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EAN : 9782747536417
136 pages
Editions L'Harmattan (01/11/2003)
5/5   1 notes
Résumé :
Imad Saleh nous entraîne dans son monde au delà des passions et des intolérances. Une lecture musicale d'une grande intensité poétique. C'est un véritable hymne à l'amour, la tolérance, la solidarité entre hommes où le mot espoir prend toute sa résonance.
(La Nouvelle République du Centre Ouest 09 05 2001)

Lisez les textes d'Imad Saleh, vous n'y trouverez ni imprécations ni cris de rage ou de haine. C'est une vois paisible et lasse qui raconte ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
J'ai rencontré Imad Saleh à Tours en octobre 1973. Nous venions de nous inscrire en 1ère année de Sociologie. Nos professeurs seraient Roger Establet, Jean Duvignaud et Madeleine Guilbert.
Très vite nous avons échangé sur nos origines respectives, lui le Syrien Palestinien de Homs, et moi le fils d'Espagnols immigrés en Algérie puis en France.
De 1973 à 2001 nous avons été très proches et puis selon la formule consacrée, la vie nous a séparés.
La dernière fois que nous nous sommes vus, il m'avait convaincu de devenir administrateur d'entraide travailleurs migrants...
Ce live qu'il m'a dédicacé me rappelle ses chansons, car avant tout, Imad est un chanteur, guitariste, accompagné au darbouka par son cousin, Selman, qui anima beaucoup de réunions et conférences sur la Palestine, dont le fameux 6 heures pour la Palestine à Tours en 1975.
Vu d'aujourd'hui, la perception que nous avions alors du conflit entre Israel et la Palestine, semble presque Angélique, pleine d'Espoir, comme écrit si bien Jean-Marie Laclavetine dans la préface, "on ne trouve pas de colère dans les mots d'Imad Saleh."
Le temps n'était pas à la colère alors, mais à la négociation, à l'opiniâtreté, à la volonté de faire progresser l'image de la Palestine.
"S'il y a un espoir pour ces deux peuples (...) il est dans la compassion du faible pour le fort."
Imad pleure la maison où il aurait dû naître dans le quartier Ouadi El Nesmas à Haïfa, emporté par la guerre de 1948 et le massacre de Deir Yassin, il rapporte ces mots de sa mère :
"Ce sont des événements que tu n'aurais pas aimé vivre, mon fils"
(...) et nous avons, comme beaucoup d'autres, quitté la Palestine par bateau vers le Liban."
et de son père :
"Nous avons échangé notre patrie contre des vies sauves. Mais à quoi servent-elles maintenant ?"
Les poèmes de Imad Saleh restituent ce voyage vers nulle part, même si les endroits qu'il évoque portent des noms qui font la fierté de leurs habitants, Altiré, Haïfa, Homs, Damas, Safad, Jerusalem, Hebron, Gaza....

Derrière chacun de ces noms, une même question :

Quand l'heure du délice sonnera-t-elle
pour annoncer le beau paysage de la terre ?
Quand soufflera le vent frais
pour balayer la douleur et le chagrin ?
Dis,
combien de siècles faudra-t-il
pour apprendre le trésor de l'amour
et connaître enfin sa grâce ?

A lire absolument et de toute urgence

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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Mon désir fut assassiné à vingt ans.
Le monde est devenu douleur.
Je suis perdue à jamais.
Je charge les nuages de dire à celui que j'ai aimé,
à chaque voyage,
que je rêve de lui éveillée.
On a enseveli ma vie
sous la voix de l'imam
le jour de mon mariage.
Mes songes portaient mes pleurs
à l'aube et allaient vers la France.
Dans l'immensité de l'univers,
ma blessure est grande.
Je suis une naufragée
que nu n'a su secourir.
C'est la voix de mon coeur,
c'est la vérité de mon secret.
Depuis son départ,rien n'a illuminé mes yeux.
l'amour pour lui que j'ai porté,
c'est l'amour de ma liberté,
elle a été négligée et on l'a confisquée,
J'ai vécu dans un vide
sans soleil, sans paysage.
Je rêvais
que je m'envolais,
mêlée à l'amour
au-dessus des frontières
et des coquelicots.
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QUESTION À HEBRON
La peau de l'horizon s'étale comme un secret
comme une langue dans le matin d'un poème inconnu.
Les anges prennent un aspect hideux.
La patrie à la recherche de sa mère sacrée,
ne trouve pas le chemin de la paix.
La solitude des territoires est toujours occupée.
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Videos de Imad Saleh (II) (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Imad Saleh (II)
Extrait du concert de Imad Saleh au 4eme festival "Printemps Palestine" de Nancy Vandoevre, Avril 2014, autour de la poésie de Mahmoud Darwish. Avril 2014. Avec Philippe Collas (piano) Fabrice Francois (Saxo) Antoine Moulin (Clarinette) Bachir Ruimi (percussions) Chant, compositions et musique par Imad Saleh
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