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Le cycle des destins tome 1 sur 2
EAN : 9782748513400
300 pages
Syros (17/10/2013)
3.72/5   46 notes
Résumé :
Aylin et Siam

2132, la ville de Paris a été presque entièrement engloutie par la mer. Seuls émergent çà et là les sommets de quelques monuments où se sont installées des communautés de rescapés. Aylin, treize ans, habite sur l'îlot du mont Valérien, dans un village construit au cœur d'une forteresse. Les Valériens reçoivent parfois la visite de garçons étranges aux doigts palmés qui vivent sur la tour Eiffel - rebaptisée tour des Elfes.
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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En 2123, Paris a été englouti par un tsunami, laissant seulement quelques survivants...
En 2132, Aylin a 13 ans et vit sur le mont Valérien. Elle ne côtoie que rarement les enfants de Dyoun, des garçons aux mains palmées qui vivent sur la Tour des Elfes (anciennement Tour Eiffel) et qui pratiquent le troc. Mais un jour, sa rencontre avec l'un d'entre eux, Siam, va tout changer et élargir son horizon...
J'ai adoré ce roman jeunesse qui nous propose une vision de Paris englouti où les rescapés doivent apprendre à s'entraider, dépassant par là-même leur peur des différences, pour subsister.
Ce qui m'a le plus plu, c'est l'univers des enfants de Dyoun : ils sont libres, communiquent grâce à des coquillages et vivent en harmonie avec le monde marin (notamment les dauphins) et ce, malgré les luttes de pouvoir internes à leur clan.
"Aylin et Siam" plante à merveille le décors de cette nouvelle série, mêlant science-fiction, manipulations génétiques, aventure, écologie et monuments parisiens.
J'avais déjà lu quelques titres d'Eric Simard et je dois dire que j'apprécie vraiment son écriture simple et facile d'accès de prime abord mais qui propose souvent une réflexion sur notre société.
Je suivrai donc avec plaisir la suite de ce cycle des destins dont les titres seront apparemment indépendants les uns des autres.
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Eric Simard a placé ses personnages dans un monde post-apocalyptique où Paris est presque entièrement immergé. Seul le haut des bâtiments les plus hauts sont à l'air libre comme la tour Eiffel (rebaptisée tour des Elfes) où vivent les enfants de Dyoun, jeunes hommes tatoués aux mains palmés. Plus loin la tour Montparnasse (tour du Mont Carnasse ) où volent d'effrayantes créatures, la tour Areva dirigé par "l'aviateur" mais aussi la mont Valerian où Aylin, jeune fille de 13 ans vit dans un village fortifié depuis la catastrophe qui l'a séparé de sa famille il y a 9 ans. Sa rencontre avec Siam, un enfant de Dyoun, va lui faire découvrir ce nouveau monde avec ses beautés et ses dangers...
Une aventure fantastique passionnante, très bien écrite, qui ravira les pré-ados et les plus vieux !!!
Les prochains tomes mettront en scène de nouveaux héros mais le cadre sera le même: ce nouveau monde immergé.
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Aylin est fille d'humain vivant au dessus des eaux, une Valérienne comme on les appelle en 2132.
Son dernier souvenir d'enfance, celui d'un Paris sur la terre ferme, traversée par sa rivière, et son célèbre pêcheur d'idées, un « Penseur » de bronze observée par une enfant de quatre ans dans les jardins de son Musée Rodin.
A présent tout cela est de l'histoire ancienne, des souvenirs flous qui ont emporté les visages de ces vrais parents.
A présent, le monde a les pieds dans l'eau, une météorite est tombé du ciel et a fait déborder la « baignoire » du grand froid.
Depuis la Catastrophe, les hommes sont des clans de marins de fait, pour la survie.
Ils partagent la capitale avec les créatures que leur science ont imaginé, des intouchables, les légendes racontent que leur peau suintent la mort, la radioactivité, le prix de la folie de l'homme.
Non loin des Valériens, vivent donc sur la Tour des Elfes, l'ancienne grande dame de fer de Gustave Eiffel, une tribu d'indigènes amphibiens qui communiquent avec des coquillages lumineux et respirent sous l'eau. Les enfants de Dyouns.
Un jour, l'un deux fera cadeau d'un de ces précieux coquillages, un murex, à Aylin en récompense de sa protection envers l'un d'eux.
La frontière autorisée par les clans respectifs sera franchie et cela sera le début de l'aventure de Aylin et Siam.

: le Cycle des Destins, Aylin et Siam est une véritable uchronie La grande catastrophe prédite par les Mayas est arrivée et une météorite fait fondre les glaciers qui recouvre la Terre entière.
Eric Simard nous offre une vision de ce que pourrait être une ville sous les eaux, bien au delà de la fameuse crue de 1910. Une vraie Robinsonnade en milieu urbain, une catastrophe qui revêt un caractère plus légendaire que sombre, à l'instar de la Pompéi italienne qui périt sous les cendres chaudes. Les survivants sont obligés, comme l'exige le mode de survie, de s'adapter, se regrouper et de recréer un système social qui organise la vie des clans. L'instinct de conquête se profile toujours hélas là s'offre le pouvoir et des intrigues se tissent entre Valériens, enfants de Dyouns et Habitants du ciel. D'où l'idée de cycle. La perspective de Eric Simard n'est cependant pas si pessimiste puisqu'à la folie des hommes résiste la raison, l'amour, l'espoir et l'amitié. de quoi surmonter les obstacles et montrer aux clans que le lien Aylin et Simard est noble, fort de son symbole de paix.
Une aventure de Science-Fiction à teneur écologique plutôt bien faite.

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Suite à un énorme choc d'un astéroïde en Antarctique, d'un tremblement de terre et d'un tsunami, Paris est sous les eaux. Quelques bout de monuments ou de terres émergent çà et là, sur les quels subsistent quelques rescapés. A l'insu de tous, Aylin est l'une d'entre elle : elle vit sur le mont Valérien, dans une communauté qui se méfie de tout ce qui est extérieur. Ils entretiennent cependant quelques échanges avec les étranges enfants de Dyoun qui vivent sur la tour Eiffel. Aylin reçoit un Murex de la part d'un enfant de Dyoun, Siam, et découvre qu'elle peut communiquer à distance avec Siam à l'aide du Murex. Mais le murex est tué. Et Aylin se retrouve contrainte de rester chez les enfants de Dyoun.
Les évènements s'enchainent au gré des chapitres. Écologie, manipulations génétiques, peur des différences, ouverture vers ce qu'on ne connait pas sont certains des thèmes traités par ce roman jeunesse, qui se lit très facilement.
« Aylin et Siam » est un bon roman jeunesse (autour de 12 ans), probablement le premier d'un cycle. On n'a pas le temps de s'ennuyer tant les évènements s'enchainent.
Quelques très bonnes idées avec les monuments qui ont changé de nom. Mon préféré : seul le dômes des Invalides émerge de l'eau : il est renommé le Sein Valide. Je vous laisse découvrir les autres.
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Suite à un tsunami Paris a disparu sous l'eau. de la civilisation ne reste que quelques groupes d'humains qui ont trouvé refuse sur les hauteurs. Des sociétés différentes se sont constituées. Aylin appartient aux valériens, un peuple plutôt pacifique. Mais lors d'un échange avec les enfants de la Tour des Elfes, des êtres génétiquement modifiés, son destin va basculer. La jeune fille se voit contrainte de partir un temps loin de chez elle. Que va-t-elle découvrir sur les autres "îles"? L'entraide est-elle possible ?

Le récit nous invite à redécouvrir Paris sous un autre angle. L'histoire, relativement simple, évoque la nécessaire entraide pour arriver à survivre. Mais les différences et les préjugés sont autant de freins et laissent la voie à toutes les manipulations. Au roman d'aventure se superpose une réflexion sur les relations entre l'homme et la nature. Un bon premier tome avec pour cadre la beauté de la mer et de la Capitale. A suivre
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critiques presse (1)
Ricochet
12 novembre 2013
Éric Simard, le Malouin, nous fait partager à nouveau son amour de la mer et son intérêt pour les dauphins. Il signe dans ce nouveau « Soon » un roman profondément humaniste où évoluent des personnages qui ont dû s’adapter à de nouvelles conditions de vie très particulières et sont devenus des îliens.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Sous les vagues reposait Paris , l'ancienne "ville lumière". Le destin avait voulu qu'elle devienne "ville fantôme", comme la légendaire cité d'Ys jadis engloutie par la mer sur les côtes bretonnes. On disait que Paris, par la cruauté du destin était devenue "Pareille à Ys". cette comparaison était excessive car Paris n'était pas complètement immergée. De la mer dépassaient des centaines d'immeubles comme les piquants d'un hérisson.
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Au même moment, l’image de deux silhouettes dansant sur une plage traversa mon esprit.
- Siam, balbutiai-je, c’est... étrange. Je viens d’avoir une vision : deux personnes heureuses s’amusaient ensemble.
- Tu as reçu un message télépathique, déclara-t-il. Bravo, Aylin... ton esprit s’ouvre aux images.
- Un message de qui ?
- De moi.
Pour la première fois, je perçus une différence essentielle entre les enfants de Dyoun et notre communauté : nous autres humains étions presque toujours à ruminer des émotions qui appartenaient au passé. Nous nous débattions avec nos chagrins, nos ressentiments, nos colères. Les enfants de Dyoun, eux, vivaient dans l’instant. De même qu’ils surfaient sur les vagues sans s’attacher à elles.
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Il nageait au milieu des requins sans son murex et il n'était jamais attaqué. Je l'ai vu de mes propres yeux à travers les lunettes de la tour : un squale d'au moins six mètres a tourné autour de lui, un jour, sans le toucher. D'autres sont arrivés. Ils étaient cinq ! Cinq géants ! J'ai cru qu'il était perdu. Mais non...Les requins se contentaient de l''inspecter". Ils ne se sont pas jetés sur lui. C'était incroyable. Lui seul pouvait se permettre cela.
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- Tu vois, me dit-il en quittant ses songes, la vie est étrange. Les savants nous enfermaient pour nous étudier, et nous, nous étudiions pour nous « libérer ». Il a fallu un tsunami pour que nos corps se libèrent.
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Le visage fouetté par la brise, j'avançai jusqu'au bord de la rambarde. Une clôture de sécurité entourait la plate-forme. Des dizaines de mètres plus bas, la mer déroulait ses vagues. C'était grandiose. juste en face se dressait l'île Montmartre éclaboussée de lumière par le soleil couchant. Je reconnus facilement les rivages des Buttes-Chaumont et de Belleville...
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