Star Wars : Death Troopers

Voici un roman assez agréable et assez atypique dans l'univers de star war.
Il y a une touche crédible d'horreur sur le plan romanesque.Du suspens assez bien amené ,avec des rebondissements inattendus faisant écho à des personnages principaux qui fonctionnent assez bien ,la tonalité exode dans un vaisseau spatial qui a sombré est attractive .L'équipe est aussi petite en effectifs que hétéroclite et cela se perçoit dans l'économie générale de l'univers et c'est un plus à vrai dire.
La licence starwar (et ses contraintes) m'apparaît comme étant très souple et légère sur ses exigences quant-au bornage du récit qui est ainsi plutôt libre de divaguer assez loin des exigences de ce type de cadre généralement trop contraignants.
Ce n'est pas un texte inoubliable car il est un peu trop expédié par moments.
Mais ça passe car l,'ambiance vaisseau spatial et equipage improbale et improvisé posent un univers accueillant et fonctionnel malgré le contexte horrifique qui affiche de la rationalité à defaut d'être spontanément crédible ,pour tous les lecteurs potentiels les amateurs du genre space opéra ou de starwars.
Bref, voici un moment correct dans l'espace noir et terrifiant.

- Ce que j'ai aimé :

La couverture qui donne envie, qui propose quelque chose de différent.
Une idée assez cool que de mixer des zombies avec la saga emblématique Star Wars. Quelque chose qui sort des sentiers battus et qui ne mêle pas la Force à tout ceci.
Une ambiance réussie, où le stress et le suspens nous suivent tout du long. le huis-clos aide beaucoup dans la mise en place de cette ambiance.
On n'hésite pas sur les morts et sur le sang, pourtant tabou dans la grande saga cinématographique. En même temps, une histoire de zombie sans hémoglobine ce serait un peu étrange.
L'histoire et le côté malsain d'un petit équipage prisonnier du Destroyer.

- Ce que j'aurai aimé, ce qui m'a dérangé :

Déjà le texte en lui-même. À mon avis, il s'agit d'un soucis de traduction, ou alors d'un style propre à l'auteur qui ne m'a pas plu. Entre demie-envolée lyrique dans des moments inopportuns et des utilisations de mots parfois un peu obtus pour les situations décrites, j'ai parfois tiqué.
Bah, le niveau n'est tout simplement pas au rendez-vous finalement. On joue beaucoup sur les psychologies et les interactions entre les protagonistes pendant une bonne partie du livre, l'action n'arrivant vraiment qu'au dernier tiers. le livre se repose vraiment sur le suspens et sur le questionnement de comment tout ceci a mal tourné.
Les actions proprement dites. Autant les idées sont assez intéressantes, certaines énormes même (je pense à l'attaque de trois Wookies zombies qui aurait pu être géniale sur le fond et la forme, mais il a manqué la forme). Mais le soufflet retombe aussi vite qu'il ne monte, donnant des explications ou décrivant des faits aussi improbables qu'inintéressants. Ah oui, et je doute fort qu'un tir de blaster standard puisse arracher la moitié de la tête à une personne (surtot si l'on se fie aux films), mais bon. Ne vous attendez pas non plus à une sorte de Fort Alamo où des dizaines de survivants lutteront de façon acharnée pour leur survie face à des milliers d'ennemis, vous serez grandement déçu sinon.
De grosses incohérences comme l'histoire du rayon tracteur ou la survie du docteur Cody ou encore les explications sur le virus et j'en passe et des meilleures.

Points neutres, interrogations :

La présence de Han Solo et de Chewbacca. Certains diront qu'ils n'avaient rien à faire là et que leur présence dans une histoire qui n'a rien à voir avec la saga originale est un blasphème en soi. Pour ma part, je suis content de les avoir eu durant une bonne partie du roman. Ils apportent un vrai plus à mon sens. Han a vraiment bien été repris avec ses expressions et ses tics. Après, c'est vrai que l'on aurait pu imaginer un duo différent pour ce titre, qui auraient eu un impact tout aussi important. La franchise est suffisemment riche pour développer d'autres protagonistes.
L'intelligence évolutive du virus. L'idée sur le fond est plaisante, mais elle souffre néanmoins de certaines incohérence, en partie à cause du rayon tracteur et de la faculté des zombies à utiliser les blasters puis les vaisseaux spatiaux.

Conclusion :

Star Wars sauce zombie, pas un bon mixe, ou en tout cas pas sous la plume de Joe Schreiber. Il faut néanmoins souligner l'idée un peu folle et osée de l'auteur. le concept d'une épidémie zombie dans un huis-clos d'une barge pénitentiaire puis dans un Destroyer stellaire a tout pour plaire. Mais le nombre d'incohérences et de soucis qui parcourent ce roman lui sont gravement dommageables. Regrettable, car un écrivain d'une autre trempe et avec une traduction de meilleure qualité auraient pu donner à ce livre une toute autre dimension. C'est à peine la moyenne malheureusement pour cette mauvaise exploitation d'une idée somme toute géniale.
Lien : https://evasionimaginaire.wo..

J'adore Star Wars et j'aime les zombies, alors découvrir que ce mélange avait donné naissance à ''Death Trooper'' m'a tout de suite donné envie de lire ce bouquin. Mais malheureusement, la lecture a été une grosse déception pour moi, surtout que j'avais tellement entendu parlé de Joe Schreiber comme étant un très bon auteur que j'attendais donc quelque chose de sympa. Loupé...

Pour commencer, Joe Schreiber et le suspens, ça fait trois... ou vingt... ou autant que vous voulez parce que clairement, ce mec est doté d'un talent assez fou pour tuer le peu de suspens qu'il aurait pu apporter à son bouquin ! Déjà avec la liste des personnages qui se trouve en début du livre, vous avez la liste des survivants, mais chaque titre de chapitre est également un magnifique spoil puisqu'il résume ce qui va s'y passer, donc éviter de lire l'un comme l'autre si vous voulez conserver le peu de suspens qui existe. Surtout avec un synopsis qui spoil la présence des zombies (alors qu'ils n'apparaissent qu'en milieu de bouquins) et une histoire tellement cousue de fils blancs qu'on sait précisément ce qui va arriver aux personnages tant ils sont caricaturaux.

Dans la même veine, Joe Schreiber et l'horreur... ben c'est pas forcément mieux non plus ! Je suis pourtant un public très facile en la matière mais là, c'est du niveau ''les Contes de la Crypte''... ce qui tombe assez bien puisqu'on croirait lire un roman jeunesse. Avec un thème comme les zombies, il y avait pourtant matière à faire mais non, l'auteur se borne à écrire plusieurs fois des mots comme ''putréfactions'' ou ''entrailles'' en espérant que ça suffira, mais il n'arrive jamais à susciter ni angoisse ni même quoi que ce soit de glauque. Pas de scène de machouillage, pas de poursuite angoissante dans de longs couloirs sombres... pas grand chose en gros ! Et finalement, les seuls moments qui auraient pu être anxiogènes ( je pense notamment aux soldats qui se sont entredévorés ) retombent à plat tellement c'est mal présenté et mal exploité.

De plus, aa présence de Han et Chewie gâche absolument tout. Non seulement ils arrivent comme un cheveux sur la soupe mais au fur et à mesure de l'histoire, ils ne s'y intègrent pas non plus et ne servent finalement à rien. Dommage parce que les personnages de l'histoire (les frères Longo, Zahara et Sartoris) sont des clichés sur patte auxquels il est assez impossible de s'accrocher. Les frangins sont ainsi de gentils voyous qui veulent juste survivre. Zahara, médecin du Purge, est une grande gentille devenue médecin parce qu'elle est gentille mais qui est aussi une gentille impériale donc elle va quitter l'Empire qui est très méchant ce qui ne va pas avec ses principes de gentille. Et Sartoris est le capitaine des gardes pénitentiaires qui est décrit comme un psychopathe sans coeur qui se sacrifie finalement à la fin sans qu'on ne sache trop pourquoi... Ah et il ne faut pas non plus oublier que dans les milliers de zombies qui rodent, les frangins arrivent à tomber sur leur père et leur ennemi juré, sinon c'est trop pas drôle !

Et tout ça, c'est sans oublier le virus, qui est du grand n'importe quoi.
Bon clairement, je n'attendais pas quelque chose de très scientifique non plus, mais là on a un virus qui passe par voies respiratoires, puis par morsures, puis par ''truc gris qui rampe sous la peau'', puis par énorme conscience collective qui sert une IA 3.0 pour détruire la galaxie. C'est tout en un, c'est mieux qu'un couteau suisse !

Au final, je crois que le seul moment qui m'a plu, c'est le POV de Chewie quand il est infecté (Chewie qui oublie d'ailleurs un peu d'en parler à Han et Zahara, sinon ça aurait été intelligent) et c'est tout. le rythme est haché par des chapitres d'à peine 2/3 pages, le suspens est inexistant et les personnages sont chiants comme pas permis ! En bref, je ne le recommande vraiment pas.

Comme pour le précédent livre Star Wars de cet auteur, je suis mitigé.

D'un côté l'histoire est pas mal, y a des rebondissements sympathiques, certains des personnages sont bien travaillés et on si attache assez vite et il y a même une bonne surprise en milieu de livre, mais c'est pas parce que cette partie de ma phrase est masquée que je vais vous révéler laquelle. . Mais d'un autre y a des passages bâclés, pas très crédibles, des personnages qui sont par contre pas suffisamment bossés (dont un en particulier, mais je ne dirais pas qui, sinon je spoilerais mon masque précédent) et enfin des minis histoires non achevées et n'apportant pas grand chose au récit principal, donc sans intérêts.

Le côté horreur apporte un plus que j'ai bien apprécié, mais s'il avait était un peu plus poussé, un peu plus gore, ça n'aurait été que mieux.

Le style est du commerciale pur et mou, avec de temps en temps une fulgurance, mais là aussi c'est pas souvent ; résulta, c'est du vite lu, du vite digéré et donc du vite oublié.

En clair, un petit livre, sans grand intérêt, mais qui reste plaisant à lire, donc à vous de voir ; si le côté horreur mélangé à l'univers Star Wars vous tente, pourquoi pas, mais sinon...?

Il s'agit de ma deuxième lecture de cet auteur et a l'inverse de ce qui à déjà pu être dit, je trouve que Joe Schreiber s'en sort vraiment bien dans l'univers Star Wars.

L'ambiance générale ressemble légèrement à Maul : Prisonnier. le tout se passant sur un vaisseau contenant des prisonniers. L'ambiance est sombre et dérangeante. La transition entre l'arrivée du virus et le relèvement des morts fait énormément penser à Resident Evil.

Selon moi, un guest tel que Han Solo dans l'histoire n'était pas nécessaire. Sa présence familière ainsi que celle de Chewie détendent un peu cette pression au milieu du chaos.

L'univers Star Wars est tellement vaste est riche qu'il est possible d'en faire ce que l'on veut. Ce type de scénario n'est pas à exclure.
De plus, ce livre reste globalement bien écrit. Des descriptions avancées sont présentes ce qui facilite la lecture pour une personne qui n'ait pas familier avec l'univers.

C'est un roman assez court (environ 280 pages), qui se lit très bien. :D