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EAN : 9782330133498
240 pages
Actes Sud (04/03/2020)
2.56/5   26 notes
Résumé :
Le commissaire Blandin est fatigué en ce matin de juin où sa femme le quitte. Alors qu’il débarque sur une affaire banale, la victime – une jeune femme – le plonge dans le passé de si forte manière qu’il décide de prendre les choses au sérieux. Mais très vite le rapport du médecin légiste clôt le dossier, mort naturelle, affaire classée. Blandin, persuadé du contraire, va mener l’enquête de son côté. Il pose ses congés, file à Bordeaux puis Paris, Pigalle, ses boîte... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Lionel Salaün, né en 1959 à Chambéry, est un écrivain français. Après de multiples emplois comme magasinier, fabricant d'aquariums, pêcheur de sardines à Sète, ou photographe, Lionel Salaün publie son premier livre après avoir essayé pendant vingt ans d'être publié. Son cinquième roman Et Mathilde danse vient de paraître.
Le commissaire Achille Blandin, pas au mieux de sa forme, sa femme vient de le larguer, partie avec les gamins, se retrouve avec un cadavre de femme sur les bras dont les premières constatations penchent pour le suicide. Pour Blandin, il s'agit plus sûrement d'un crime et la victime ressemblant vaguement à Mathilde, un vieil amour de jeunesse, le commissaire se sent investi d'une mission morale, retrouver son tueur. Une enquête qui le mènera dans les milieux de la prostitution.
Tout est dit de ce pauvre navet. L'auteur enfile les lieux communs sur la prostitution, les clubs interlopes ou de strip-tease, les boites échangistes etc. Même si le roman est court, les longueurs sont nombreuses. L'écriture correcte est légère, tendant vers l'humour discret (« Diable, s'introduire dans cette chambre s'apparentait à un cours de coloscopie appliquée »). Rideau, rien d'autre à voir, circulez !
J'ai beau connaître le culot des éditeurs, je ne m'y ferai jamais, alors quand je lis en quatrième de couverture ce présomptueux « En ces temps de “Me Too” où les femmes libèrent leur parole, dénoncent, accusent et condamnent les abus dont elles sont les victimes, l'histoire de ce flic qui s'enfonce seul dans les ténèbres des trafics de ces presque enfants qui veulent danser, faire du cinéma ou seulement s'extraire d'une existence d'offenses ordinaires, résonne encore plus fort » j'ai envie de hurler à l'escroquerie ! Ce bouquin est niais, point barre.
Mathilde danse et le lecteur qui gardait son sac en bord de piste s'est endormi depuis longtemps quand le slow sirupeux s'achève.
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Je remercie les éditions Actes Sud pour ce livre reçu dans le cadre de la masse critique "mauvais genres".
Le résumé était très alléchant : le commissaire Blandin est quitté par sa femme, il doit faire face à une nouvelle affaire dans laquelle il se plonge afin de mettre de côté ses soucis personnels. Une jeune femme est morte et il décide de mener sa propre enquête.
Cette 4ème de couv' nous parle aussi de "me too" (vraiment ????), d'un flic qui s'enfoncerait dans les ténèbres des trafics de jeunes femmes, de prostitution… bref du glauque, du noir, un bon roman trashy.
Et là surprise… je n'ai pas du tout retrouvé cette ambiance. J'ai dû relire le résumé pour être sure que le personnage principal était bien un flic (qui est probablement sorti d'une formation littéraire au vu de son langage qui ne colle pas du tout avec notre époque). Rien ne laisse penser qu'il est commissaire, qu'il travaille dans la Police. J'étais perdue…
Et puis quel ennui… la première moitié du livre est lente, longue, insipide. Concernant la deuxième partie, le commissaire est "monté" à Paris pour essayer de refaire le parcours de la victime. En fait je ne comprends pas le but de cette quête.
Et le titre… "Et Mathilde danse"... on y fait 2 ou 3 fois référence car il évoque une personne qu'il a connue et aimée… ok.. et ? J'ai fini par lire "en diagonal" tellement j'en avais assez.
Je suis vraiment passée à côté de ce livre qui pourtant d'après le résumé avait tout pour me plaire. Je comprends qu'on essaye d'appâter le lecteur, mais après c'est la grande déception. J'aime particulièrement les choix de cet éditeur et là je me questionne sur celui-ci… que s'est-il passé ? Bref, je ne le conseille pas (des fois que vous auriez un doute).
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Un bon roman noir, qui explore avec sensibilité l'univers de la prostitution et livre un portrait touchant d'un homme blessé. Son personnage principal de flic abîmé, malheureux, touche au coeur. Une plume attachante, qui sert bien son intrigue tout en créant une ambiance légèrement onirique, des lenteurs cinématographiques qui reposent l'âme dans cet univers d'une vraie noirceur. Certes, le texte n'est pas aussi "post-me too" que ne le vend la 4e de couverture et il ne faut pas s'attendre à un plaidoyer argumenté sur la question des droits des femmes (bête erreur de l'éditeur qui expose son auteur à de faux procès), mais il en dit beaucoup sur la condition de celles qui sont à la merci de la violence des hommes, prises au pièges de mécaniques perverses dont personne dans cette société ne semble vouloir les sortir et dont si peu d'entre nous se préoccupent. le commissaire Blandin, avec son spleen et sa solitude (sa femme vient de le quitter, emmenant les enfants) a un côté anachronique, avec sa verve littéraire, son vague à l'âme poétique, ses expressions parfois très littéraire. Il fait même sourire souvent, créant un décalage intéressant. La découverte du cadavre d'une femme qui lui rappelle un amour de jeunesse le lancer, donc, sur la piste d'une victime aux multiples visages et aux multiples identités, qui incarne toutes celles dont les rêves ont été brisés par la concupiscence des hommes et l'indifférence du monde. Un roman étonnant, qui change des "page turners" menés tambour battant et invite à la réflexion. Un livre à découvrir.
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Que c'est long ! L'auteur sait écrire et maitrise la langue mais il n'y a pas de réelle structure dans le récit et le lecteur n'accroche pas. Achille Blandin, le protagoniste, veut absolument mener une enquête qui n'a pas lieu d'être puisque la mort semble naturelle… Juste parce que la victime lui rappelle son amour de jeunesse ! Alors on part de Mathilde, on se retrouve avec le prénom d'Agnès, puis de Dana, finalement de Carole… On découvre ensuite Lilas, Dalila (alias Harissa)… Trop de femmes tuent LA femme !
L'auteur cherche à brosser l'univers de la prostitution sans apporter un réel éclairage. le policier, qui ne se présente jamais en tant que tel (alors que ce serait tellement plus facile, des fois, pour obtenir quelques informations !), prend des cuites, des cafés… Tout cela dure des pages et des pages, et on n'avance pas dans l'enquête, à tel point qu'on se demande s'il y a quelque chose à découvrir !!! Même à la fin d'un chapitre, Achille s'en va, est rappelé… On se dit « C'est là qu'on va avoir une révélation qui va nous couper le souffle et tout débloquer !!! » car c'est un peu le principe des fins de chapitres dans les polars… Eh bien non !
L'intrigue trainant, partant d'un côté puis d'un autre, je me suis perdue…
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Le commissaire Blandin découvre une jeune femme morte dans sa voiture. Ni blessure, ni indice : l'affaire est classée. Pas pour Blandin il s'en fait une affaire personnelle et il va fouiller dans la vie de la victime pour reconstituer son parcours.

De Bordeaux à Pigalle, il nous plonge dans le milieu de la prostitution, bien décidé à aller jusqu'au bout.

Je découvre l'écriture de LIONEL SALAUN avec ce polar et c'est ce qui m'a aidé à aller jusqu'au bout car hormis cela, je n'ai pas trouvé beaucoup d'attrait à cette histoire.

Je me suis perdue dans les personnages, je ne suis pas parvenue à suivre réellement la quête de ce commissaire et la fin m'a laissé sur ............ma faim.

Je ne retiendrai donc rien de réellement positif de ce polar.
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Mathilde, c’est une grande, une femme. Elle a dix-huit ans. C’est la seule fille du groupe, oui, mais quelle fille. Toujours gaie, enjouée, pleine d’idées… et tellement belle ! C’est bien simple, tout est beau chez elle : ses cheveux, ses longs cheveux frisés, clairs, parsemés de fils roux, comme du cuivre, qui accrochent la lumière, jettent de l’or dans ses boucles ; ses yeux, ses grands yeux chamois, où l’on voudrait se graver à jamais, attendre que ses lourdes paupières bombées se ferment pour partager ses rêves, ses secrets ; tout, son nez, son menton, l’ovale de son visage, ses lèvres, pâles et épaisses, pointées vers le bas, un peu tristes mais toujours prêtes à sourire, cette bouche qui semble si douce, qui pousse au baiser.
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Mais, par-dessus tout, il aime la regarder danser. Il resterait des heures, des jours, il resterait une vie, toute sa vie à la regarder tourner, tourner, s’élancer, virevolter. Il faut dire que, pour Mathilde, la danse, c’est sa vie. Elle prend des cours, chaque semaine depuis des années, et chaque jour, ou presque, dans une allée, dans une cour, elle danse. Et quand elle valse, comme ça, les yeux fermés, pendant que les autres se marrent, frappent dans leurs mains, lui il devine, ou il croit, ou il espère, que sous ses paupières rondes, bercées par la musique dans sa tête, c’est à lui qu’elle pense, pour lui qu’elle danse.
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En cet instant, avec son air indécis, un peu tourmenté, elle me rappela la toute jeune femme, presque une adolescente, à laquelle j’avais demandé, douze ans plus tôt, le soir du 18 août, jour de la Sainte-Hélène, si elle acceptait de devenir ma femme. Mais, ce matin-là, je savais fort bien qu’elle n’attendait plus rien de moi et que ce qui l’empêchait de partir en courant c’était une idée, une sorte de fantôme, celui d’un couple uni, tendrement enlacé, dont l’image la poursuivrait un temps, avant de s’effacer, mais dont l’original resterait à jamais entre ces murs.
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De toute manière, le mal était déjà fait. Mais, bien sûr, ni Justine ni moi ne pouvions encore l’admettre. Seulement, si on arrivait, le jour, à faire semblant, pour les enfants, les voisins et même pour nous, la nuit,tout près l’un de l’autre, la situation devenait plus difficile à gérer. Des petits baisers tendres que nous échangions encore, quelques mois auparavant, avant l’extinction des feux, nous étions passés à des bécots secs, sans chaleur, du bout des lèvres, puis à un simple “bonne nuit”, glacial, terrifiant et, enfin, à plus rien du tout.
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Nos rires, nos joies, nos drames, les heures intensément folles, les autres, terriblement angoissantes, les instants de communion totale, de fusion absolue que nous avions vécus, nos déchirements, nos embrasements, notre bonheur immense à la venue de Juliette, de Julien, où tout cela était-il passé ? Était-il possible qu’il n’en reste rien que de vieux souvenirs, comme ces photos ensoleillées, bien rangées dans des albums qu’on n’ouvre jamais et qu’on finit par oublier au fond d’un placard poussiéreux ?
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Videos de Lionel Salaün (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Lionel Salaün
Paru en mars 2020, ET MATHILDE DANSE fait partie des livres confinés sitôt livrés en librairies. Eva Chanet, éditrice chez Actes Sud, et Lionel Salaün, reviennent sur ce polar littéraire.
Plus d'informations sur le livre : https://www.actes-sud.fr/catalogue/romans-policiers/et-mathilde-danse
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