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Mon premier avis sur Brandon Sanderson se confirme avec cette 2e lecture, Warbreaker est un très bon romans de fantasy. Il y a vraiment beaucoup de points positifs à commencer par l'univers installé par l'auteur.

Brandon Sanderson a su créer un univers original, suffisamment vaste pour être un « ailleurs » un « quelque part » convaincant mais assez petit géographiquement pour ne pas s'y perdre et nous perdre avec lui. C'est condensé et ça permet une vraie immersion. La fantasy des couleurs est bien trouvé à mon goût, amenant cette touche magique judicieuse et permet d'extrapoler les évènements, les personnages, leur réactions ainsi que l'intrigue. Mais l'univers de Warbreaker est riche aussi de tension politique, religieuse, sociale, etc. En gros, c'est un roman complet.

L'intrigue est très bien construite. À la manière d'un thriller, Brandon Sanderson nous ballade avec des personnages attachants, surprenant dont il ne faut jamais anticipé la valeur ni les motivations. L'auteur sait entourlouper son lecteur. Il en fait un thème à Warbreaker où il démonte les jugements hâtifs et les aprioris. Je me suis souvent fait cueillir. de plus, les rebondissements en pagaille relancent sans cesse la lecture.
La suite sur le blog…
Lien : http://livrepoche.fr/warbrea..
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Coup de coeur pour ce roman tout à fait incroyable.

Au départ, c'est un univers très particulier et très original. Il y a pas mal de chose à connaître et à comprendre sur le fonctionnement des royaumes, sur les différents personnages, sur l'histoire de tout ce petit monde et surtout sur le contexte de presque guerre qui est omniprésent.

Nous suivons beaucoup de personnages, Vivenna, Siri, Vasher, le Dieu-Roi, Chanteflamme, Tissepourpre etc etc... du coup au début, j'ai eu un peu de mal à m'y retrouver. Mais, au fur et à mesure, on apprend à les connaître et surtout à les apprécier. Ils sont séparés pendant une grosse partie du roman, mais dès qu'ils se retrouvent, c'est une explosion de retournement de situation, de moments épiques et juste une lecture incroyable.

Une très très très bonne lecture, qui va me pousser à découvrir les autres livres de Brandon Sanderson avec de l'impatience et beaucoup d'envie.
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Warbreaker est un roman brillant qui parvient en 500 pages à mettre en place un univers et un système de magie originaux, avec des personnages attachants, une intrigue menée de main de maître, et une plume toujours aussi agréable. Que demander de plus ? Une suite bien sûr !
Lien : http://lecturestrollesques.b..
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Je vous la fait courte : Brandon Sanderson a écrit son bouquin en rendant publiques les différentes versions de travail du livre. À moins de n'avoir particulièrement rien à faire de sa vie, comparer les différentes versions est insipide. Mais Sanderson a eu une idée sympathique : il a également rendu disponible en téléchargement la version finale (celle de l'éditeur) du roman. C'est ce PDF final que j'ai lu.... à reculons. Les 4e de couverture de Sanderson me faisaient autant rêver qu'un bulletin météo sur France 3 Nord-Pas-de-Calais.

Ce qui est admirable chez cet homme, c'est son approche technique de la magie. Il invente un système de magie (dans le cas présent, une histoire de Souffles qui sont transférables d'un être à l'autre) puis en fait découler fort logiquement un décor qui met en scène les particularités de son système. C'est une approche très soigneuse, très rôlistique. Un personnage qui obtient X Souffles atteint tel niveau de pouvoir qui lui permet précisément de déclencher tel pouvoir. C'est tellement précis qu'on a plus l'impression de lire un livre de règles novélisé qu'un roman. Mais bon, Sanderson n'écrit pas pour la ménagère esseulée, il sait précisément qui est son public-cible : les rôlistes à poil dure. Il a tellement l'amour des systèmes bien foutus qu'il va même jusqu'à offrir en annexes les règles exactes de son système de magie. Si bien que l'on termine son livre et que l'on peut pratiquement se lancer dans une partie de jeu de rôles. Presque, parce que ce n'est pas un système de jeu complet, c'est juste une explication chiffrée de la magie.

Et l'histoire ? Oh, un truc simple : deux royaumes qui menacent d'en venir aux mains. L'un (d'inspiration protestante façon "Toute ostentation est mauvaise") a promis à son voisin (une théocratie où certains hommes ressuscitent pour devenir des dieux temporaires) d'envoyer une princesse pour respecter un vieux pacte. le roi n'envoie pas la bonne princesse, ce qui va entraîner un mic-mac politique avec toujours l'idée d'une guerre qui pèse comme une épée de Damoclès. En fait, le récit met de l'avant une princesse un peu gourdasse mais énergique qui va apprendre à la dure ce qu'est la géopolitique en débarquant dans un royaume qu'elle a appris à détester depuis toujours. On suit également sa frangine, celle qui devait se marier au Roi-Dieu voisin, qui se lance à corps perdu dans une tentative de sauvetage de sa petite soeur. Accessoirement, on regarde aller un personnage solitaire qui bidouille de la magie et manie une épée intelligente. Ah oui, le récit met aussi en scène un dieu local qui passe son temps à jouer au con. Ils se croisent bien évidemment tous à mesure que l'intrigue avance jusqu'au happy end prévisible.

Disons que Sanderson est plus doué avec les systèmes de magie que pour raconter les histoires. Je suis arrivé malgré tout à m'intéresser à la perte de l'innocence de la jeune princesse plongée dans un système de valeurs qui lui est étranger. Les vicissitudes de sa grande soeur m'ont laissé de glace. le dieu qui cache son jeu sous des dehors de crétins nihilistes était plaisant à suivre. le mystérieux magicien avec l'épée qui parle, par contre, j'ai détesté. Surtout qu'il sert finalement à boucler l'histoire d'une manière très grossière. le bouquin met progressivement la table pour raconter le conflit entre les deux royaumes, pour expliquer comment fonctionne la théocratie. C'est pas extraordinaire, mais ça allait. Sauf qu'à la fin, l'histoire s'accélère à la va-vite pour bâcler le final en deux coups de cuillère à pot. C'est frustrant. Sanderson est un peu un éjaculateur précoce, d'un point de vue littéraire. On commence à peine à se mettre dans le bain que lui termine sa petite affaire dans son coin sans se soucier de son partenaire.

Bon, pendant que j'y suis, je vais y aller d'une remarque plus générale : les apostrophes dans les noms fantasy. C'est nul. Pire, c'est un tue-l'amour. Moi des noms de bled comme T'Telir, ça me fait décrocher. Et comme en plus l'auteur ne décrit pas du tout la cité en question (alors que toute l'histoire se déroule en ses murs), ça donne vraiment l'impression que ce sont des décors de carton-pâte, des noms créés en tapant au pif sur son clavier puis jetés au hasard sur une carte moche dessinée par le petit frère d'un cousin spécialisé dans le Crayola.

Vais-je lire d'autres livres de Brandon Sanderson ? Oui (s'ils sont eux aussi gratuits), car c'est un bon technicien. Il a de bonnes idées fantasy (comme son jeu avec les couleurs, qui est simple mais très efficace). Un bon coup d'un soir, quoi. Mais comme il a le lyrisme d'un fonctionnaire de sous-préfecture, il me donne l'impression d'être un Auguste Maquet qui n'a pas rencontré son Alexandre Dumas. Ce n'est pas pour rien qu'il a pris la suite de Robert Jordan sur la Roue du Temps : c'est un bon élève qui peut imiter le style du maître.
Lien : http://hu-mu.blogspot.com/20..
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Voici un livre où oublier le présent. J'ai beaucoup beaucoup apprécié ce livre. Ce monde est crédible et les personnages sont attachants. Beaux personnages de femmes, intelligentes et courageuses. L'intrigue est bien ficelée. Je n'avais encore rien lu de cet auteur et c'est une belle découverte. Je remercie Casus belli grâce à sa critique positive, j'ai eu envie de découvrir cet univers.
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Premier coup de coeur de l'année
Warbreaker est un contraste saisissant avec ce que j'ai lu dernièrement en fantasy (Le Sorceleur, Wyld). C'est nettement au dessus !
C'est beau, bien dosé, captivant, fluide...
Ce livre doit devenir/devrait être un classique incontournable de la fantasy. Il est parfait. Tout est juste.
L'univers et la magie sont incroyables.
La place des femmes et la psychologie des personnages sont tellement bien abordés.
L'équilibre entre l'action et la description est exactement celui que j'aime.
Bref on a pas du tout envie de quitter l'univers même après 970 pages !
Il y aurait une suite un jour sur laquelle je vais me jeter (mais il faudra beaucoup de patience d'ici là).
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Bof bof bof... bof
Warbreaker est la preuve qu'un excellent auteur avec une idée originale peut passer à côté de sa cible: écrire un bon livre de fantasy pour ses fans. Je suis en effet, depuis la découverte de l'excellente trilogie: Fils de Brume de Brandon Sanderson, un lecteur conquis. Warbreaker est cependant décevant de part son inconsistance et le manque de rythme. Il semble avoir été écrit en réaction à l'univers de l'Empire Ultime: de la couleur, de la chaleur, deux héroïnes de sang royal, un panthéon de dieux et un système de magie basé sur le souffle du vivant plutôt que du métal. Il y a de l'idée, mais un manque patent d'inspiration.
L'histoire durant les 400 premières pages est assez insipide, j'aurais en tant normal abandonné la lecture; ce n'est que par fidélité à l'auteur que je me suis laissé guider jusqu'au dénouement. Il y a effectivement une fin, je vais pouvoir lire un bon livre.
Je ne le recommande pas aux amateurs de dark fantasy, l'univers y est trop solaire; ceux qui apprécient la fantasy teintée d'orientalisme y trouveront peut être le compte, quoique je recommanderai plus le cycle des Démons dans le genre, avec le fameux tome 2: La Lance du Désert.
À noter toutefois la spectaculaire épée Saignenuit, laquelle aurait mérité de figurer dans une meilleure histoire.
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C'est le deuxième Sanderson que je lis après « Elantris » et comme dans celui-ci, j'ai beaucoup aimé l'originalité de la magie et le contexte géopolitique très détaillé. Un monde très réussi. Côté personnage, la galerie est large, et si parfois j'ai été perdue parmi tous les noms, on suit surtout (tour à tour) 3 personnages (comme dans Elantris). Cette alternance de scènes entre ces 3 protagonistes permet de maintenir l'intérêt tout au long des pages.
Côté intrigue, la première moitié du livre présente surtout le contexte, la magie et l'histoire du monde créé avec quelques péripéties pour faire avancer à l'histoire. Peut-être que ça aurait pu être allégé. Et puis l'intrigue se complexifie, les retournements de situations, rebondissements et trahisons s'enchaînent et on ne sait plus qui croire.
Plein de bonnes idées, de l'humour (ca tombe bien, j'adore ça), des surprises que je n'avais pas vu venir, ce fut une lecture très sympathique.
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Après la belle surprise d'Elantris, j'avais envie de poursuivre ma découverte de l'univers de Brandon Sanderson.
Dans Warbreaker, il renoue avec un thème qui lui semble cher : la vie après la mort. Si dans Elantris, on plonge dans un état léthargique comme dans une maladie, dans Warbreaker, le processus est un peu différent. Nous avons affaire à des Dieux nommés les Rappelés, revenus à la vie suite à un acte héroïque et destinés à donner leur vie pour sauver leur peuple. Outre ces Rappelés, il existe aussi les Sans-vie, mi morts-vivants, mi monstres de Frankenstein, utilisés comme armes de guerre.

Comme dans Elantris, la magie dessert les intrigues politiques et religieuses. Ici l'auteur a imaginé la magie complexe des Souffles, le fabuleux pouvoir d'animer des objets inanimés ou même, de ramener à la vie des morts. Encore une fois, on voit que ce sujet est une réflexion prépondérante chez l'auteur.

Deux royaumes se font face : Idris et Hallandren. Si Idris joue plutôt sur la discrétion de ses sujets, Hallandren en est tout l'inverse : l'ostentation, les couleurs criardes, la vie de débauche. La guerre est imminiente, Hallandren veut asseoir sa suprématie. Aussi, le roi d'Idris n'a nul autre choix que de laisse partir sa fille épouser le Dieu Roi Hallandren pour sauver un semblant de paix.
Mais tout ne se passe pas comme prévu. Au lieu de la soeur aînée Vivenna, préparée toute sa vie pour accomplir avec dignité cette tâche, c'est contre tout attente, la soeur benjamine Siri qui est envoyée épouser le roi ennemi. Commet Siri va t-elle survivre dans cette cour hostile, loin de sa famille, et de sa soeur ?
Vivenna ne supportant pas l'idée de laisser sa soeur aux griffes de l'ennemi, va partir la secourir.
Et là, le destin des deux soeurs va changer à tout jamais, leurs personnalités également. J'ai bien aimé le quiproquo dans lequel plonge Vivenna. Elle est loin d'imaginer la vie que mène réellement Siri.

Le rythme est assez inégal, oscillant toujours entre l'action effrénée dans les rues d'Hallandren aux côté de Vivenna, les joutes verbales de Chanteflamme le Hardi et la relation entre Siri et le Dieu-Roi. Certains passages traînent un peu en longueur. Heureusement que l'humour apporté par Vasher et sa singulière épée allège un peu le tout.

Je déplore quand même le manque d'épique à la fin, ça ne décolle jamais vraiment et c'est bien dommage. Ce récit dense aurait mérité un dénouement plus marquant et plus intense.
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--- Brandon Sanderson, une valeur sûre ---

A bien des égards, Warbreaker est un récit à l'intrigue complexe qui entraîne le lecteur dans une suite d'évènements parfois surprenants. Dès le prologue, j'ai été confrontée à la magie du Souffle – concept qui, je dois l'avouer, m'a séduite notamment grâce à l'approche et la maîtrise imparfaite qu'en avaient les différents personnages. C'est, selon moi, l'un des plus grands points forts de l'histoire.

--- Des personnages hauts en couleur ---

J'ai tout de suite senti que Vasher était important, mais il était difficile de l'appréhender sans davantage d'informations. Et il ne réapparaît dans l'histoire que bien plus tard… Juste au bon moment !
Lorsque j'en vins à Siri, sa légèreté et les bouleversements « plus classiques » d'une vie de princesse ont permis de contrebalancer les questions sans réponses à propos de la magie du Souffle. J'ai, par ailleurs, eu un petit coup de coeur pour Chanteflamme, attachant par sa perdition.

Bref, un bel enchevêtrement de personnages et d'intrigues qui a tenu toutes ses promesses !

Pour consulter l'entièreté de ma critique (et bien d'autres), cliquez ici : https://lesfantasydamanda.wordpress.com/2016/11/06/warbreaker-brandon-sanderson/
Lien : https://lesfantasydamanda.wo..
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