AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,27

sur 218 notes
5
4 avis
4
3 avis
3
9 avis
2
7 avis
1
3 avis
Une poignée de personnages qui se rencontrent chaque semaine dans un appartement de Saint-Germain-Des-Prés.
Au sein de ce petit groupe A aime B qui aime C qui aime A.
... que de problèmes existentiels !
Difficile de se sentir proche des acteurs de ce tristissime marivaudage de gens aisés.
Commenter  J’apprécie          60
J'ai lu ce roman en période de coupe du monde de football et je n'ai pu m'empêcher de faire un parallèle entre l'écriture de Françoise Sagan et ce sport. Elle me fait penser à un champion du dribble, qui ne ferait jamais une passe décisive, ne marquant aucun but. Elle fait une multitude d'arabesques, une démonstration de sa haute capacité à manier la langue française, mais cela me laisse froid, ne mène à rien. Il ne me faudra ni un an, ni un mois pour oublier ce livre. 


Commenter  J’apprécie          242
De Françoise Sagan, je retiens beaucoup de très bons livres. Mais voilà, sur le coup, le hasard m'a porté sur "Dans un mois dans un an" et j'en sors avec un sentiment (assez puissant) de gâchis. Ce roman est une oeuvre mineure, limite bâclée, dans la carrière de cette immense écrivaine. Les petites histoires de couple et de culture, j'en ai très vite rien eu à foutre. Elles m'ont même paru nombrilistes, appartenant à un petit monde qui n'est pas le mien. Alors, après 180 pages, j'ai quitté cette lecture avec la désagréable impression d'avoir passé la soirée avec des inconnus que plus jamais je ne voudrais croiser. Bonjour tristesse...
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          10
Avec Françoise Sagan, on se retrouve plongé dans l'univers parisien des années 60- 70... une autre époque, d'autres moeurs...
Un sacré talent pour nous dépeindre une société à jamais derrière nous et pour analyser la complexité des sentiments humains.
Voilà ce que j'écrivais pour le livre Un peu de soleil dans l'eau froide. Cela s'applique aussi pour ce livre-ci, bien qu'un peu moins intéressant car centré non pas sur un ou deux personnages mais sur plusieurs. Et selon moi, cela est trop. On n'arrive pas à focaliser son attention sur un personnage et l'analyse psychologique perd de sa saveur car aucun personnage n'est analysé en profondeur. Ce ne sont que quelques touches, saveurs de la complexité humaine.
Lu avec plaisir mais sans plus.

Un groupes d'hommes, de femmes, leurs relations amoureuses, leurs sentiments.
Bernard, (écrivain) marié à Nicole, aime Josée, qui aime Jacques.
Alain Maligrasse (éditeur) mariée à Fanny se prend d'amour pour la belle Béatrice dont le rêve est de devenir une grande actrice. Amour platonique ... à son grand désarroi. Son neveu Edouard s'éprend aussi de Béatrice mais leur liaison sera, hélas pour lui, éphémère. Il trouvera une tendre consolation auprès de Fanny, qui elle, déplore l'éloignement de son mari. Et puis il y a le directeur de théâtre André Jolyau, cynique en amour mais sympathique pour consoler ses amis. Seul être à ne pas se laisser déborder par ses sentiments et à être maître de lui (comparé aux autres). Ou alors est-ce une forteresse construite savamment après des déboires... ? ...
Ainsi va la vie, ainsi vont les passions...

Commenter  J’apprécie          20
Après Bonjour tristesse, après Un certain sourire, Dans un mois, dans un an (1957) est le troisième roman de Françoise Sagan, qui a alors 22 ans, si j'ai bien calculé. Exactement comme les deux précédents, je l'ai gobé d'une seule traite, en un peu plus de 2 heures il me semble. Je ne m'y attendais pas forcément, mais je l'ai beaucoup plus apprécié que son second.

Cette fois, pas vraiment de protagoniste principal : on fait face à une tripotée de parisiens plus ou moins dépressifs, tous trompant et couchant les uns avec les autres. En ce sens, c'est un roman extrêmement moderne : ils ne croient en rien, ils sont futiles, ils n'ont pas grand-chose d'autre que leurs désirs amoureux et sexuels. Comme la relation intime est pour la plupart d'entre eux la colonne vertébrale de l'existence, ils sont définis par leurs tendances relationnelles. Il y a les cyniques fatigués de la vie avant d'avoir vécu, sans doute image de Sagan elle-même, il y a le jeune naïf qui va apprendre une leçon de vie, il y a celui qui à travers le rejet découvre sa faiblesse et l'attrait de l'alcool, il y a l'introverti solide comme un roc qui par cette intangibilité parvient à plaire à une jeune cynique, et il y a l'actrice qui fait des ravages avec son joli minois, mais pour qui l'amour n'est qu'un outil au service de son ambition. Celle-là "réussit", mais elle est vide.

Finalement, tout ça n'est pas follement original, mais c'est comme si Sagan en avait conscience, car elle va à toute vitesse. C'est court et dense, ce qui comme souvent n'est pas pour me déplaire : la forme va avec le propos, ces enfantillages relationnels sont d'une inévitable banalité, alors contentons-nous de les effleurer...

Lien : http://lespagesdenomic.blogs..
Commenter  J’apprécie          40
Ils s'appellent Béatrice, Jacques, Fanny, Bernard ou Édouard, jeunes Parisiens plutôt aisés, ils aiment, rejettent, espèrent et regrettent peu. Un chassé-croisé amoureux dans lequel la chaire reste fraîche et les sentiments indécis pour un court roman désenchanté, longtemps assez vain, mais qui prend enfin corps dans les dernières pages.
Commenter  J’apprécie          70
Intuition cognitive
Commenter  J’apprécie          20
Il ne se passe finalement pas grand chose dans ce roman de Françoise Sagan, mais c'est un beau portrait de la bourgeoisie parisienne, avec ses figures sans relief mais si intéressantes, ou terriblement ennuyantes, au choix.
Commenter  J’apprécie          10
Court roman, dense par tout ce que Sagan y injecte en dérision d'une société qu'elle fréquente pourtant. Nonchalance très fréquente chez elle, mais aussi cynisme, plaisir, jalousie et superficialité abondent dans ce texte qui se lit vite et s'oublie malheureusement assez rapidement. le style de Sagan reste très fort.
Commenter  J’apprécie          50
Les histoires de Françoise Sagan nous parlent souvent d'une certaine classe sociale, essentiellement parisienne. Sa classe sociale. La bourgeoisie tranquille. Et des jeunes gens désargentés qui s'y frottent, s'y confrontent et souvent y perdent encore. Il y a chez elle des types de personnages, le couple d'age mur, lui ayant une profession valorisante mais n'étant pas heureux pour autant, elle s'occupant et vivant calmement. Souvent il a une maitresse, ou désire une femme. Cette femme apparait ici sous les traits de Béatrice, comédienne sur le point de faire décoller sa carrière. Et autours d'eux tournent des jeunes gens. Cette déclinaison des histoires, des personnages, des situations pourrait paraitre facile, et Sagan s'y est laissée prendre plusieurs fois, écrivant comme sur pilotage automatique. On y trouve la genèse de « le lit défait », on se laisse bercer par l'écriture, on y regarde la cruauté de ce petit monde bien connu de l'auteur, qui comme tous, finalement, parle avant tout d'elle même et de se qu'elle connait.
Lien : https://proposweb.com/2017/0..
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (901) Voir plus



Quiz Voir plus

Françoise Sagan

De combien de livres Sagan est-elle l'auteur ?

Une dizaine
Une trentaine
Une quarantaine
Une cinquantaine

10 questions
130 lecteurs ont répondu
Thème : Françoise SaganCréer un quiz sur ce livre

{* *}