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Commissaire Maigret - Romans et ... tome 74 sur 103
EAN : 9782253142478
192 pages
Le Livre de Poche (12/05/2004)
3.58/5   72 notes
Résumé :
Le commissaire Maigret est ici confronté à une sombre affaire politique - un monde qu'il n'a jamais aimé. Un sanatorium pour enfants s'est écroulé par suite d'un glissement de terrain, causant des dizaines de morts. Peu de temps après le drame, la rumeur court qu'un rapport technique avait nettement mis en garde les pouvoirs publics contre le danger. Ce rapport a été remis à Auguste Point, nouveau ministre des Travaux publics, mais le document lui a été volé la n... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Maigret n'aime pas la politique, nul ne l'ignore. C'est à une obscure histoire où pataugeaient des politiciens compromis jusqu'à l'os dans la fange tripoteuse des finances qu'il a dû son exil à Luçon - exil qui lui a d'ailleurs valu de résoudre l'excellente énigme de "La Maison du Juge" et d'y faire la connaissance de l'incroyable Didine. Mais ici, c'est Auguste Point, un politique intègre au point de risquer gros pour refuser en public de serrer la main de collègues qu'il juge corrompus et qui occupe, en cette IVème République, le poste de Ministre des Travaux Publics, qui fait directement appel à lui, en l'appelant chez lui, et non au 36. Qui mieux est : Point ne cache pas appeler d'une cabine publique. C'est dire la confiance qu'il a dans le personnel de son propre ministère ... Après tout, comme il le dit lui-même à un certain moment, pourquoi ces gens seraient-ils fidèles ? Les ministres passent et trépassent mais eux, ils demeurent, prêts à se mettre au service du prochain occupant des lieux ...

Ennuyé mais curieux, Maigret va au rendez-vous, dans un petit appartement que le ministre possédait déjà à Paris du temps qu'il n'était que simple député de Vendée. Il tombe sur un personnage qui, Simenon le répète une ou deux fois, notamment à la fin, lui paraît une sorte de "frère." Même masse, même origine plébéienne, même défiance envers le système, même désir aussi de le faire malgré tout fonctionner un peu mieux, ce système. La sympathie s'installe tout de suite et, pendant l'entrevue, Maigret apprend que l'affaire dont veut l'entretenir le ministre est en rapport avec celle qui déborde ces temps-ci de toutes les manchettes des journaux : le scandale du sanatorium de Haute-Savoie où, à l'occasion d'un dégel survenu trop tôt, périrent cent-vingt-huit enfants, à l'intérieur de bâtiments qui, en fait, n'étaient pas si aux normes qu'ils l'auraient dû.

En principe, le scandale du sanatorium de Clairfond n'aurait jamais dû toucher Point, lequel n'était pas en fonction à l'époque du financement et des travaux. le vrai problème, ainsi qu'il l'apprend à Maigret, c'est qu'un certain Piquemal lui a apporté la veille un rapport, dénommé "rapport Calame", du nom de son rédacteur, un architecte-spécialiste. Or, ce rapport, soumis à l'époque à qui de droit, se montrait carrément négatif quant à ses conclusions sur l'érection éventuelle du sanatorium à Clairfond : trop de risques, il fallait renoncer à un projet insensé.

Trop de risques, soit. Et sans doute aussi trop de pots-de-vin versés, trop d'hommes politiques qui laissent faire, se disant que, de toutes façons, le rapport est alarmiste et qu'il n'y aura jamais de problème ... le sanatorium a donc été construit et l'affaire s'est terminée par la mort de plus d'une centaine de petits malades. Un torchon à ragots a, par on ne sait quel miracle, rappelé l'existence du fameux rapport qui prônait la suspension du projet et prouve donc que le gouvernement était au courant. Les autorités actuelles en ont cherché un exemplaire dans leurs archives mais elles n'y ont rencontré qu'un néant absolu et beaucoup de poussière. Seul, Piquemal, membre de l'Ecole des Ponts et Chaussées et personnage aux sympathies gaucho-extrémistes, qui avait travaillé sur le texte avec Calame, a réussi à se procurer le seul exemplaire restant (en s'introduisant d'ailleurs sous un faux prétexte chez la veuve de l'architecte) et l'a apporté à Point. le ministre a préféré le lire dans son pied-à-terre, au calme. Et, erreur suprême, il le laisse là, dans sa serviette, estimant que personne n'étant au courant de la visite de Piquemal et encore moins des raisons de cette visite à son ministère, le document ne court aucun danger. Il avait pour projet de le remettre, dès le lendemain, au Président du Conseil.

Bon, vous l'avez compris : clic-clac, en deux tours de clef, le document a disparu. Où est-il passé ? Comment le retrouver et surtout comment savoir qui a commandité cet escamotage ? On pense tout de suite à des hommes politiques compromis dans l'histoire. Mais la piste crève tellement les yeux qu'elle perd toute crédibilité et puis, dans ces conditions, s'il ne s'agissait que de supprimer le rapport, pourquoi le faire lire à Point ? La politique est un vrai panier de crabes et des "alliés" même de Point peuvent fort bien être à l'origine de ce vol afin de le compromettre ou de l'écarter pour quelque obscure raison politiquement politicienne ...

En dépit des dangers éventuels pour sa propre carrière, Maigret relève le pari. Il aidera Point à faire la preuve de son innocence : il trouvera le ou les responsables.

A la dimension policière et psychologique que l'on trouve toujours chez Simenon, s'ajoute ici une réflexion profonde, complexe et presque visionnaire de la politique. Pour l'écrivain, la "res publica" n'est en elle-même ni bonne, ni mauvaise. Elle est là, elle existe et, si on doit pouvoir vivre dans une relative stabilité, elle doit exister. le problème, ce sont les hommes. Tous ces hommes de pouvoir, politiciens bien sûr mais aussi secrétaires, attachés d'ambassade, journalistes, financiers ... qui se laissent corrompre pour certains parfois sans même s'en rendre compte. Quand ils ont plongé dans le marais, quand celui-ci les aspire par le fond, que faire ? Peuvent-ils encore songer aux valeurs qu'on leur a inculquées avant de songer à leur propre peau ? Peuvent-ils, avant tout, accepter de se sacrifier pour préserver l'Etat et la Nation ?

Certains, oui. Mais ils sont rares. Les autres ... Les autres parviendront, malgré tout, à pousser Point à la démission. Et ils continueront leurs petits jeux alambiqués et pervers, les uns en pleine connaissance de cause, les autres sans prendre vraiment conscience du lieu où tout cela les emmène.

Pour ceux qui s'intéressent à la politique et aux médias, "Maigret chez le Ministre" est passionnant. L'auteur nous dessine, plusieurs décennies en avance, le sinistre chemin de corruption et d'incompétence qui, à de rares exceptions près, nous a menés à la déliquescence actuelle de ce qui fut la Vème République et n'est plus qu'une caricature sinistre de la IVème. Les autres seront peut-être un peu déçus ou s'ennuieront ...

... Mais est-il vraiment possible de s'ennuyer chez Simenon ? ... C'est pratiquement aussi difficile que de dénicher un politicien intègre, non ? ;o)
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Écrit en 1954
Un sanatorium vient de crouler, résultant la mort de 128 enfants. Lors de l'étude du projet de construction, un fameux spécialiste de l'École Nationale des ponts et chaussées, le professeur Calame, avait prédit l'évènement funeste , mais on avait négligé son avis. de nombreux politiciens compromis dans l'affaire ont tout intérêt à faire disparaître le rapport de cet expert. le ministre, Auguste Point, a tenu entre ses mains pendant quelques heures ce rapport, mais on le lui a usurpé. Il ne peut faire de déclaration au public, qui l'accuserait d'avoir dissiper le rapport pour se sauver et sauver ses collègues. C'est pourquoi, catastrophé, il quémande le commissaire Maigret de retrouver le rapport ou tout au moins le voleur. tôt, les journalistes connaissent l'existence du rapport Calame, son importance et sa disparition. le ministre Point voit sa notoriété ravinée. À ce moment, il est clair que celui qui a volé le document et informé la presse cherche à ruiner la carrière politique du ministre en se servant du rapport comme d'un moyen de chantage contre toutes les personnes mêlées à la construction du sanatorium
C'est l'histoire de ce roman
Il est un peu spécifique Fondé sur les dessous médiocre de la politique, le roman permet à Simenon – par l'intermédiaire de Maigret – de jeter un regard critique sur un monde en grande partie corrompu. Se dévore goulûment avec un style efficace présence de pépites de citations le long du récit .certes Vieillot mais agréable a' lire. J'affirme que c'est un bon roman classique de littérature policière a" ne pas être affligé par sa lecture
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A peine arrivé chez lui, le commissaire Maigret est informé qu'il doit aller voir le ministre des Travaux Publics, Auguste Point.
En plein désarroi, le ministre a fait appel à Maigret pour le vol d'un rapport totalement défavorable à la construction d'un sanatorium pour enfants. Malgré ce document, les crédits avaient été votés.
Il y a un mois, le bâtiment s'est effondré entraînant la mort de cent vingt huit enfants.
Aidé de ses deux inspecteurs, le commissaire Maigret mène l'enquête et se trouve face à la corruption et au chantage.
Georges Simenon se plaît à décrire l'entente parfaite du commissaire et de sa femme - ses chaleureuses attentions quand il rentre, son café prêt dès qu'il se réveille - ce qui donne un charme supplémentaire à ce récit.



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Après que l'effondrement d'un sanatorium dans les Alpes ait causé la mort de plus de cent enfants, la presse se déchaîne. Un expert n'avait-il pas conclu à des vices de construction dans un rapport qui pourrait mettre en cause le gouvernement et surtout Auguste Point, le ministre des Travaux publics ? Or ce document a disparu et Point charge Maigret de le retrouver.

Maigret chez le ministre fait exception dans la série : pas de mort violente mais le vol d'un document compromettant pour la carrière d'un ministre. Dans ce roman qui traite ouvertement de politique, un sujet rarement abordé par Simenon, Maigret se retrouve, tout du moins au début de ses recherches, davantage dans le rôle d'un détective privé que d'un policier. le choix d'Auguste Point de demander comme une faveur au chef de la Brigade criminelle d'enquêter peut donc surprendre. Certes, la discrétion du commissaire est légendaire et son objectivité totale. Quel lecteur assidu peut en effet dire qu'elles sont ses opinions politiques ? Mais nous verrons qu'il y a d'autres raisons, plus subjectives, à cette décision.

Le roman est aussi original du fait des indications sur la carrière politique de Point, un avocat de la Roche-sur-Yon devenu député puis ministre, qui situent l'histoire une douzaine d'année après la fin de la seconde guerre mondiale. La référence à l'occupation, associée aux ennuis que connait le ministre, sont l'occasion pour Maigret de revenir et d'apporter des éclaircissements sur une période où, pour avoir déplu en haut lieu, il a été exilé à Luçon, en Vendée – « Une fois dans sa vie, il s'était trouvé dans une situation similaire, encore que moins dramatique, et c'était venu aussi d'une affaire politique. » – lieu de l'enquête qu'il mène dans La maison du juge.

Dans Maigret chez le ministreSimenon revient à plusieurs reprises sur la carrière et la personnalité du commissaire. Une personnalité assez proche de celle de Point. Ce sont les similitudes entre les deux hommes qui expliquent aussi le choix du ministre : Maigret et Point se ressemblent physiquement comme il l'est souligné au début du roman – « Dans le bureau calme et chaud, ils étaient deux de même stature, à peu près du même âge, qui s'observaient sans essayer de se le cacher l'un à l'autre. » – et à la dernière page : « Une fois encore, le commissaire eut l'impression d'avoir en face de lui quelqu'un qui lui ressemblait comme un frère. Tous les deux avaient le même regard lourd et triste, la même voussure des épaules. ». Rien de surprenant quand on sait qu'ils partagent les mêmes origines plébéiennes et provinciales, l'Allier pour l'un, la Vendée pour l'autre, et que d'autres détails les rapprochent : le prénom de leur père, Evariste, et la disparition de leur mère alors qu'ils étaient très jeunes, le fait que tous les deux fument la pipe… Les deux hommes n'ont donc pas de mal à se comprendre et à se retrouver au niveau des souvenirs d'enfance. En revenant sur la période de Saint-Fiacre, Maigret chez le ministre rejoint ainsi La première enquête de Maigret et Les mémoires de Maigret.

On comprend donc que l'empathie de Maigret pour Auguste Point fait une fois de plus de lui un sauveur providentiel, un « raccommodeur de destinées » (l'expression revient dans deux romans de la même période, Maigret et le corps sans tête et Un échec de Maigret), voire un médecin des âmes venu au chevet d'un malade. A la fin du roman, il aura rempli partiellement sa mission et lavé l'honneur de l'homme politique. le sien aussi d'une certaine manière, bien des années après l'exil forcé de Luçon, en montrant que l'on peut quand même l'emporter contre « une force sons nom, sans visage, qu'il est impossible de saisir. »

Lien : https://maigret-paris.fr/201..
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Contre son gré ,mû par l'obscure sympathie que lui inspire un homme injustement mis en cause , voilà Maigret contraint de patauger dans la marigot de la politique où s'ébattent les ambitions déçues, les vanités aigries , les médiocrités envieuses . Les barbouzes de tout poil prospèrent dans cette boue malodorante. le commissaire démêle méthodiquement les fils de l'intrigue mais celle-ci est un peu poussive .Un petit Simenon.
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Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
[...] ... "Je n'ai pas besoin de m'étendre là-dessus. Vous vous souvenez du titre fameux : La République des Camarades. On se rencontre chaque jour. On se serre la main comme de vieux amis. Après quelques semaines de session, tout le monde se tutoie et on se rend mutuellement de menus services.

Chaque jour, on serre un plus grand nombre de mains et, si celles-ci ne sont pas très propres, on hausse les épaules avec indulgence.

- "Bah ! Ce n'est pas un mauvais bougre."

Ou bien :

- "Il est obligé de faire ça pour ses électeurs."

Vous me comprenez ? J'ai déclaré que, si chacun d'entre nous se refusait, une fois pour toutes, à serrer des mains sales, des mains de tripoteurs, l'atmosphère politique serait du même coup purifiée."

[Point] ajouta après un temps, avec amertume :

- "J'ai fait ce que je prêchais. J'ai évité certains journalistes et hommes d'affaires marrons qui hantent les couloirs du Palais-Bourbon. J'ai refusé, à des électeurs influents, des services que je ne croyais pas devoir leur rendre.

" Et un jour que, dans la Salle des Pas Perdus, Mascoulin venait vers moi, la main tendue, j'ai feint de ne pas le voir et me suis tourné ostensiblement vers un autre de mes collègues.

" Je sais qu'il a pâli et ne me l'a jamais pardonné. C'est le genre d'hommes qui ne pardonnent pas.

- Vous avez agi de même avec Hector Tabard, le directeur de La Rumeur ?

- J'ai refusé deux ou trois fois de le recevoir et il n'a pas insisté." ... [...]
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Sans doute, au cours de sa carrière, devait-il avoir déjà eu cette impression-là, mais jamais, lui sembla-t-il, avec la même intensité. L’exiguïté de la pièce, sa chaleur, son intimité aidaient à l’illusion, et aussi l’odeur d’alcool de campagne, le bureau qui ressemblait à celui de son père, les agrandissements photographiques des « vieux » sur les murs : Maigret se sentait vraiment comme un médecin qu’on a appelé d’urgence et entre les mains de qui le patient a remis son sort.
Le plus curieux, c’est que l’homme qui, en face de lui, avait l’air d’attendre son diagnostic, lui ressemblait, sinon comme un frère, tout au moins comme un cousin germain. Ce n’était pas seulement au physique. Un coup d’œil aux portraits de famille disait au commissaire que Point et lui avaient à peu près les mêmes origines. Tous les deux étaient nés à la campagne, d’une souche paysanne déjà évoluée.
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Sans doute, au cours de sa carrière, devait-il avoir déjà eu cette impression-là, mais jamais, lui sembla-t-il, avec la même intensité. L’exiguïté de la pièce, sa chaleur, son intimité aidaient à l’illusion, et aussi l’odeur d’alcool de campagne, le bureau qui ressemblait à celui de son père, les agrandissements photographiques des « vieux » sur les murs : Maigret se sentait vraiment comme un médecin qu’on a appelé d’urgence et entre les mains de qui le patient a remis son sort.

Le plus curieux, c’est que l’homme qui, en face de lui, avait l’air d’attendre son diagnostic, lui ressemblait, sinon comme un frère, tout au moins comme un cousin germain. Ce n’était pas seulement au physique. Un coup d’œil aux portraits de famille disait au commissaire que Point et lui avaient à peu près les mêmes origines. Tous les deux étaient nés à la campagne, d’une souche paysanne déjà évoluée.
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Comme toujours quand il rentrait chez lui le soir, au même endroit du trottoir, un peu après le bec de gaz, Maigret leva la tête vers les fenêtres éclairées de son appartement. Il ne s'en rendait plus compte. Peut-être, si on lui avait demandé à brûle-pourpoint s'il y avait de la lumière ou non, aurait-il hésité à répondre. De même, par une sorte de manie, entre le second et le troisième étage, commençait-il à déboutonner son pardessus pour prendre la clef dans la poche de son pantalon alors qu'invariablement la porte s'ouvrait dès qu'il posait le pied sur le paillasson.
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Un seul journal, le Globe, dont le député Mascoulin était, sinon le propriétaire, tout au moins l’inspirateur, avait une manchette dans le genre du fameux « J’accuse » de Zola :

Est-il vrai que… ?

Suivaient, en plus gros caractères que les articles habituels, avec un encadrement qui renforçait encore le texte, un certain nombre de questions :
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