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EAN : 9781094902050
Nitchevo Factory (01/06/2016)
4.57/5   21 notes
Résumé :
Par-delà un simple mur écroulé, au fond du parc d’un manoir anglais, s’étendent des bois immenses, ceinturés de légendes et d’étranges interdits. L’héritière de cette antique demeure, Ivy Winthorpe, ne se définit que par le regard sarcastique qu’elle jette sur toutes choses, les livres qu’elle lit en cachette, sa nature de centaure et, par-dessus tout, les bois vers lesquels elle ne cesse de s’évader, contre toute opposition et obstacle.
C’est la plume de cel... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Promenons nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas. Si le loup y était, je le mangerai…
Ivy Winthorpe est une héroïne comme je les aime. Non à subir sa destinée mais à déployer toute son énergie pour déjouer la trame qui lui est imposée.

Début du 20è siècle. Seule héritière d'une famille d'aristocrates anglais, Ivy refuse de plier à la tradition qui lui interdit de se promener dans la forêt de Savernake, située sur sa propriété, dans le Wiltshire en Angleterre. A dos de cheval ou en compagnie de son chien, elle transgresse régulièrement l'interdit et se découvre une affinité avec la nature environnante. Au coeur de son petit paradis, elle rencontre un jeune homme solitaire dont le destin semble lui aussi avoir été décidé par les villageois.

Sous le Lierre est un roman tiroir, qui aborde le féminisme, le poids de la tradition, la nature et le tournant d'un siècle.
L'auteure a créé une galerie de personnages très intéressants, tantôt sombres, tantôt lumineux. Certains étaient un peu trop manichéens pour moi et, par moment, l'assurance de l'héroïne m'a un peu gonflée, mais dans l'ensemble, les portraits sont assez diversifiés et participent à l'atmosphère un poil angoissant de cet univers.
Sous le Lierre est une fantaisie où la mythologie celte se révèle au détour d'une grille ou en franchissant le mur qui séparent les bois de la propriété. J'ai apprécié le parallèle avec l'univers de Vertigen, le vertige d'Ivy lors de ses chevauchées et de ses incursions dans la forêt, sous l'ombre du mystérieux Homme-vert.

Le style de l'auteure, toujours exaltant, a rapidement gommé l'impression de déjà-vu. Les secrets du village sont en effet assez rapidement identifiables mais une fois encore, Dame Silhol sait raconter une histoire comme nul autre.
J'ai tourné la dernière page avec tristesse à l'idée de quitter tous ces protagonistes, ces enfants des bois et des rêves, et cette belle aventure extravagante.
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Souvent quand je lis un bouquin de cette auteure, je suis obligée de le reposer par moments, et de revenir dessus plus tard. Malgré cela, j'ai réussi à lire celui-là en 3 jours. Cela veut dire qu'il m'a passionné, et que, tout en reconnaissant certains personnages et ficelles utilisées, je n'avais aucune idée de comment il allait se terminer.

D'ailleurs, j'ai aimé la fin plus que tout le reste. Certaines explications sont arrivées, des fils se sont dénoués. Malgré certaines longueurs (quelques dialogues et monologues de l'héroïne), j'ai trouvé la construction parfaite, et je n'aurais pas aimé que l'auteur "coupe", même dans les passages "équestres" avec l'étalon un peu Disney qui m'ont (un tout petit peu) gonflés. Mais ça, c'est complètement personnel, et je sais qu'il y en a d'autres qui au contraire vont adorer.



Quand je dis que je mets du temps à lire un bouquin ou une nouvelle de Léa Silhol, ce n'est pas parce que je l'histoire m'ennuie ou m'insupporte. Bien au contraire. C'est parce que je veux prendre tout mon temps pour savourer ces perles rares. Et parce que ce sont des perles dans du vinaigre, et que l'auteur a les qualités de ses défauts (ou le contraire) : l'intensité des sentiments, la sensualité suave jamais vulgaire ou facile, le fracas byronien de l'intrigue, le côté tellement "over the top" de tout ça me prennent tellement aux tripes que je suis obligée de faire des pauses pour respirer (en plus il fait chaud là où j'habite) Comme beaucoup de ses héroïnes phares, celle-ci m'a dérangé. Je me suis dit, "ah, encore un protagoniste masculin parfait et une héroïne parfaite qui envoie chier tout le monde" (souvent, le type est plus sympa) Je me suis même dit que ça allait être le seul vrai défaut de ce livre.

Je ne compte pas l'écriture un peu lacunaire et manichéenne des persos secondaires et des "méchants", forcément maltraités



De toute façon on s'en fout, c'est efficace, et puis, ce qui nous intéresse, c'est l'intrigue entre les deux héros et les personnages "surnaturels", on ne va pas se mentir ! Si je voulais lire un roman de moeurs avec des vrais gens, j'irais piocher ailleurs.

Puis les révélations finales sont arrivées. Les côtés "mary-suesques" de l'héroïne ont été justifiés (trope adverted) Pareil pour les plot-holes éventuelles. Et c'est dans le tout dernier chapitre, l'épilogue, que la mayonnaise monte vraiment, que tout prend sa place comme lorsqu'on pose la dernière pièce du puzzle

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Je lis toujours mes propres livres, forcément, au fur et à mesure qu'ils se bâtissent. ;-)
Mais je n'ai pas d'avis à donner sur eux, sinon le montant de plaisir qu'ils me donnèrent, ou pas. Ici : écrit en cinq semaines, non stop, dans un grand élan presque "végétal". Je n'ai jamais autant *ri* en écrivant une histoire (non non, pas même en concoctant le terrible "Winter Wonderland inc.") Si ma personnage est, par certains aspects, à des encablures de ma propre personnalité, la façon dont elle brocarde son milieu fortuné, normé, timoré, et étriqué (entre autres noms en "é") est assez typique de mes propres saltos verbaux, lorsque je me trouve avec les membres de mon clan.
Dans la mesure où les "lecteurs tests" ne cessaient, en cours de lecture, de venir me demander (d'un air à la fois anxieux et menaçant) "comment Ivy allait bien pouvoir s'en sortir"... ne vous inquiétez pas ;-) Selon mes petits codes moraux les créatures élémentaires, les tempêtes et les félins gagnent *toujours* à la fin. Et la Liberté (Liberté chérie) ? Aussi. Et Heathcliff, évidemment. Et l'amour ? Toujours. Il se doit de triompher lorsqu'il est assez féroce, acharné, franc et vital pour aspirer à soulever des montagnes.
Et donc, en ce qui me concerne très personnellement : merci à "Sous le Lierre" de m'avoir offert cet espace vers le "Grand Vert", l'oxygène, l'élan tenace de l'adolescence et le cuir des cavaliers, tandis que je ciselais par ailleurs le très complexe et machiavélique duo de "Sacra" ! Et de m'avoir tout autant donné ce grand délassement des rires grinçants que l'on ne s'autorise (nous autres de la Girl-Nation) que lorsque nous nous montrons particulièrement... bitch. ;-)
Que la chevauchée vous mène, à votre tour, par-delà landes et barrières, vers l'espace immense des paysages insoumis. Ride on !
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Ce roman m'attendait sur mes étagères depuis quelque temps, et Léa Silhol faisant partie de mes autrices favorites, je savais, en me plongeant dans sa lecture, que j'en savourerais chaque page.

Ce que je n'avais pas prévu, c'est que je serais tellement happée par le roman que je le dévorerais en 3 jours seulement, alors qu'il s'agit d'un pavé !

Sous le Lierre nous entraîne dans l'Angleterre rurale du début du XXe siècle. L'héroïne et narratrice, Ivy, a toujours été attirée par les bois sauvages du domaine familial, en dépit de l'interdiction formelle de s'y rendre. Une interdiction dont elle n'a cure : Ivy a beau être élevée comme une jeune fille de classe sociale aisée, elle possède un caractère fort, intraitable, et surtout observe son entourage comme la société d'un oeil incisif. Un jour, elle rencontre Fern, fils bâtard d'une duchesse et élevé par le forgeron local. Fern, qui aime aussi à se promener dans les bois interdits.

Sous le Lierre marie différents genres – c'est à la fois une romance impétueuse et sauvage et un roman de réalisme magique, infusé de folklore féerique.

La romance entre Ivy et Fern est superbe, honnêtement, tous deux sont magnétiques, j'ai littéralement été suspendue, le souffle coupé, par la force des sentiments qui les lient comme par la tension créée par les obstacles qui s'abattent entre eux, et la crainte d'une fatale destinée.

Léa Silhol aborde, dans ce roman, plusieurs thématiques qui m'ont complètement transportée. Les anciennes croyances païennes, le folklore féerique et sa survivance, le dévoiement de certaines traditions, la rigidité des codes sociaux qui étouffent et enferment les individus, la place de la femme dans la société – aussi peu désirable qu'elle soit de l'aristocratie ou du commun – la lutte des classes, et bien d'autres, apparaissent au fil des pages, sous la voix acerbe et lucide d'Ivy, qui ne s'en laisse pas compter.

Sous le Lierre est quasiment un huis-clos, à ciel ouvert, certes, mais la majorité du récit se situe dans le comté du Wiltshire. Un lieu qui vit en vase clos, renforçant la sensation d'étouffer d'Ivy, qui se débat comme un cheval trop plein de vie pour rester au sein d'une stalle étriquée.

Pour mon plus grand bonheur, l'ouvrage fait ouvertement référence aux soeurs Brontë (notamment le roman Les Hauts de Hurlevent d'Emily Brontë), aux poètes Yeats, Whitman et Wordsworth – Fern déclame même, vers le début, l'un de mes vers préférés de Yeats :

"Marche doucement, parce que tu marches sur mes rêves."

Tread softly because you tread on my dreams.

Des vers qui capturent le coeur d'Ivy – et qui ont achevé de conquérir le mien, déjà bien harponné par la mention d'Ivy qui annonce avoir préféré les oeuvres des soeurs Brontë à celle de Jane Austen (je suis une inconditionnelle de Jane Eyre). Ce n'était alors que les premières pages, et j'étais plus que conquise ! Je le suis restée jusqu'au bout !

Je regrette juste que nulle part, dans les avis que j'ai trouvés ou la présentation de ce très beau roman, le mot « romance » ne soit prononcé – alors qu'il peut tout à fait être classé aussi dans ce genre, du fait de la relation passionnée et interdite entre Ivy et Fern, qui a une place centrale, Ivy et Fern que tout le monde s'échine à vouloir séparer. Cela n'a rien d'un gros mot, et c'est bien dommage car Sous le Lierre est bien une preuve supplémentaire que la romance a ses chefs-d'oeuvres littéraires !

Car oui, pour moi, Sous le Lierre est un chef-d'oeuvre. Profondément ancré dans le folklore féerique des bois, j'y ai retrouvé avec plaisir, même si sa présence n'était que fugace, l'un de mes personnages préférés de Vertigen (mais le roman est tout à fait indépendant de la saga Vertigen). La plume de Léa Silhol est toujours aussi poétique, pleine de références, notamment à Shakespeare, dont les tragédies influencent l'atmosphère de l'histoire.

En résumé, Sous le Lierre est un roman impétueux et sauvage, comme les bois millénaires, et ancré dans le folklore féerique forestier ; un roman dont on peine à quitter les pages, happés par l'étreinte aussi passionnée que végétale de la plume de l'autrice comme par la relation forte qui se tissé entre les personnages. Un énorme coup de coeur absolu !
Lien : https://lullastories.wordpre..
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Chacune des oeuvres de Léa Silhol est un moment d'émerveillement que je tente de faire durer au maximum. Sous le lierre n'a pas fait exception, et l'autrice me surprend toujours.

Angleterre, comté du Wiltshire, 1912.
Ivy Winthorpe est l'unique héritière du domaine de Hornswood.
Une aristocratie sur le déclin, qui tente de sauver les apparences. Jeune fille à marier qui doit parader aux bals et courber l'échine, Ivy est au fond d'elle-même une jeune femme fière, battante, sauvage. Son coeur et ses pas la portent dans les bois de Savernake qui lui sont interdits. Pour d'obscures raisons. Dont elle n'a que faire. Ces terres de légendes n'auront pas de secret pour elle… ni ce Fern, étrange créature sauvage aussi, qui hante les bois.

Un récit raconté par Ivy, 10 ans plus tard, à la manière de mémoires. Son regard sarcastique sur le déclin de ce monde est cinglant. Ivy oscille entre les héroïnes d'Austen et des soeurs Brontë, penchant nettement vers la fougue et la violence sauvage d'Heathcliff.

Un récit passionnant raconté par une narratrice de talent, avec une plume poétique sans égale. Léa Silhol manie la langue avec brio : images, rythmes, échos, phrasé mélodique… Elle cite Yeats et Whitman mais offre véritablement ici une poésie en prose magnifique, bien à elle.

Surtout, c'est un roman au coeur de l'oeuvre de l'autrice, La Trame : de nombreux échos à ses autres romans et nouvelles permettent de tisser des liens et c'est absolument génial.

Ajoutons à cela une forêt légendaire qui se dévoile sous des touches de réalisme magique, des personnages sublimes dignes de ceux de Faërie, une histoire qui vous tiendra en haleine jusqu'au bout : vous avez là une merveille littéraire comme il y en a peu.

Alors oui, on pourrait reprocher à Ivy d'être trop parfaite. Mais non, en fait, on ne lui reproche pas, car elle n'a rien à se faire pardonner. Elle est forte, vive, passionnée, pleine de caractère, sait ce qu'elle veut. Elle m'a inspirée, sa liberté et son envie de casser les murs m'ont inspirée, son entêtement m'a inspirée, sa manière d'envoyer balader son entourage et de pointer la misère de leur petite vie, de leurs pensées étriquées… m'a inspirée. Ivy est parfaite, oui. Et bien vous savez quoi ? C'est chouette, aussi, d'avoir des personnages comme ça. Et Ivy touche du doigt la faërie, elle n'allait quand même pas paraître torturée, petite chose fragile, sautillant d'un pied à un autre toute hésitante.

Que dire de plus ? Sous le lierre est d'une beauté puissante, et m'a envoûtée.
Lien : https://zoeprendlaplume.fr/l..
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Il me semble évident que les ressortissants de notre caste sont si occupés à observer en louchant la façon dont ils mettent leur nez en l’air qu’ils ne voient plus, par conséquent, plus loin qu’icelui en bien des matières. Il ne me reste plus qu’à découvrir par quel moyen, aussi mystérieux que nos ‘divinités agraires’, ils ont réussi à rendre cette tare héréditaire. La première partie de cette énigme pourrait résider en ce simple fait : ils ne cessent de loucher sur leurs propres appendices nasaux que pour déporter ce strabisme convergent sur les appâts de tout ce qui porte bellement jupon ; ceci, bien sûr, dans l’espoir de leur vendre un autre appendice de leur arsenal, (celui que l’on pourrait nommer ‘caudal’ s’ils étaient des requins et non des goujons !) et d’engendrer avec entrain d’autres bigleux de leur sorte. J’espère que la guerre épargnera notre Angleterre, à l’avenir ! Ou qu’elle comptera, du moins, sur la roture pour ce qui est de viser les ennemis, parce que la noblesse me semble désormais perdue pour l’archerie et le tir de précision.
Roule, Britannia, ta fosse est droit devant !
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Le monde se construit dans l'aubier, mon enfant. Dans le bois vert, jeune, riche de sève. Il est vif, mais il est tendre, aussi. L'alburnum est d'une grande importance pour la vie d'un arbre, évidemment, mais ce qui forme le pilier des spécimens vénérables, c'est le duramen. C'est le bois qui a survécu aux ans, aux intempéries, aux tempêtes. Le 'bois du cœur', Ivy. Il est sombre, terne, vieux et mort. Mort, dit-on. Mais il subsiste, il demeure sans se corrompre, il résiste ; c'est lui qui structure et sous-tend toutes choses. Et c'est lui seul, cercle après cercle, qui bâtit les géants. C'est de sa matière dont sont faits les siècles, et les légendes. Même un être jeune, nouveau-né, vient au monde avec cela : un axe de duramen ; l'héritage de ces cercles qui forment les arbres centenaires, et les familles qui ont grandi, lutté et prospéré sous leurs branches.
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Parfois, les chemins sont simples à définir. On a le choix entre des choses bien dissemblables, clairement différentes. Une rose est belle, son parfum délicieux, on peut tailler ces buissons-là pour les diriger ; mais rien n'est parfait, et les rosiers ont des épines. Le lierre dont tu tires ton prénom, Ivy, possède en apparence moins d'attraits. Il n'a pas de parfum, il n'en fait qu'à sa tête, ses fleurs sont insignifiantes, il ne donne pas d'ombre, mais...  il meurt là où il s'attache. C'est une plante loyale. Le lierre ne meurt pas seul, toutefois : il tue son hôte. Il faut se demander, alors, comment et où l'on veut vivre. Sous l'ombre d'une tonnelle couverte de roses, dans leur merveilleux parfum, mais sans les empoigner à cause des épines. Ou sous le lierre, sous les grands ombrages sous les branches, donc, dans une étreinte qui est fidèle, mais plus forte et mortelle qu'un étau.
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- Un jour, je dirigerai ce domaine, car je n'ai pas de frère. Il est de mon droit, il me semble, de connaître ce que savent les miens.
- Un jour votre époux dirigera ce domaine. Vous réaliserez que c'est là le plus grand secret à déterrer, et qu'il n'est pas enseveli bien profond : vous êtes née femme. Ce sera bien assez, de lutter avec cela tous les jours.
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Mais ils ne savent pas ce qu’Aljabbar sait. Ils n’entendent pas le roulement sauvage de nos cœurs accordés. Le cri féroce que nos mutismes partagent. L’éclair de ce rire qui secoue, sous la surface, nos mépris jumeaux. Ce que nous sommes, lui et moi, à l’intérieur, et d’autant plus lorsque nous volons vers l’abord ensemble : des titans, des comètes, des esprits ensauvagés.
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