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Les personnages s'ennuient, et nous avec eux. Ils vivent dans le Paris intellectuel des années 60, mais leurs amourettes ne sont pas plus palpitantes que leurs écrits, et l'on se dit que dans un mois, dans un an, on aura oublié ce roman.
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Déçu de ce roman de Françoise Sagan.
Plusieurs personnages; Pas passionant du tout. Je ne le conseillerai pas !
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C'est la première fois que je lisais du Sagan, et vu la réputation qu'elle a je m'attendais vraiment à apprécier ce livre. Erreur. Ce bouquin m'a fortement ennuyée. Ça part dans tout les sens, c'est décousu et en plus l'histoire n'est pas du tout intéressante.
J'ai lu correctement plus de 110 pages, ensuite n'en pouvant plus j'ai survolé le reste. En fait pour moi, ce livre c'est limite un livre pour rien.
Il n'apporte rien, -en tout cas je n'ai pas trouvé-, et la fin n'a aucune solution. C'est seulement une continuation du début, avec un ou deux changement, qui en plus ne porte pas à la surprise. En fait la fin du livre, c'est la vie qui continue, comme au début.
Certes c'est très représentatif de la vie réelle, mais qui n'est pas déjà au courant ? Bref ! Si vous devez lire un Sagan, je ne vous conseille pas lui, et pour ma part peut-être qu'un jour j'en réessayerais un autre, le plus connu "Bonjour Tristesse".
Lien : http://voyagelivresque.canal..
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Mon premier Françoise Sagan. J'aurai préféré commencer par "Bonjour tristesse" mais l'on se ravit d'un cadeau.
Mon opinion est partagée. Beaucoup de mal à suivre la toile d'araignées que sont tous ces personnages qui apparaissent au fil des pages. Qui est qui déjà, me demandais-je sans cesse. Quelles relations entre ces êtres déjà ?

Au final, je retrouve un roman sans réel fil conducteur, mais qui reste plaisant à lire dans son écriture.

Etrangement, ce flot de personnages et de situations souvent absurdes, me rappelle Boris Vian.
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Dans un mois, dans un an, que seront devenus ces gens qui se pressent aux soirées d'un éditeur parisien de Saint Germain des Prés ?

Je m'y suis perdue… dans les personnages, les différentes histoires… tout est effleuré, rien n'est fouillé… alors que ce roman est si bien écrit…
Bref, je suis passée à côté !
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Roman de Françoise Sagan. Prêté par Asphodèle.

« On disait des Maligrasse, avec sympathie, qu'ils aimaient la jeunesse et cette sympathie était pour une fois justifiée. Car ils l'aimaient non pour s'en distraire et lui prodiguer des conseils inutiles, mais parce qu'ils lui trouvaient plus d'intérêt que l'âge mûr. » (p. 16) Alain et Fanny Maligrasse, la cinquantaine, donnent régulièrement des soirées mondaines où se croisent ce que Paris a à offrir d'actrices ambitieuses, d'écrivains insatisfaits et de jeunes gens qui cherchent une passion qui donnerait un sens à l'existence. Bernard, marié à Nicole, aime Josée qui aime Jacques. Alain aime Béatrice, Édouard aime Béatrice, André Jolyau veut Béatrice. Béatrice se laisse aimer, mais ne s'attache pas. Dans ce microcosme parisien, bourgeois et bohème, le vague à l'âme est un état d'esprit à la mode, mais les grandes douleurs sont muettes et tout se joue en tapinois.

Alain Maligrasse est éditeur. « Il était un vieil homme qui avait froid. Et toute la littérature ne lui servait à rien. » (p. 19) Il est le personnage qui m'a le plus touchée. Les valses amoureuses et les trahisons minables des autres personnages ne sont rien au regard de l'amour qui dévaste Alain. Il s'abandonne au sentiment qui le ronge. Les certitudes qu'il tirait des livres s'effondrent. « Je suis comme l'étranger de Baudelaire, [...], je regarde les nuages, les merveilleux nuages. » (p. 160) Ici s'annonce un autre roman de Sagan, Les merveilleux nuages. Parce que la vie ne cesse pas quand un individu s'arrête, la littérature non plus n'a pas de fin.

Le titre est un vers de Bérénice de Racine : « Dans un mois, dans un an, comment souffrirons-nous, / Seigneur, que tant de mers me séparent de vous, / Que le jour recommence et que le jour finisse / Sans que jamais Titus puisse voir Bérénice ? » Des personnages de la tragédie grec, les personnages de Sagan ne sont que l'ombre affaiblie et vacillante. Ici, les expériences sont de fumée, les grands malheurs sont éphémères et tout concourt à l'évanescence des sentiments. La vraie passion n'effleure que de loin Bernard, Béatrice et les autres. Ces gens-là sont blasés avant d'avoir vécu et n'ont pas de charisme pour assumer la violence de l'amour ou de la haine. Toute chose se passe et chacun assiste, un peu ennuyé, au spectacle du monde.

J'ai retrouvé avec un certain plaisir la plume délicate et incisive de Françoise Sagan. L'univers qu'elle dépeint est de celui dont on rêve et qui fait déchanter dès qu'on y entre. Ce texte n'est pas vraiment émouvant, mais il convoque des nuages sombres. Sagan se montre froide envers ses personnages : la déchéance d'Alain, le piège dans lequel Béatrice se laisse prendre, la ruine à laquelle Édouard souscrit sont traités avec distance. Ces personnages ne souffrent pas vraiment, ou alors ils le veulent. Difficile alors de s'attacher à eux. J'attends de voir si les personnages des Merveilleux nuages seront nourris de plus de violence et de vie.

Lien : http://lililectrice.canalblo..
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Dans un mois, dans un an est un court roman de 180 pages qui se lisent à toute vitesse malgré une certaine désuétude de l'expression et de la construction. On passe outre, parce que Sagan est incisive, toujours, qu'elle sent d'instinct là ou ça fait mal et que le fond, lui, n'a pas vieilli : on aime, on trompe, on boit, on vit.

Huis clos à sept personnages principaux construit comme une pièce de théâtre où les gens entrent en scène d'un chapitre à l'autre, doucement ou violemment.
Et la violence de la passion, impossible bien sûr, s'incarne dans le couple défait, retrouvé, redéfait par Josée, jeune fille oisive et riche qui dort « par curiosité » aux côtés d'un étudiant en médecine plutôt « bourrin » de prime abord et Bernard, trop marié à la trop fade et fidèle Nicole, qu'il n'aime plus, obsédé par Josée et son livre qu'il n'arrive plus à écrire.

Le couple-pivot du livre, Fanny et Alain Maligrasse qui tiennent salon tous les mercredis après-midi dans leur appartement germanopratin, ne sera pas épargné non plus. A cause de la passion dévorante que voue Alain à « la belle et violente » Béatrice, jeune starlette inconnue et dont les dents restent accrochées aux mollets de ceux qui peuvent servir son ambition. La cocasserie voudra que le neveu d'Alain, Edouard, archétype du provincial naïf, tombe lui aussi amoureux de la belle. Edouard y goûtera jusqu'à l'extase pendant que l'oncle sombrera dans l'alcool et ce, dans l'indifférence générale. Pendant que Fanny, sa douce épouse, blessée, humiliée, préfèrera le laisser se perdre plutôt que de le perdre complètement…

On s'attend, (on espère) à ce que Josée et Bernard finissent enfin ensemble, eux qui se savent « pareils », « il me ressemble, pensa-t-elle, il est de la même espèce que moi. J'aurais dû l'aimer » même si, comme ils le disent, ils sont « des exemples de vie mal faite », « de lâcheté honnête » et qu'ils s'octroient « de petites bassesses » pour se dédouaner de la médiocrité générale qui flotte sur la marmite des couples qui s'éternisent.
En conclusion, ce qui ressemble à un gentil marivaudage mondain devient, sous la plume de Sagan, le jeu cruel des amours éphémères et du hasard capricieux.

Un an plus tard, un mercredi de plus chez les Maligrasse, Bernard et Josée, debout dos au mur, conclueront le livre ainsi :
"Et dans l'ombre, elle lui prit la main et la serra un instant sans détourner les yeux vers lui.
- Josée, dit-il, ce n'est pas possible. Qu'avons-nous fait tous… ?… Que s'est-il passé ? Qu'est-ce que tout cela veut dire ?
- Il ne faut pas commencer à penser de cette manière, dit-elle tendrement, c'est à devenir fou."
Ainsi va la vie des héros de Françoise Sagan dans ce livre que j'ai beaucoup aimé. Ces héros sont attachants, légers, élégants, nous offrant un cocktail pétillant qui nous fait monter le rose au coeur… malgré un certain désenchantement propre à l'auteure.
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Avec Françoise Sagan, on se retrouve plongé dans l'univers parisien des années 60- 70... une autre époque, d'autres moeurs...
Un sacré talent pour nous dépeindre une société à jamais derrière nous et pour analyser la complexité des sentiments humains.
Voilà ce que j'écrivais pour le livre Un peu de soleil dans l'eau froide. Cela s'applique aussi pour ce livre-ci, bien qu'un peu moins intéressant car centré non pas sur un ou deux personnages mais sur plusieurs. Et selon moi, cela est trop. On n'arrive pas à focaliser son attention sur un personnage et l'analyse psychologique perd de sa saveur car aucun personnage n'est analysé en profondeur. Ce ne sont que quelques touches, saveurs de la complexité humaine.
Lu avec plaisir mais sans plus.

Un groupes d'hommes, de femmes, leurs relations amoureuses, leurs sentiments.
Bernard, (écrivain) marié à Nicole, aime Josée, qui aime Jacques.
Alain Maligrasse (éditeur) mariée à Fanny se prend d'amour pour la belle Béatrice dont le rêve est de devenir une grande actrice. Amour platonique ... à son grand désarroi. Son neveu Edouard s'éprend aussi de Béatrice mais leur liaison sera, hélas pour lui, éphémère. Il trouvera une tendre consolation auprès de Fanny, qui elle, déplore l'éloignement de son mari. Et puis il y a le directeur de théâtre André Jolyau, cynique en amour mais sympathique pour consoler ses amis. Seul être à ne pas se laisser déborder par ses sentiments et à être maître de lui (comparé aux autres). Ou alors est-ce une forteresse construite savamment après des déboires... ? ...
Ainsi va la vie, ainsi vont les passions...

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Intuition cognitive
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À la lecture de Dans un mois dans un an, j'ai ressenti les même chose qu'avec le roman lu précédemment de Françoise Sagan, Un certain sourire. J'y ai retrouvé le style léger, fluide et agréable de l'auteur. C'est déjà un bon point.

Dans un mois dans un an, c'est une histoire de moeurs, de couples qui se côtoient, qui s'accommodent de leurs désirs fuyant, sommes toute, rien de très original. Ce qui est notable cependant, c'est peut-être les personnages féminins qui apportent une dimension, une épaisseur, un intérêt et c'est au regard de l'époque que ce roman (et d'autres Françoise Sagan, je suppose) révèle toute sa force.

Vous remarquerez que je prends des pincettes car n'étant pas de cette génération, de cette époque, il m'est difficile d'être affirmatif sur les différences entre les femmes du roman et celles de l'époque, d'autant que l'histoire de Dans un mois dans un an met en scène des personnages parisiens, bourgeois, nantis et baignant dans la culture. Un microcosme en soi! Et pourtant, « ordinaire » est le mot qui me vient en tête. Histoires de relations ordinaires!
La suite sur le blog…
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