhéré à ma lecture.

Pourtant, j'avais des craintes : une vie entière retracée sur autant de pages, je craignais de m'ennuyer. Je me suis trompée. Même si l'intrigue est linéaire, la tension n'en demeure pas moins grande. Les ellipses ne m'ont pas du tout dérangée, une grande première pour moi qui n'en suis pas vraiment fan de base. J'ai trouvé la temporalité rondement menée, les personnages très bien développés et l'intrigue (qui n'en est vraiment une) addictive. Chaque page était une découverte. Qu'on s'entende là-dessus, Blood song ne révolutionne pas le genre, et c'est justement ce sur quoi je le complimente : l'auteur s'est concentré sur une trame narrative classique, mais a su se départager des autres parce qu'il a exploité cette base déjà solide et très familière. Il a fait de ce roman, un roman de divertissement assez sensationnel dans ses combats et dans sa plume, aussi précise et tranchante que la lame de Vaelin.

Ce premier tome posait l'intrigue et les personnages, et je trouve génial d'entamer le deuxième tome sur des fondations solides avec des personnages auxquels on s'est déjà attachés. Petite mention à la documentation dont a dû faire preuve l'auteur : on sait de quoi il parle et à quel point il a dû enchaîner les recherches pour taper juste à chaque fois. Et même si l'intrigue n'est « que » le fil d'une vie, la question du tout début continue de planer : comment Vaelin va-t-il terminé ? Ce combat, dont parle toutes les contrées, sera-t-il vraiment le dernier ?

Tiens, et si on se faisait une petite trilogie de fantasy, comme il y en a tant, histoire de se faire un petit plaisir sans trop se planter?

Le livre de Anthony Ryan n'est pas désagréable à la lecture, bien au contraire.
On suit les aventures d'un héros, Vaelin al Sorna, quasi orphelin (jusque là les poncifs sont respectés) qui fait son apprentissage dans la loge d'une groupe de moine chevalier. Harry Potter apprend à se servir d'une épée et d'un arc mais il a des aventures bien plus intéressantes que l'autre crétin cicatrisé à lunette. Il se prend des coups de badine pour apprendre à marcher au pas, il apprend à tuer des gens et il rencontre l'amour de sa vie dont on sait dès la première description qu'elle est sa meuf qu'il kiffera trop de sa vie même si c'est compliqué de l'aimer.
Ensuite il part en guerre.

Certes, résumé comme ça, ça peut paraître lourd et sans intérêt. Et pourtant c'est bien écrit, ça se lit d'une traite malgré la grosseur du livre et on y découvre une forme de magie qui bien que pas si originale que ça, apporte une dose de mysticisme au livre. C'est vraiment chouette, ça fait le taff sans problème et on se laisse vie entraîner dans la vie de ce jeune garçon manipulé comme un pion de shekel par des forces qu'il tente d'appréhender et de comprendre. Le twist final n'est pas dépourvu d'intérêt même s'il est visible quelques chapitres auparavant; et il ouvre sur de chouettes perspectives à venir pour la suite de l'aventure.

Bien évidemment, ce n'est pas exempt de défaut, et on pourra regretter par moment la simplicité des faits ou les ellipses temporelles qui gâchent un peu le plaisir de la découverte, mais au final c'est une chouette histoire qui fait passer un très bon moment pour s'évader et rêver à ailleurs.

Affaire à suivre.

Relativement bien écrit (ou traduit), ce premier tome alléchant pourrait inciter à poursuivre sur le deuxième qui s'essouffle un peu et déboucher sur un troisième indigeste de récits de batailles sanglantes sans intérêt assaisonnés d'une curieuse complaisance vis-à-vis de la torture et des sévices corporels - notamment perpétrés par les "méchants", mais pas que - sans doute destinés à justifier le traitement impitoyable que les "bons" leur infligeront avec la légitimité d'une juste vindicte (c'est long comme phrase, hein ?). Une logique digne des blockbusters américains les plus… euh… « patriotiques »(?).
Confondant action ou péripéties et quantité des cadavres sur un, deux, voire quinze champs de bataille, l'auteur noircit (rougit) les pages de son troisième tome pour mieux cacher son indigence imaginative. Arrivé à la page 500 (sur 810) de cet ultime pensum, une impression d'arnaque point sournoisement.
Dommage.
Même si Vaelin, le personnage central dont le destin n'est pas sans rappeler celui typique de tout héros « fantasiste », est intéressant à défaut d'être original - il est difficile de ne pas le comparer à Fitzchevalerie de Robin Hobb (L'assassin royal), je ne peux m'empêcher de lui préférer d'autres (anti-)héros bien sombres, comme dans la série de Mark Lawrence : « L'empire brisé » (Le roi écorché…) ou la trilogie de « La mer éclatée » de Joe Abercrombie (La moitié d'un monde / La moitié d'un roi / La moitié d'une guerre). Ces 2 séries, noires et violentes tiennent la distance sur leurs trois volumes, contrairement à celle d'Anthony Ryan.